Les tarifs des services médicaux seront établis en fonction de 5 classes hospitalières.

December 18, 2014 17:24

Le 18 décembre, M. Nguyen Nam Lien, directeur du Département de la planification financière (ministère de la Santé) a déclaré que conformément aux dispositions de la loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles de la loi sur l'assurance maladie (AM) qui a été récemment adoptée par l'Assemblée nationale le 13 juin 2014, en vigueur à partir du 1er janvier 2015, le ministère de la Santé coordonne d'urgence avec le ministère des Finances pour publier un cadre tarifaire unifié pour les services d'examen et de traitement de l'assurance maladie en fonction de la classe hospitalière à l'échelle nationale.

Plus précisément, les prix seront émis en fonction de 5 classes d'hôpitaux : Classe spéciale, Classe I, Classe II, Classe III et Classe IV ; ce prix ne calcule toujours que 3/7 facteurs de coûts directs : médicaments, sang, perfusion, fournitures ; électricité, eau ; coûts d'entretien et de réparation des actifs ; le prix est calculé sur la moyenne pondérée des services actuellement collectés en fonction de la classe d'hôpital à l'échelle nationale, en tenant compte de l'indice des prix à la consommation mais sans dépasser le cadre de prix émis par le ministère de la Santé - Finances.

(Ảnh có tính minh họa. Nguồn: ĐT)
(Photo à titre d'illustration uniquement. Source : DT)

De plus, le coût de l'indemnité de garde 24h/24 et 7j/7 est inclus dans le prix de la journée d'hospitalisation, et le coût de l'indemnité chirurgicale et procédurale est inclus dans le prix des chirurgies et des procédures.

Selon M. Lien, le prix des services médicaux ne se limite pas à financer les frais d'hospitalisation, mais constitue également la base sur laquelle l'Agence d'assurance sociale (AI) finance les hôpitaux au nom de la population. L'objectif fixé par l'Assemblée nationale est de mettre en place une assurance maladie universelle. D'ici 2020, au moins 80 % de la population devra adhérer à une assurance maladie. Le prix des services joue donc un rôle important dans la mise en œuvre de cette politique. Il ne s'agit pas du prix des autres biens et services, mais des avantages dont bénéficient les personnes qui souscrivent à une assurance maladie.

M. Lien a affirmé : La feuille de route pour l'ajustement des prix des services médicaux ne vise pas à augmenter le coût de la prestation des services médicaux car : le coût de la prestation des services médicaux est actuellement réglementé par le décret gouvernemental 85/2012/ND-CP, qui comprend sept facteurs, mais actuellement seuls trois des sept facteurs de coûts directs sont pris en compte dans le prix ; sans compter les salaires, l'amortissement du logement, l'amortissement de l'équipement et la formation au transfert technique. Calculer correctement et intégralement le prix des services médicaux ne vise fondamentalement pas à augmenter le coût, mais les montants précédemment subventionnés par l'État doivent désormais être inclus dans le prix afin de transférer le budget de l'État subventionné aux établissements médicaux pour soutenir les personnes affiliées à l'assurance maladie.

En évaluant l'impact et l'efficacité du calcul du prix total des services médicaux, la qualité des services s'en trouvera-t-elle améliorée ? M. Lien a déclaré que le calcul du prix total des services médicaux conformément à la feuille de route est une exigence pratique et objective. Sa mise en œuvre permettra de bénéficier de services médicaux de meilleure qualité. Les patients titulaires d'une carte d'assurance maladie bénéficient d'un tarif plus élevé, ce qui réduit la contribution supplémentaire des patients pour des services auparavant peu coûteux et dont l'assurance maladie ne couvrait pas l'intégralité des coûts. De nombreux services, dont les tarifs étaient autrefois bas et que les hôpitaux n'avaient pas les fonds nécessaires pour mettre en œuvre, seront désormais mis en œuvre, et les patients bénéficiant d'une assurance maladie en bénéficieront, car les coûts sont majoritairement pris en charge par l'assurance sociale, ce qui accroît les prestations des assurés.

Concernant les inquiétudes de nombreux citoyens quant à l'impact de l'ajustement des prix des services de santé sur les plus démunis, M. Lien a souligné : « Conformément aux politiques actuelles d'assurance maladie, l'État a garanti un budget pour l'achat de cartes d'assurance maladie aux personnes démunies et aux minorités ethniques vivant dans des zones socio-économiques difficiles, notamment en difficulté économique. Depuis le 1er janvier 2015, les habitants des communes et districts insulaires peuvent également acheter des cartes d'assurance maladie auprès de l'État. Le gouvernement a financé au moins 70 % de la valeur nominale des cartes d'assurance maladie pour les personnes en situation de quasi-pauvreté, encouragé les localités à utiliser les budgets locaux et d'autres sources de financement, et le ministère de la Santé a également mobilisé plusieurs projets d'APD pour apporter un soutien supplémentaire à la participation des personnes en situation de quasi-pauvreté à l'assurance maladie. »

À ce jour, plus de 14 millions de personnes pauvres, de minorités ethniques et près de 3 millions de personnes en situation de précarité ont bénéficié de l'aide de l'État pour acquérir une carte d'assurance maladie. Afin de remédier aux difficultés rencontrées par ces personnes, le ministère de la Santé a soumis, avec l'accord du gouvernement, et l'Assemblée nationale a approuvé la loi modifiant et complétant plusieurs articles de la loi sur l'assurance maladie. À compter du 1er janvier 2015, les personnes pauvres et issues de minorités ethniques vivant dans des zones socio-économiques difficiles, en particulier celles en situation difficile, bénéficieront d'une prise en charge à 100 % par la Caisse d'assurance maladie, sans participation aux frais (auparavant, une participation de 5 %) pour les examens et traitements médicaux prévus par la loi sur l'assurance maladie. Les personnes en situation de précarité seront prises en charge à 95 % par l'assurance maladie, avec une participation de 5 % seulement (auparavant, l'assurance maladie prenait en charge 80 %, avec une participation de 20 %). on peut donc affirmer que, fondamentalement, l’ajustement du prix des services médicaux selon la feuille de route n’affecte pas beaucoup les pauvres et les quasi-pauvres, car l’assurance maladie couvre la totalité ou la majeure partie de ces services.

En particulier pour les personnes travaillant dans l'agriculture, la sylviculture, la pêche et la production de sel et ayant un niveau de vie moyen, le Premier ministre a émis des critères pour les personnes ayant un niveau de vie moyen comme base pour soutenir ce groupe afin de participer à l'assurance maladie.

« Calculer le prix total des services médicaux les ramènera à leur juste valeur et encouragera la souscription à une assurance maladie. En effet, le prix étant bas, de nombreuses personnes non éligibles à l'aide à l'achat d'une carte d'assurance maladie ne souscriront pas à l'assurance maladie et paieront de leur poche. Cependant, une fois le prix ajusté, les gens constateront les avantages et l'aspect humain de l'assurance maladie : chaque année, ils ne paient qu'une petite somme pour souscrire une assurance maladie et, en cas de maladie, l'assurance maladie prendra en charge les frais, réduisant ainsi les risques », a affirmé M. Lien.

Par ailleurs, les établissements médicaux ajustent leurs tarifs, permettant aux hôpitaux d'acquérir des médicaments, des fournitures, des produits chimiques, des analyses et des examens de meilleure qualité, améliorant ainsi la qualité des services médicaux. Parallèlement, il convient de promouvoir la socialisation des soins de santé et de créer les conditions permettant aux hôpitaux, notamment les hôpitaux de niveau intermédiaire, de disposer des fonds nécessaires au déploiement de services, notamment de nouveaux services, dotés de technologies de pointe. Ce n'est qu'ainsi que les technologies médicales pourront être développées et que des services médicaux de meilleure qualité seront accessibles aux patients. Il est également essentiel de promouvoir le dynamisme et la créativité des hôpitaux dans la mobilisation des ressources.

Selon le ministère de la Santé, parallèlement à l'innovation des mécanismes et à l'ajustement des prix des services médicaux selon la feuille de route, le ministère de la Santé a également renforcé l'orientation des unités et des hôpitaux vers la réforme des procédures administratives en matière d'examen et de traitement médicaux, la mise en œuvre adéquate du code de conduite pour réduire les inconvénients pour les patients et le renforcement de l'éducation à l'éthique médicale.../.

SelonParti communiste du Vietnam

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