Le deuxième hélicoptère de l'ingénieur-agriculteur vietnamien utilise de l'essence A92, a une vitesse maximale de 200 km/h, un plafond de moins de 500 m et une autonomie de fonctionnement continue de 2 heures.
Après la fabrication, les vols d'essai, l'évaluation par les autorités et l'analyse des avantages et des inconvénients du premier hélicoptère, l'ingénieur-agriculteur vietnamien Bui Hien (60 ans, vivant dans la ville de Thu Dau Mot, Binh Duong) a créé le deuxième avec de nombreuses améliorations qui répondaient aux normes requises.
Le deuxième hélicoptère de l'ingénieur Hien a été testé pour la puissance du moteur, les vibrations, les secousses, la chaleur, etc. Cette fois, il a abandonné le modèle coaxial, mais a construit un hélicoptère à aile unique avec empennage. Il a expliqué avoir déplacé le système de refroidissement du moteur, de derrière l'empennage à sous le siège du pilote. Cela permet d'assurer l'équilibre du poids et d'améliorer l'équilibre et la stabilité de l'appareil en vol.
M. Hien a expliqué que la construction du premier avion lui avait pris trois ans, tandis que celle du second n'a duré qu'un an environ. L'ingénieur a soigneusement calculé les détails de l'hélice, le poids de l'avion, les obstacles, la poussée au décollage… afin d'éviter le phénomène de piqué lors du vol d'essai. Le nouvel hélicoptère mesure 7,4 m de long et 2,4 m de haut. L'hélice principale mesure 6,6 m de long et l'hélice arrière 1,1 m de long. Si le premier avion était très léger (250 kg seulement), équipé d'un moteur de 106 chevaux et capable d'emporter 100 kg supplémentaires, son deuxième « super produit » pèse 340 kg, est équipé d'un moteur de 171 chevaux, consomme environ 15 litres de carburant par heure et affiche une masse maximale au décollage de 500 kg.
Le moteur d'avion qu'il a importé des États-Unis (un modèle fabriqué au Japon, également utilisé pour les F1) a une cylindrée deux fois supérieure à celle du moteur Yamaha du premier avion. L'hélicoptère est alimenté en essence A92. Sa vitesse maximale en vol est de 200 km/h, son plafond est inférieur à 500 m et son autonomie est de deux heures en continu.
Selon M. Hien, le moteur n'est qu'un élément essentiel de l'avion. Les autres composants, tels que l'hélice, la structure aérodynamique, l'équilibrage, le train d'engrenages, la transmission et le cerveau de commande, doivent être conçus, fabriqués et fabriqués par lui-même, ce qui n'est pas chose aisée. Les hélices sont fabriquées avec une grande sophistication en acier inoxydable de haute qualité ; les pièces qui les composent proviennent de machines d'autres appareils.
Le système de voyants indiquant la température du moteur, le niveau de carburant et le régime moteur est simple mais complet. L'avant du nouvel hélicoptère est équipé d'un pare-brise robuste en forme d'hélicoptère. La cellule est soudée avec des tubes en acier inoxydable très robustes.
Le 26 septembre à midi, M. Hien a amené son deuxième hélicoptère dans la cour de l'atelier mécanique et a démarré le moteur et l'hélice. L'hélicoptère a démarré sans problème, l'hélice tournait sans à-coups, le moteur produisait un bruit sec et aucun problème n'a été constaté.
M. Hien a indiqué que les hélices de l'appareil fonctionnaient parfaitement, tournant sur place conformément à ses normes de fabrication de 450 tr/min. Elles tournaient sur place sans perturber l'équilibre de l'hélicoptère au sol, ce qui permettait d'évaluer la précision de l'appareil en vol.
M. Hien a affirmé qu'après de nombreux essais, il lui suffisait cette fois d'appuyer sur le levier de commande pour régler l'angle de rotation de l'hélice et l'hélicoptère décollerait lentement. Pour faire voler le premier avion coaxial, il lui a fallu trois mois de recherche et de pratique dans son atelier. Quant au nouvel avion, il n'a eu besoin que d'un mois pour se familiariser avec lui.
M. Hien a déclaré : « Bien que je sois très confiant dans ce deuxième hélicoptère après de nombreuses tentatives pour démarrer le moteur, j'ai appris du premier hélicoptère, je dois donc attendre l'autorisation des autorités avant de laisser l'hélicoptère décoller. »
Interrogé sur l'objectif de la construction de ces avions, M. Hien a déclaré : « L'objectif d'investir intelligence et argent dans ces deux avions n'est pas commercial, mais simplement de les rendre compétitifs et de prouver au monde que les Vietnamiens sont capables de tout. J'espère que ces avions voleront avec succès et seront utilisés concrètement, comme la pulvérisation de pesticides, la lutte contre les incendies, le transport… à l'avenir. »
Concernant le premier avion (photo), M. Hien a analysé le choix du moteur du canoë. Bien que sa puissance soit suffisante pour la rotation et l'énergie éolienne, il présente un défaut : la surchauffe du moteur. Le canoë est également refroidi par de l'eau, mais en vol, la chaleur du moteur empêche l'hélicoptère de voler haut et son temps de vol est court. Jusqu'à présent, au Vietnam, seul l'hélicoptère de l'ingénieur Bui Hien peut voler, s'élever à plus d'un mètre du sol et rester immobile pendant 10 à 15 minutes.
M. Hien espère que les agriculteurs inventeurs comme lui auront besoin de l'attention, du soutien et des conditions favorables de l'État pour leurs activités. L'avion est actuellement terminé, mais la difficulté pour M. Hien réside dans l'enregistrement et l'homologation de la deuxième version pour les essais. M. Hien a indiqué avoir déposé une demande méthodique et prévu de la soumettre à de nombreuses agences de gestion, mais la réponse est toujours en attente.
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