Surmonter rapidement les lacunes dans la mise en œuvre de la politique d'assurance maladie
(Baonghean) -La question de l'assurance maladie pour les personnes pauvres et en situation de précarité a été abordée dans la rubrique « Délégués du Conseil populaire : s'exprimer, agir et écouter » du journal Nghe An, parue les 25 et 30 novembre 2011, et a continué de susciter l'intérêt de tous les niveaux, secteurs et citoyens de la province. Les journalistes du journal Nghe An ont recueilli quelques opinions sur ce sujet.
M. Le Dinh Van, Directeur de l'Hôpital général de Tay Bac : La politique d'assurance maladie pour les personnes démunies et en situation de précarité est une politique majeure du Parti et de l'État. Cependant, dans la pratique, elle présente de nombreuses lacunes qui engendrent des difficultés pour les bénéficiaires. Tout d'abord, la prime d'assurance maladie actuelle, en général et en particulier pour les personnes démunies et en situation de précarité, est encore trop faible. Ces dernières n'ont recours qu'à des médicaments bon marché, ce qui fait peser la charge sur le patient. De plus, la lenteur de délivrance des cartes, les erreurs de nom, d'adresse et d'année de naissance… engendrent également de nombreuses difficultés pour les bénéficiaires. Par conséquent, afin de garantir le droit des personnes démunies et en situation de précarité à bénéficier de meilleurs soins médicaux et de garantir une source stable de financement de l'assurance maladie, l'État doit augmenter la prime d'assurance maladie pour ces personnes. Les organismes de sécurité sociale et les autorités locales doivent assumer davantage de responsabilités, éviter l'impression de cartes floues, les erreurs de nom, de deuxième prénom et de date, et délivrer rapidement les cartes d'assurance maladie à la population.
M. Nguyen Van Cong, Directeur de l'Assurance Sociale du District de Thanh Chuong : Actuellement, Thanh Chuong a assuré la couverture maladie de 100 % des ménages pauvres. Cependant, le nombre de personnes en situation de quasi-pauvreté est faible : seulement plus de 50 % du total des personnes en situation de quasi-pauvreté du district. La communauté n'est pas assurée, la majorité étant privilégiée par une minorité. La principale raison est que les personnes ne comprennent pas pleinement leurs droits en matière d'assurance maladie ; souvent, elles ne se précipitent pour obtenir une carte d'assurance maladie que lorsqu'elles sont malades ; même dans certaines localités, seules les personnes malades, âgées et infirmes y adhèrent. Par ailleurs, les autorités locales n'ont pas mobilisé la population pour adhérer à l'assurance maladie, ou si elles le font, c'est de manière superficielle et inefficace. L'absence d'équipe d'agents spécialisés en assurance maladie au niveau local (principalement des agents expérimentés) et l'absence de système de santé publique sont autant de facteurs qui expliquent leur manque de dévouement et de responsabilité. Le travail d'examen et de traitement médical ainsi que l'esprit et l'attitude de service de certains établissements médicaux et de certains personnels médicaux n'ont pas vraiment satisfait les patients... Ce sont quelques-unes des raisons qui affectent la confiance des gens, causent des difficultés dans la propagande et la mobilisation des gens pour participer à l'assurance maladie.
Il s'agit de renforcer la responsabilité des autorités à tous les niveaux dans la promotion et la mobilisation de la population pour l'assurance maladie, ainsi que dans l'orientation et la mise en œuvre des politiques d'assurance maladie en général, et de l'assurance maladie pour les personnes pauvres et en situation de précarité en particulier. Parallèlement, des recherches sont menées sur la formation de personnel spécialisé en assurance maladie au niveau communal afin de soutenir la mise en œuvre de l'assurance maladie universelle dans les années à venir.
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