Le statut du jeune homme fait sensation sur les réseaux sociaux

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« Quand j'ai vu ma femme nettoyer le vomi, j'aurais dû courir la serrer dans mes bras et la réconforter, mais j'ai juste lâchement mis ma main sur mon front et pleuré »...

Un statut sur les « hommes à table » du jeune Nguyen Nhat Truong (24 ans, Dong Anh, Hanoï) fait sensation sur les réseaux sociaux. Près d'une semaine après sa publication, le statut a cumulé 217 000 mentions « J'aime », 73 000 partages et plus de 41 000 commentaires.

Truong a raconté l'histoire vraie de son meilleur ami. Marié depuis deux ans, Truong vient de s'installer seul. Lorsqu'il a emménagé dans sa nouvelle maison, il invitait souvent des amis à boire et à manger. Mais au bout d'un moment, Truong n'a plus vu son « meilleur ami » l'appeler pour l'inviter chez lui comme avant.

« Je n'aurais jamais su la raison de ses actes si ce n'était pas à cause de la beuverie de ce jour-là », a partagé Truong.

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Nguyen Nhat Truong, auteur du statut viral.

Le gars de 9x a confié : « Quand je l'ai entendu raconter son histoire, je me suis aussi reconnu dedans, c'est juste que je n'avais pas de femme. Je me suis aussi senti mal à l'aise en voyant mon beau-père ivre, parler de tout et de rien, puis vomir et ma mère devoir nettoyer. Je comprends ce sentiment. Je ne sais pas si je pourrai me comporter exactement comme mon ami à l'avenir, mais chaque fois que je sortirai manger et boire un verre avec des amis, je me souviendrai de ce que ma mère a dû faire, et je me souviendrai de l'histoire de mon ami, pour savoir quand m'arrêter. »

Voici l'histoire d'un jeune homme qui a réveillé de nombreux maris :

Au début, il invitait souvent ses amis à jouer chez lui (surtout pour boire un verre, faire la fête…). De temps en temps, puis de moins en moins, jusqu'à maintenant, pendant un mois entier, il n'a invité personne. Aujourd'hui, il l'a emmené au restaurant, quelqu'un lui a passé le bras autour des épaules, lui a soufflé au visage son haleine empestant la pâte de crevettes et lui a demandé d'un ton sec :

- Tu m'as oublié ?

- Non ! - Il rit.

- Pourquoi ne nous as-tu pas invités chez toi pour boire un verre ?

- Vous savez ? - dit-il à voix basse. Je ne me souviens plus combien de fois je me suis saoulé, mais je sais toujours qui nettoie le désordre après chaque fois qu'on est saouls.

Les gars restèrent silencieux et le regardèrent avec surprise. Il ne semblait pas s'en soucier et continua à marmonner :

- Ma femme, bien sûr, chaque fois que vous avez fini de boire et que vous vous levez pour rentrer, je vais me coucher, et elle fait le ménage toute seule. Une fois, j'ai bu avec vous tard le soir et je me suis allongé sur le canapé. Je me suis réveillé au milieu de la nuit et j'ai vu ma femme, une main tirant une grande bassine pleine de vaisselle, l'autre tenant un balai, en train de nettoyer mon vomi au milieu de la maison… De loin, je crois encore voir des larmes dans ses yeux.

À cette époque, en tant qu'homme, j'aurais dû courir serrer ma femme dans mes bras et la réconforter, mais j'étais tellement ivre que je pouvais à peine respirer, alors je ne pouvais que rester allongé là, faire la lâcheté de mettre mes mains sur mon front et de pleurer, en me promettant que je ne ferais pas ça la prochaine fois...

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Une femme prépare une soirée arrosée avec son mari et ses amis. (Photo non contractuelle)

Il continuait à marmonner :

- Quand je dis ça, vous pourriez penser que j'ai peur de ma femme, que je suis faible ou quelque chose comme ça. Mais je dis la vérité, je sais que je l'aime, pas que j'ai peur.

- Hé ! De quoi tu parles ? T'es saoul ? Bois ! - J'ai tendu ma bière à mon ami, voulant clore la discussion.

- Les paroles de l'ivrogne sont les vraies paroles ! Laisse-moi finir ! - Il repoussa sa remarque et continua à marmonner, à voix basse comme s'il récitait une prière.

Quand j'étais jeune, chaque fois que mon père ramenait ses amis, ses oncles et ses tantes boire un verre, je voyais ma mère débarrasser les piles de vaisselle qu'ils avaient disposées. Mon père, ivre mort, marmonnait, maudissant ma mère, puis moi, sans raison. J'aimais beaucoup ma mère et je détestais mon père chaque fois qu'il s'enivrait. Je m'étais promis de ne plus jamais recommencer, mais j'ai commis la même erreur : faire souffrir ma femme à chaque fois que je m'enivrais.

- Qu'il s'y habitue !, interrompit un gars.

- J'ai épousé une femme pour vivre ensemble et prendre soin l'un de l'autre, pas pour me servir ! - Il a argumenté.

- Votre femme est de la campagne, elle a l'habitude de travailler dur, ce n'est pas une dame noble, pourquoi la traitez-vous si bien ? demanda quelqu'un avec méchanceté.

- Parce qu'elle a eu une enfance défavorisée, moi, en tant que son mari, je l'ai ramenée à la maison et j'ai pris soin d'elle pour compenser.

Tout le monde était silencieux, plus personne ne le contredisait. Certains riaient sarcastiquement, d'autres baissaient la tête, honteux. Chacun avait ses propres idées, personne ne pouvait intimider l'autre. Quant à moi, je l'admirais. Le dicton « Femmes, rivalisez entre elles pour trouver un mari » résonnait.

Selon VNE

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