Le statut du jeune homme fait sensation sur les réseaux sociaux

June 8, 2016 18:32

« Quand j'ai vu ma femme nettoyer le vomi, j'aurais dû courir la serrer dans mes bras et la réconforter, mais j'ai lâchement posé ma main sur mon front et pleuré »...

Le statut « Hommes à table » du jeune Nguyen Nhat Truong (24 ans, Dong Anh, Hanoï) fait sensation sur les réseaux sociaux. Près d'une semaine après sa publication, il a cumulé 217 000 mentions « J'aime », 73 000 partages et plus de 41 000 commentaires.

Truong a raconté l'histoire vraie de son meilleur ami. Marié depuis deux ans, Truong venait de quitter la maison pour vivre seul. Lorsqu'il a emménagé dans sa nouvelle maison, il invitait souvent ses amis à boire et à manger. Mais au bout d'un moment, Truong n'a plus vu son « meilleur ami » l'appeler comme avant.

« Je n'aurais jamais su la raison de ses actes si ce n'était pas à cause de la beuverie de ce jour-là », a partagé Truong.

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Nguyen Nhat Truong, auteur du statut viral.

Le gars de 9x a confié : « Quand je l'ai entendu raconter son histoire, je me suis aussi reconnu dedans, c'est juste que je n'avais pas de femme. Je me suis aussi senti mal à l'aise en voyant mon beau-père ivre, parler de tout et de rien, puis vomir et obliger ma mère à nettoyer. Je comprends ce sentiment. Je ne sais pas si je pourrai me comporter exactement comme mon ami à l'avenir, mais chaque fois que je sors au restaurant avec des amis, je me souviendrai de ce que ma mère a dû faire et de l'histoire de mon ami, donc je saurai quand m'arrêter. »

Voici l’histoire d’un jeune homme qui a réveillé de nombreux maris :

Au début, il invitait souvent des amis chez lui pour jouer (surtout pour boire un verre, faire la fête…). De temps en temps, puis de moins en moins, jusqu'à ce qu'il n'invite plus personne chez lui depuis un mois. Aujourd'hui, il l'a traîné dans un magasin, un type lui a passé le bras autour des épaules, lui a soufflé au visage son haleine empestant la pâte de crevettes et lui a demandé d'un ton sec :

- Tu m'as oublié ?

- Non ! - Il rit.

- Pourquoi ne nous as-tu pas invités à boire un verre chez toi depuis longtemps ?

- Vous savez ? - dit-il à voix basse. Je ne me souviens plus du nombre de fois où j'ai bu, mais je sais qui nettoie toujours après chaque fois qu'on est saouls.

Les gars restèrent silencieux et le regardèrent avec surprise. Il sembla ne rien remarquer et continua à marmonner :

Ma femme, bien sûr, chaque fois que vous aviez fini de boire et que vous vous leviez pour rentrer, j'allais me coucher, et elle rangeait toute seule. Un jour, j'ai bu avec vous tard le soir et je me suis allongé sur le canapé. Je me suis réveillé au milieu de la nuit et j'ai vu ma femme, une main tirant une grande bassine pleine de vaisselle, l'autre tenant un balai, en train de nettoyer mon vomi au milieu de la maison… De loin, j'avais encore l'impression de voir des larmes dans ses yeux.

À cette époque, en tant qu'homme, j'aurais dû courir serrer ma femme dans mes bras et la réconforter, mais j'étais tellement ivre que j'avais du mal à respirer, alors je ne pouvais que rester allongé là, faire la lâcheté de mettre mes mains sur mon front et de pleurer, en me promettant que je ne ferais pas ça la prochaine fois...

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Une femme prépare avec enthousiasme une soirée arrosée avec son mari et ses amis. (Photo non contractuelle)

Il continuait à marmonner :

Quand je dis ça, vous pourriez penser que j'ai peur de ma femme, que je suis faible, ou quelque chose comme ça. Mais je dis la vérité, je sais que je l'aime, pas que j'ai peur.

- Hé ! De quoi tu parles ? T'es saoul ? Bois ! - J'ai tendu mon verre de bière à mon ami, voulant clore la discussion.

- Ce que dit l'ivrogne dit vrai ! Laisse-moi finir ! - Il repoussa ses paroles et continua à marmonner, à voix basse comme s'il récitait une prière.

Quand j'étais jeune, chaque fois que mon père amenait ses amis, oncles et tantes boire un verre, je voyais ma mère débarrasser les piles de vaisselle qu'ils avaient préparées. Mon père, ivre mort, marmonnait, maudissant ma mère, puis moi, sans raison. J'aimais beaucoup ma mère et je détestais mon père chaque fois qu'il était ivre. Je m'étais promis de ne plus jamais être comme ça, mais j'ai commis la même erreur : faire souffrir ma femme chaque fois que je m'enivrais.

- Qu'il s'y habitue !, interrompit un type.

- J'ai épousé une femme pour vivre avec elle et prendre soin d'elle, pas pour me servir ! - Il a argumenté.

« Votre femme est de la campagne, elle a l'habitude de travailler dur, ce n'est pas une dame noble, pourquoi la traitez-vous si bien ? » demanda quelqu'un avec méchanceté.

- Parce qu'elle a eu une enfance défavorisée, moi, en tant que son mari, je l'ai ramenée à la maison et j'ai pris soin d'elle pour compenser.

Tout le monde était silencieux, plus personne ne discutait avec lui. Certains riaient sarcastiquement, d'autres baissaient la tête de honte. Chacun avait ses propres idées, personne ne pouvait intimider l'autre. Quant à moi, je l'admirais. Le dicton « Femmes, la différence réside dans leurs maris » résonnait.

Selon VNE

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