La Syrie a de nouveau été la cible de tirs de missiles d'origine inconnue
Les défenses aériennes syriennes ont été activées en réponse à une attaque de missile apparente sur la base aérienne de Shayrat dans la province de Homs.
Jusqu'à dix missiles ont été détruits par les forces armées syriennes, a indiqué une source militaire à l'agence de presse russe Sputnik. Selon l'agence de presse syrienne SANA, les défenses aériennes du pays ont intercepté certains missiles. L'agence de presse Al Mayadeen a affirmé que tous les missiles avaient été interceptés et qu'il n'y avait eu ni victime ni dommage à la base ciblée.
Le Pentagone a nié avoir lancé ces attaques ni mené d'opérations militaires dans la province de Homs. « Il n'y a actuellement aucune opération militaire américaine dans cette zone », a déclaré un porte-parole du Pentagone à Reuters. L'information a également été transmise par le porte-parole du Pentagone, Eric Pahon, à l'agence de presse TASS.
La frappe aérienne sur Homs aurait eu lieu simultanément avec une autre attaque de missiles contre une base aérienne près de Damas. Selon plusieurs médias arabes, trois missiles visaient l'aéroport d'Al Dumayr, mais tous ont été abattus par la défense aérienne syrienne.
Selon des informations non confirmées, les missiles provenaient du Liban et ont pénétré dans l'espace aérien syrien, ce qui suggère une possible implication de l'armée de l'air israélienne, a indiqué Al-Masdar News citant une source militaire. Le correspondant du journal a également publié plusieurs vidéos montrant le lancement des missiles intercepteurs.
Israël n'a toutefois pas commenté ces allégations. « Nous ne commentons pas ces informations », a déclaré à Reuters un porte-parole de l'armée israélienne.
Pendant ce temps, un porte-parole du ministère américain de la Défense a déclaré à Sky News Arabic qu'il y avait « plusieurs acteurs » dans la région qui pourraient mener une attaque le matin du 17 avril en Syrie.
La frappe aérienne a eu lieu quelques jours seulement après que les États-Unis, avec la Grande-Bretagne et la France, ont lancé 105 missiles sur trois sites que le Pentagone a déclaré être des installations d'armes chimiques en Syrie.SyrieEn réponse à une attaque chimique présumée à Douma. L'Occident a imputé la responsabilité de l'attaque au gouvernement du président syrien Assad, mais Damas et Moscou ont nié toute implication.