La Syrie accuse les rebelles d'avoir utilisé des armes chimiques, blessant 50 personnes
50 personnes ont souffert de difficultés respiratoires et de troubles de la vision à Alep, soupçonnées d'avoir été empoisonnées au gaz de chlore suite aux bombardements rebelles.
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La Syrie a publié le 24 novembre des photos de victimes d'inhalation de gaz toxiques soignées à Alep. Photo : AFP. |
Des témoins ont déclaré avoir senti une odeur de gaz toxique après que les rebelles ont commencé à bombarder deux positions à Alep. « C'est la première fois que nous sentons une telle odeur », a déclaré un patient à la télévision d'État syrienne le 24 novembre, alors qu'il était hospitalisé.
Les autorités syriennes soupçonnent que les obus contenaient du gaz toxique. Cinquante personnes sont soignées pour des symptômes de difficultés respiratoires et de troubles de la vision. Le personnel médical de Haj Taha pense qu'elles ont pu être exposées au chlore gazeux. Au moins deux personnes, dont un enfant, sont dans un état critique, selon les informations.AP.
Les rebelles autour de la ville, cependant, nient ces informations. Le commandant rebelle Abdel-Salam Abdel-Razak, ancien collaborateur du programme d'armes chimiques du gouvernement syrien, a affirmé que les combattants n'avaient pas la capacité d'utiliser les canons à gaz. « Ce sont des mensonges », a écrit Abdel-Razak sur Twitter.
Alep a été reprise par les forces gouvernementales en 2016, mais les rebelles ont intensifié les bombardements de la ville ces dernières semaines, incitant les forces gouvernementales à réagir.
Depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011, le gouvernement et les rebelles s'accusent mutuellement d'avoir utilisé des armes chimiques. Les États-Unis ont mené deux frappes aériennes en Syrie après que les forces gouvernementales eurent signalé l'utilisation d'armes chimiques à Khan Cheikhoun et à Douma.