Avec le soutien de l'armée de l'air russe, l'armée syrienne a lancé le 8 octobre une campagne d'infanterie à grande échelle contre les groupes terroristes dans le pays.

Des sources militaires syriennes ont confirmé que la campagne avait remporté des succès initiaux.

Une source militaire syrienne a confirmé que l'armée syrienne avait repris le contrôle de la majeure partie de la colline stratégique de Jib Ahmar, située à l'ouest, avec le soutien de l'aviation russe et du mouvement armé libanais Hezbollah. L'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé à Londres, a également confirmé cette avancée le même jour.

Paysage de Jobar, une banlieue de Damas, en Syrie, dévastée par la guerre civile. (Photo : Reuters)

Entre-temps, la campagne aérienne russe, entrée le 8 octobre dans son neuvième jour, a continué de s'intensifier contre des cibles terroristes dans les provinces septentrionales de Raqqa, Homs et Hama (centre). Selon le chef d'état-major des forces armées syriennes, le lieutenant-général Ali Abdullah Ayoub, l'objectif de cette campagne est de « libérer les zones et les villes touchées par le terrorisme ».

Bien qu'il n'ait pas précisé où ces opérations militaires ont eu lieu, le lieutenant-général Ayoub a souligné que les frappes aériennes russes avaient contribué à « affaiblir la capacité de combat de l'État islamique (EI) autoproclamé et d'autres groupes terroristes ». De plus, elles avaient également aidé les forces armées syriennes à renforcer et à maintenir l'initiative.

La décision du gouvernement du président Assad de lancer une attaque générale intervient dans un contexte de tensions entre la Russie et l'OTAN concernant la campagne aérienne russe en Syrie. Hier, l'OTAN a tenu une réunion d'urgence des ministres de la Défense de ses pays membres à Bruxelles, en Belgique, accusant les actions militaires russes dans ce pays du Moyen-Orient de cibler les rebelles modérés.

Cependant, rejetant ces accusations, le gouvernement russe a affirmé sa volonté d'établir des contacts avec l'Armée syrienne libre (ASL), le principal groupe d'opposition modéré en Syrie soutenu par l'Occident, pour trouver une solution politique à la crise.

À l'issue de la réunion, les ministres de la Défense des États membres de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) ont décidé d'accroître la force de réaction rapide et de déployer davantage de bases militaires en Europe de l'Est. Selon le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, l'OTAN est confrontée à des défis de toutes parts et doit donc concentrer tous ses efforts depuis la fin de la Guerre froide sur le renforcement de la défense collective.

« Depuis la fin de la Guerre froide, nous accordons la plus grande importance au renforcement de notre défense collective. Ce faisant, nous assurons la dissuasion nécessaire pour garantir que tous les États membres se sentent en sécurité et puissent compter sur l'OTAN. Le meilleur moyen de mesurer le succès de l'OTAN est donc de constater que tous ses alliés se sentent en sécurité et peuvent compter sur elle pour les protéger », a déclaré M. Stoltenberg.

Lors de la réunion, l'Allemagne a également annoncé son intention de déployer une force d'élite prête à rejoindre la coalition en 2019, ainsi que le projet de la Grande-Bretagne d'augmenter ses troupes dans la région baltique et de la Pologne pour participer à la formation et à l'encadrement.

Selon Vov.vn