Pourquoi les États-Unis veulent-ils déployer un bouclier antimissile près de la frontière russe ?

Techniquement, les États-Unis ont testé de nombreux types d’armes de défense antimissile, en accordant une attention particulière à la capacité d’intercepter les missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) capables de transporter des ogives ennemies.

Lors des lancements d'ICBM, l'interception des missiles durant leurs phases intermédiaire et terminale (lorsque les ogives sont larguées et reviennent en orbite terrestre à des vitesses approchant le seuil cosmique de premier ordre) est très difficile, voire quasi impossible. L'échec des essais du programme NMD l'a démontré.

Complexe de défense antimissile offshore Aegis.

Les États-Unis ont également mené un programme d'armes de défense antimissile utilisant des faisceaux à haute énergie, notamment des faisceaux laser. Cependant, des obstacles techniques, tels que la perte rapide d'énergie des faisceaux laser dans l'atmosphère et la nécessité de grandes quantités d'énergie pour les armes laser, ont entraîné l'échec de cet ambitieux programme de développement d'armes.

Parallèlement, la capacité d'interception d'un ICBM ennemi lors de la première phase de lancement et d'accélération est considérée comme très élevée en raison de facteurs techniques : lorsqu'il quitte la rampe de lancement et accélère, le missile ennemi ne peut pas manœuvrer en raison de la gravité. Cette phase de lancement ne durant que quelques minutes, l'interception n'est efficace que si le système de missile intercepteur est placé au plus près de la cible.

Missile intercepteur du système de défense antimissile offshore Aegis.

Forts du succès du programme de défense antimissile navale BMD, avec le système de conduite de tir embarqué Aegis associé aux missiles intercepteurs SM-2 et SM-3 pour intercepter des cibles en orbite basse, les États-Unis sont pleinement confiants dans leur capacité à intercepter des missiles balistiques si le système Aegis offshore est placé à une distance suffisamment proche. La prévention du risque d'attaques de missiles iraniens n'est qu'un prétexte, car les États-Unis souhaitent de plus en plus déployer le système Aegis offshore près de la frontière russe.

Selon qdnd.vn