Passion pour « l'enfant commun » !
(Baonghean) - Un journaliste a discuté avec le journaliste Ngo Duc Chuyen - Chef du Département des journaux électroniques du journal Nghe An, co-auteur du Premier Prix de la Presse Provinciale de Nghe An en 2014 avec son travail « Accélération des progrès du déblaiement du site sur la route nationale 1A »
Bonjour, journaliste Ngo Duc Chuyen. À l'occasion du 90e anniversaire de la Journée de la presse révolutionnaire vietnamienne, la cérémonie de remise des prix de la presse 2014 de la province de Nghe An encourage et promeut l'esprit journalistique. Pourriez-vous partager votre point de vue d'un professionnel ?
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Les dirigeants provinciaux ont décerné des certificats de mérite aux auteurs et aux groupes d'auteurs qui ont remporté le premier prix aux Nghe An Press Awards 2014. |
Lorsqu'on parle de journalistes, on pense souvent à des personnes dotées d'excellentes compétences linguistiques et rédactionnelles. Bien sûr, ce sont les qualités les plus marquantes et les plus facilement reconnaissables. Mais en réalité, le journalisme exige bien plus qu'un simple rédacteur. Avec l'évolution constante de la société, les exigences envers les journalistes – ceux dont la mission est d'être la voix de notre époque – évoluent constamment. Audace, dévouement et témérité peuvent être des qualités requises pour les reporters de guerre ; compréhension et maîtrise du monde financier pour les reporters économiques ; maîtrise de l'utilisation de matériel et de logiciels spécialisés pour les reporters de télévision et de presse écrite…
Mais il y a une chose que je considère comme immuable : la rigueur et la minutie que doivent posséder les journalistes, quelle que soit leur époque, leur région ou leur domaine. Cette exigence imprègne tout le processus de leur travail : de la recherche sur le sujet à la réalisation et à la finalisation du travail, en passant par l'exploitation des informations. Pour produire des travaux riches en contenu et approfondis, les journalistes doivent se doter d'une solide connaissance du sujet qui leur est confié avant de rechercher et d'exploiter l'information au plus près du terrain. Il m'est arrivé de devoir non seulement consulter des livres, des documents et Internet, mais aussi consulter de nombreux experts du secteur pour comprendre correctement, pleinement et en profondeur la nature du problème. Lorsque nous prétendons être des journalistes pour guider l'opinion publique, si nous ne comprenons pas nous-mêmes correctement le problème, comment pouvons-nous guider l'opinion publique vers la bonne vision ? De plus, une bonne préparation et une vérification minutieuse du matériel utilisé pour travailler (caméras, ordinateurs, enregistreurs, cartes mémoire, etc.) sont également essentielles.
Un travail journalistique réussi est celui qui influence positivement l'opinion publique. Selon vous, que devrait faire un journaliste pour établir une relation interactive avec ses lecteurs ?
La relation entre journalistes et lecteurs s'apparente à celle de l'offre et de la demande. L'information est un besoin social important. De ce point de vue, les journalistes doivent se poser les questions suivantes et y répondre : que veulent savoir les lecteurs ? Que savent-ils et que voient-ils ? Que doivent-ils savoir et comprendre ? Pour y parvenir, il est indispensable de se mettre à la place du lecteur, de se mettre à sa place et de se mettre à sa place pour le comprendre, avant de vouloir lui faire comprendre votre point de vue et vos arguments. La transformation du rôle du journaliste, qui collecte l'information, peut être considérée comme une compétence opérationnelle, car elle détermine la quantité d'informations que nous collectons pour alimenter l'article. Plus les approches sont nombreuses, plus l'information est complète et proche de la réalité. Parfois, il s'agit d'informations multidimensionnelles, exigeant analyse, évaluation, filtrage et synthèse. J'ai souvent l'impression que les journalistes jouent à un puzzle dont les innombrables pièces sont dispersées et apparemment sans rapport les unes avec les autres. En organisant et en reliant ces différentes informations dans un article, on obtient une image unifiée que chacun trouvera familière et exacte. C'est ainsi que les journalistes accomplissent leur mission de reflet de la société, en unifiant les points de vue de lecteurs foncièrement divisés.
- On peut donc dire que le succès du travail « Accélération de la progression du défrichement sur la route nationale 1A » est la combinaison des compétences professionnelles du journaliste et de la réponse et de l'interaction des lecteurs ?
- C'est exact, mais ce n'est pas suffisant. L'article brosse un portrait détaillé d'une perspective sociale, et le processus lui-même est donc un processus comportant de nombreuses étapes et de nombreux intervenants. Le journaliste n'est qu'un maillon de cette chaîne de production. Issu de l'idée, de la vision et des directives du comité de rédaction, il est directement responsable du contenu, puis passe par la phase de préparation du secrétariat de rédaction, puis par les soins du service informatique. Comment peaufiner l'article, choisir la photo pour attirer l'attention des lecteurs… Autant d'étapes extrêmement méticuleuses qui font le succès d'un article. On associe souvent le journaliste à l'image d'un voyageur solitaire, mais en réalité, c'est un travail qui exige un effort collectif important. Comme au football, on parle souvent du joueur qui marque, mais la victoire est partagée grâce aux efforts de tous. Le succès de l'opération « Accélération du déblaiement de la route nationale 1A » est identique. C'est un produit intellectuel collectif, portant la marque commune du journal Nghe An et surtout, nous l'apprécions non seulement parce que c'est une œuvre primée, mais aussi parce que c'est une « idée originale » commune née de la passion des journalistes du parti !
- Merci au journaliste Ngo Duc Chuyen pour cette conversation !
Thuc Anh
(Effectuer)