Comment dépister correctement le cancer colorectal

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Les personnes de plus de 40 ans, même asymptomatiques, doivent néanmoins faire un test de recherche de sang occulte dans les selles chaque année et une coloscopie tous les 10 ans.

Le cancer colorectal présente le troisième taux de mortalité le plus élevé après le cancer du poumon et le cancer de l'estomac chez l'homme, et après le cancer du sein et le cancer du col de l'utérus chez la femme. La maladie évolue de manière complexe ; si elle n'est pas détectée et traitée rapidement, elle peut se propager à d'autres parties du corps, notamment au foie et aux poumons.

Le groupe à haut risque de la maladie est n.Les personnes de 40 ans et plus, notamment après 50 ans, les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer colorectal, de polypes du côlon, les personnes atteintes d'une maladie inflammatoire chronique de l'intestin, les personnes sédentaires ou obèses...

Ảnh minh họa.
Photo d'illustration.

Le cancer colorectal peut être prévenu en détectant les polypes avant qu'ils ne se transforment en cancer et en les retirant par endoscopie. Même s'ils évoluent vers un cancer, ils peuvent être guéris s'ils sont détectés tôt et traités rapidement.

Le cancer colorectal à un stade précoce ne présente souvent aucun symptôme ou des symptômes vagues qui peuvent facilement être confondus avec d'autres maladies. Pour le détecter tôt, il est essentiel de se faire dépister activement, même en l'absence de symptômes.

Trois méthodes sont couramment utilisées pour dépister le cancer colorectal :

Test de sang occulte dans les selles

Il s’agit d’un test simple et peu coûteux, avec une sensibilité de 70 à 80 % dans la détection des tumeurs cancéreuses.Ce test est recommandé chaque année pour détecter les premiers signes de maladie. Il s'agit d'un test simple qui recherche la présence de sang caché dans les selles, invisible à l'œil nu. Chaque personne reçoit un tube à essai de la taille d'un doigt et des instructions pour prélever un échantillon de selles à domicile. L'échantillon est ensuite envoyé à un laboratoire pour analyse.

Ce test permet de déterminer la présence de sang caché dans les selles, mais il ne permet pas de confirmer immédiatement la présence d'un cancer. En effet, la présence de sang dans les selles peut être due à de nombreuses causes, comme les ulcères gastro-intestinaux, les hémorroïdes, les polypes du côlon et le cancer colorectal.

En cas de résultat positif, le patient sera invité à consulter un médecin afin de procéder à des examens complémentaires pour déterminer la cause du saignement. Si le saignement est dû à des polypes ou à un cancer colorectal, il sera conseillé au patient de recevoir un traitement rapide pour prévenir le développement de la maladie.

Coloscopie

C'est la méthode la plus précise, mais sa mise en œuvre est assez complexe. Le patient doit aller à la selle rapidement, car l'endoscopie peut être douloureuse ; une préanesthésie est donc souvent nécessaire. Si des polypes sont détectés lors de la coloscopie, le médecin les retirera pendant l'examen.

Coloscopie virtuelle

Le patient doit subir un lavage intestinal et un scanner multicoupe, après quoi l'ordinateur reconstruit la lumière du côlon. La coloscopie virtuelle permet de détecter la plupart des polypes dans la lumière du côlon. Une fois les polypes détectés, une coloscopie (réelle) doit être réalisée pour les retirer.

Sur la base des résultats de la recherche, le médecin fait une recommandation sur le choix d’une méthode de dépistage, l’âge de début et l’intervalle de répétition pour les personnes à risque de cancer colorectal.

La coloscopie permet de détecter et de traiter précocement les polypes cancéreux. Photo :MT

Recommandations de dépistage par âge et groupe de risque

- Groupe à risque moyen :

Personnes asymptomatiques de plus de 40-50 ans ou antécédents familiaux de cancer hors apparentés au premier degré (parents, frères et sœurs) : recherche annuelle de sang occulte dans les selles, coloscopie tous les 10 ans, coloscopie virtuelle tous les 5 ans.

- Groupe à haut risque :

Avoir un parent au premier degré atteint d'un cancer du côlon avant 45 ans ou 2 parents au premier degré atteints d'un cancer : coloscopie tous les 3 ans, en commençant 10 ans avant que le plus jeune parent ait eu un cancer ou à partir de 40 ans.

Avoir un parent au premier degré atteint d'un cancer après 45 ans : coloscopie tous les 3 ans, en commençant 10 ans avant l'âge du plus jeune parent atteint d'un cancer ou à partir de 50 ans.

Antécédents personnels de polypes colorectaux : coloscopie un an après polypectomie si les polypes sont à haut risque.

Antécédents personnels de cancer colorectal : coloscopie un an après la chirurgie.

Antécédents personnels de cancer de l'ovaire, de cancer de l'endomètre : coloscopie un an après la chirurgie.

- Groupe à très haut risque :

Antécédents familiaux de polypes du côlon : sigmoïdoscopie, tests et conseil génétique annuels, à partir de 12-14 ans.

Antécédents familiaux de cancer du côlon non polyposique : coloscopie, examens et conseil génétique débutant 10 ans avant l'âge du plus jeune parent atteint de cancer, réalisés périodiquement tous les 2 ans.

Les personnes atteintes de colite ulcéreuse idiopathique doivent subir une coloscopie tous les 2 ans, à partir de 15 ans après le diagnostic.

Il convient de noter que pour que les résultats de la coloscopie soient valables jusqu'à 10 ans comme recommandé, la coloscopie doit être réalisée très soigneusement, le côlon doit être lavé des selles et observé très attentivement afin de ne pas manquer de petits polypes.

Selon Vnexpress.net
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