Comment dépister correctement le cancer colorectal

Mon Le June 16, 2018 11:14

Les personnes de plus de 40 ans, même sans symptômes, devraient tout de même subir un test de recherche de sang occulte dans les selles chaque année et une coloscopie tous les 10 ans.

Le cancer colorectal présente le troisième taux de mortalité le plus élevé après les cancers du poumon et de l'estomac chez l'homme, et après les cancers du sein et du col de l'utérus chez la femme. Cette maladie évolue de façon complexe et, en l'absence de détection et de traitement précoces, elle peut se propager à d'autres parties du corps, notamment le foie et les poumons.

Le groupe à haut risque de contracter la maladie est nLes personnes âgées de 40 ans et plus, en particulier après 50 ans, les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer colorectal, de polypes du côlon, les personnes atteintes d'une maladie inflammatoire chronique de l'intestin et les personnes sédentaires ou obèses...

Ảnh minh họa.
Photo d'illustration.

Le cancer colorectal peut être prévenu par la détection précoce des polypes avant qu'ils ne deviennent cancéreux et leur ablation par endoscopie. Même s'ils évoluent en cancer, ils peuvent encore être guéris s'ils sont détectés et traités rapidement.

Le cancer colorectal à un stade précoce est souvent asymptomatique ou ne présente que des symptômes vagues pouvant être confondus avec ceux d'autres maladies. Pour le détecter précocement, il est important de se faire dépister régulièrement, même en l'absence de symptômes.

Trois méthodes sont couramment utilisées pour dépister le cancer colorectal :

Test de recherche de sang occulte dans les selles

Il s'agit d'un test peu coûteux et simple, présentant une sensibilité de 70 à 80 % pour la détection des tumeurs cancéreuses.Ce test est recommandé chaque année pour détecter les premiers signes de maladie. Il s'agit d'un test simple qui recherche la présence de sang occulte dans les selles, invisible à l'œil nu. Chaque personne reçoit un petit tube à essai de la taille d'un doigt ainsi que des instructions pour prélever un échantillon de selles à domicile. Cet échantillon est ensuite envoyé à un laboratoire pour analyse.

Ce test permet de déterminer la présence ou non de sang occulte dans les selles, mais il ne permet pas de confirmer immédiatement la présence d'un cancer. En effet, la présence de sang dans les selles peut avoir de nombreuses causes, telles que les ulcères gastroduodénaux, les hémorroïdes, les polypes du côlon et le cancer colorectal.

En cas de résultat positif, le patient sera invité à consulter un médecin pour des examens complémentaires afin de déterminer la cause du saignement. Si le saignement est dû à des polypes et à un cancer colorectal, le patient sera orienté vers un traitement rapide pour prévenir l'évolution de la maladie.

Coloscopie

C'est la méthode la plus précise, mais sa mise en œuvre est assez complexe. Le patient doit être à jeun et avoir la diarrhée, car l'endoscopie peut être douloureuse ; une pré-anesthésie est donc souvent nécessaire. Si des polypes sont détectés lors de la coloscopie, le médecin les retirera pendant l'examen.

Coloscopie virtuelle

Le patient doit subir une préparation intestinale et un scanner multidétecteur, à la suite duquel l'ordinateur reconstruit la lumière du côlon. La coloscopie virtuelle permet de détecter la plupart des polypes dans la lumière du côlon. Une fois les polypes détectés par coloscopie virtuelle, une coloscopie réelle est nécessaire pour les retirer.

En fonction des résultats de la recherche, le médecin formule des recommandations concernant le choix de la méthode de dépistage, l'âge de début et l'intervalle entre les dépistages pour les personnes à risque de cancer colorectal.

La coloscopie permet de détecter et de traiter précocement les polypes cancéreux. Photo :MT

Recommandations de dépistage selon l'âge et le groupe à risque

- Groupe à risque moyen :

Personnes asymptomatiques de plus de 40 à 50 ans ou antécédents familiaux de cancer hors du premier degré (parents, frères et sœurs) : test annuel de recherche de sang occulte dans les selles, coloscopie tous les 10 ans, coloscopie virtuelle tous les 5 ans.

- Groupe à haut risque :

Avoir un parent au premier degré atteint d'un cancer du côlon avant l'âge de 45 ans ou deux parents au premier degré atteints d'un cancer : coloscopie tous les 3 ans, en commençant 10 ans avant l'âge du plus jeune parent atteint d'un cancer ou à partir de 40 ans.

Si un parent du premier degré est atteint d'un cancer après l'âge de 45 ans : coloscopie tous les 3 ans, en commençant 10 ans avant l'âge du plus jeune parent atteint d'un cancer ou à partir de 50 ans.

Antécédents personnels de polypes colorectaux : coloscopie un an après la polypectomie si les polypes présentent un risque élevé.

Antécédents personnels de cancer colorectal : coloscopie un an après l’intervention chirurgicale.

Antécédents personnels de cancer de l'ovaire et de cancer de l'endomètre : coloscopie un an après l'intervention chirurgicale.

- Groupe à très haut risque :

Antécédents familiaux de polypose colique : sigmoïdoscopie, tests et conseils génétiques annuels, à partir de 12-14 ans.

Antécédents familiaux de cancer colorectal non polyposique : coloscopie, tests et conseils génétiques débutant 10 ans avant l’âge du plus jeune parent atteint de cancer, effectués périodiquement tous les 2 ans.

Les personnes atteintes de colite ulcéreuse idiopathique devraient subir une coloscopie tous les 2 ans, à partir de 15 ans après le diagnostic.

Il convient de noter que pour que les résultats d'une coloscopie soient valides pendant une durée maximale de 10 ans, comme recommandé, la coloscopie doit être réalisée avec le plus grand soin, le côlon doit être nettoyé de toute trace de selles et observé avec une attention particulière afin de ne pas manquer les petits polypes.

Selon Vnexpress.net
Copier le lien

Journal Nghe An en vedette

Dernier

x
Comment dépister correctement le cancer colorectal
ALIMENTÉ PARUNCMS- UN PRODUIT DENEKO