Le nouveau président ukrainien appelle les États-Unis à adopter une position plus ferme envers la Russie ; la Libye est au bord de la guerre civile
(Baonghean.vn) - La Libye au bord de la guerre civile avec le risque d'une division permanente du pays ; De violentes manifestations à Jakarta ; Le nouveau président ukrainien appelle les États-Unis à être « plus durs » envers la Russie ; La Malaisie renvoie ses déchets aux pays développés... sont les nouvelles marquantes du monde ces dernières 24 heures.
La Libye au bord de la guerre civile avec le risque d'une division permanente du pays
La Libye est au bord de la guerre civile, et les affrontements continuent d'éclater au sud de la capitale Tripoli. Photo : New York Times |
La Libye est au bord de la guerre civile. Les affrontements se poursuivent au sud de la capitale, Tripoli, entre les forces loyales au Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par l'ONU, et l'Armée nationale libyenne (ANL), dirigée par Khalifa Haftar. Des témoins ont rapporté que des tirs d'artillerie lourde étaient audibles dans les banlieues depuis le centre-ville. Les deux camps utilisent diverses armes modernes pour prendre l'avantage dans la lutte pour le contrôle de la Libye.
Des allégations circulent selon lesquelles des puissances étrangères achemineraient des armes vers des factions libyennes afin d'obtenir un avantage concurrentiel dans ce pays d'Afrique du Nord riche en pétrole. Selon des responsables de l'ONU, les Émirats arabes unis et l'Égypte ont fourni du matériel militaire à l'Armée nationale libyenne, qu'ils considèrent comme une force importante dans la lutte contre les extrémistes islamistes en Afrique du Nord. La Turquie et le Qatar, quant à eux, ont également soutenu le Gouvernement d'union nationale libyen. Le risque d'afflux d'armes en Libye suscite des inquiétudes quant à une guerre par procuration prolongée qui pourrait entraîner la Libye vers une désintégration définitive.
De violentes manifestations à Jakarta font plus de 200 morts et blessés
La police arrête des manifestants radicaux. Source : Kompas.com |
Les manifestations à Jakarta ont eu lieu après que la Commission électorale indonésienne a annoncé les résultats du dépouillement des votes, donnant la victoire au président sortant Joko Widodo. Le 22 mai, des milliers de personnes venues des provinces ont afflué vers la capitale Jakarta pour protester contre les résultats des élections générales de 2019. Certains groupes de protestataires ont mené des actions extrêmes, causant des dommages corporels et matériels.
Le gouverneur de Jakarta, Anies Baswedan, a déclaré qu'à 9 heures le 22 mai, 200 victimes avaient été hospitalisées et que six personnes étaient décédées lors de la manifestation qui a eu lieu aujourd'hui à Jakarta, la capitale. La police a organisé une enquête et des autopsies pour déterminer la cause du décès. Les victimes soignées à l'hôpital bénéficieront du soutien de la municipalité.
Le nouveau président ukrainien appelle les États-Unis à être « plus forts » avec la Russie
Le nouveau président ukrainien appelle les États-Unis à se montrer plus fermes envers la Russie. Photo : president.gov.ua |
Après son entrée en fonction, le nouveau président ukrainien Zelenskiy a demandé aux responsables américains d'accroître les sanctions contre la Russie, son « voisin ». « Je souhaite que les États-Unis continuent d'accroître les sanctions contre la Russie », a déclaré le nouveau président Zelenskiy lors d'une réunion avec des parlementaires américains et des responsables de l'administration Trump, dont le secrétaire à l'Énergie Rick Perry. Lors de cette réunion, le président ukrainien a souligné que Washington était « un partenaire fort et très important dans la gestion de l'agression russe ».
En outre, le dirigeant Zelenskiy a également exprimé son espoir que l'Union européenne (UE) continuera d'imposer des sanctions à la Russie lors de discussions avec le commissaire européen à l'énergie Maros Sefcovic.
La Chine affirme que l'interdiction de Huawei par les États-Unis constitue une «intimidation économique»
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi. Photo :Reuters. |
Le ministre chinois des Affaires étrangères a déclaré que les actions des États-Unis contre Huawei constituaient une « intimidation économique » qui entrave le développement du pays. « Le recours à la force par les États-Unis pour réprimer les entreprises privées chinoises, comme Huawei, est un acte typique d'intimidation économique », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi le 22 mai dans un communiqué publié sur le site web du ministère des Affaires étrangères.
Le 15 mai, l'administration Trump a interdit aux entreprises américaines d'utiliser des équipements de télécommunications considérés comme présentant un risque pour la sécurité nationale, une mesure qui semble viser Huawei. Le géant chinois des télécommunications s'est également vu interdire d'acheter des composants américains sans l'approbation de Washington. Les États-Unis soupçonnent que les équipements Huawei pourraient être utilisés à des fins d'espionnage pour le compte du gouvernement chinois et ont exhorté à plusieurs reprises leurs alliés à ne pas utiliser les produits Huawei sur les réseaux 5G.
La Malaisie renvoie ses déchets aux pays développés
Déchets plastiques empilés devant une usine de recyclage illégale à Jenjarom, Kuala Langat, Malaisie, en octobre 2018. Photo :Reuters. |
Yeo Bee Yin, ministre malaisienne de l'Énergie, des Technologies, des Sciences, du Changement climatique et de l'Environnement, a annoncé que les déchets plastiques non recyclables seraient renvoyés aux pays développés. « Les pays développés doivent assumer la responsabilité de leurs envois », a-t-elle déclaré. La ministre Yeo a déclaré que de nombreux types de déchets plastiques envoyés en Malaisie violaient la Convention de Bâle, un traité des Nations Unies sur le commerce et l'élimination des déchets plastiques.
Ce pays d'Asie du Sud-Est est devenu l'an dernier une destination alternative de choix pour les déchets plastiques après que la Chine a interdit les importations, perturbant ainsi le flux de plus de 7 millions de tonnes de déchets plastiques chaque année. Des dizaines d'usines de recyclage ont vu le jour en Malaisie, dont beaucoup ne disposent pas de permis d'exploitation, causant des dommages environnementaux. Une grande partie des déchets plastiques expédiés en Malaisie est contaminée et le plastique de mauvaise qualité provenant des pays développés ne peut être recyclé.