Un sous-marin britannique poursuivi par la Russie juste avant une attaque en Syrie ?

On pense que des sous-marins russes ont poursuivi des sous-marins britanniques avant des frappes aériennes sur la Syrie en mer Méditerranée.

Selon le journal britannique Express, les équipages de sous-marins britanniques se sont sentis contraints à un jeu mortel du chat et de la souris lorsqu'ils ont été poursuivis par deux sous-marins russes de classe Kilo, soutenus par deux frégates et un avion anti-sous-marin, en mer Méditerranée, juste avant que la coalition américano-britannique-française ne lance des frappes aériennes sur la Syrie.
Le sous-marin britannique poursuivi était un sous-marin nucléaire de classe Astute. Les forces russes l'auraient suivi pendant plusieurs jours alors qu'il entrait dans la zone de frappe de la Syrie. Le sous-marin britannique a passé plusieurs jours à tenter d'éviter d'être suivi par les Russes.

La marine américaine a ensuite déployé un avion de patrouille polyvalent P-8A Poseidon pour traquer le sous-marin russe et protéger ses alliés. Le ministère russe de la Défense n'a pas encore commenté cette information.

Le sous-marin britannique aurait passé des jours à essayer de se débarrasser du sous-marin russe.

Les sous-marins de classe Kilo sont parmi les plus dangereux de l’arsenal de Poutine.

Le sous-marin russe du projet 636 Varshavyanka (classe Kilo) peut transporter de nombreuses torpilles et missiles de croisière et est considéré par l'armée britannique comme une « menace importante ».

Parallèlement, la classe Astute est le dernier projet de sous-marin nucléaire d'attaque britannique, conçu pour effectuer des missions d'attaque offshore.

Bien que les marines russe et britannique se suivent régulièrement en Méditerranée, il s'agit de la première poursuite publique entre sous-marins des deux pays, et elle survient dans un contexte de tensions accrues entre Moscou et Londres.

Le 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont tiré 103 missiles sur des installations en Syrie en réponse aux accusations selon lesquelles la Syrie aurait utilisé des armes chimiques contre des civils au début du mois.

La Russie, la Syrie et l'Iran ont condamné l'action américaine, mais un projet de résolution condamnant l'attaque présenté par la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU a été rejeté.