L’Espagne est déterminée à empêcher M. Puigdemont de rentrer chez lui.
Le gouvernement espagnol a déclaré qu'il ferait tout son possible pour empêcher l'ancien dirigeant catalan de revenir secrètement en Espagne.
Dans une déclaration à la presse espagnole mardi après-midi (23 janvier), le ministre espagnol de l'Intérieur, Juan Ignacio Zoido, a annoncé que les forces de sécurité espagnoles étaient déployées partout pour empêcher M. Carles Puigdemont de rentrer secrètement au pays, que ce soit par avion, par mer ou même dans le coffre d'une voiture.
Carles Puigdemont est actuellement poursuivi par le gouvernement espagnol pour rébellion, sécession et détournement de fonds. Depuis fin octobre 2017, M. Puigdemont vit en exil en Belgique.
M. Carles Puigdemont, président de la Catalogne, au parlement régional, le 7 septembre 2017. Photo : Reuters |
Cependant, cette nomination a rencontré une forte opposition du gouvernement espagnol, arguant que M. Puigdemont ne pouvait être chef du gouvernement catalan s'il était absent de la région. Le problème principal est que si M. Puigdemont retournait en Espagne, il serait immédiatement arrêté, car le mandat d'arrêt d'octobre 2017 était toujours en vigueur.
Cette impasse a forcé le Parlement catalan à tenir une discussion ouverte sur la nomination du chef du gouvernement exécutif catalan le 31 janvier, mais le format reste controversé.
Pendant ce temps, le gouvernement espagnol reste intransigeant, déclarant que soit M. Puigdemont rentrera chez lui et se rendra, soit un autre candidat sera choisi comme dirigeant de la région de Catalogne.