L'Espagne craint la « malédiction » de perdre contre la Russie ce soir
Les Espagnols craignent que la « malédiction » d'affronter des équipes à domicile ne les fasse regretter une fois de plus et quitter prématurément le match des huitièmes de finale de la Coupe du monde 2018 contre la Russie à 21 heures ce soir, le 1er juillet.
Malgré une performance peu convaincante, l'Espagne reste en tête du groupe B avec 5 points, grâce à une meilleure différence de buts que le Portugal. Cela signifie que la Roja affrontera la Russie, pays hôte, en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2018.
De Gea n'a pas réussi à inspirer confiance après trois matchs de phase de groupes. Il sera néanmoins titulaire lors du match contre la Russie. |
En plus de leur performance sur le terrain qui inquiète les médias et les supporters du pays, Hierro et son équipe font également face à... un obstacle inquiétant : la malédiction de la Coupe du Monde : affronter le pays hôte !
Le match de ce soir contre la Russie au stade Loujniki sera la quatrième fois que l'Espagne affrontera des équipes à domicile, après avoir perdu les trois précédentes !
Le capitaine Hierro est aujourd'hui aussi celui qui faisait partie de l'équipe des Bulls qui a perdu 3-5 contre la Corée du Sud aux tirs au but en quarts de finale de la Coupe du monde 2002, avec une controverse sur l'arbitre.
De plus, l'Espagne a perdu contre l'Italie, pays hôte, en quarts de finale en 1934. Puis, en 1950, l'équipe a également perdu contre le Brésil sur un score oubliable de 1-6.
Le capitaine Hierro espère effacer la « malédiction de la défaite » pour son équipe. |
C'est maintenant au tour de la Russie, un adversaire dont la performance en phase de groupes a été encore plus impressionnante que celle de l'Espagne, qui a obtenu son billet tôt après deux victoires (5-0 contre l'Arabie saoudite et 3-1 contre l'Égypte), avant de perdre 0-3 contre l'Uruguay dans le dernier match pour la première et la deuxième place du groupe.
Pendant ce temps, l'Espagne a fait match nul 3-3 avec le Portugal, puis a battu de justesse l'Iran 1-0 et a dû attendre la dernière minute pour décrocher officiellement son billet grâce à la VAR reconnaissant le but d'Iago Aspas (nul 2-2 avec le Maroc).
Hierro a admis que l'Espagne devait progresser pour affronter la Russie, une équipe à l'esprit détendu et bénéficiant d'un large public dans les tribunes. Désormais sélectionneur, l'ancien joueur espère effacer la « malchance » de l'Espagne, qui a perdu contre le pays hôte.