Téhéran dément les informations selon lesquelles des officiers iraniens utiliseraient des S-300 en Syrie.
L'armée syrienne dispose de suffisamment de compétences pour contrôler les systèmes de missiles de défense aérienne russes S-300 et n'a pas besoin d'aide extérieure, a déclaré à Sputnik le général du Corps des gardiens de la révolution iranienne Ismail Kausari.
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La livraison des S-300 constitue la réponse de la Russie au crash tragique de l'avion russe Il-20 dans le ciel syrien. Moscou tient Israël pour responsable des frappes aériennes en Syrie. Début octobre, le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que quatre systèmes S-300 avaient été livrés à la République arabe syrienne (RAS) et que les troupes locales seraient formées à leur utilisation dans trois mois.
Plus tôt, le portail d'information israélien DEBKAfile, citant une certaine source, avait déclaré que des spécialistes iraniens exploiteraient les complexes S-300 qui ont été livrés à la Syrie.
L'annonce du portail d'information israélien est une pure invention. L'armée syrienne possède les compétences et les capacités nécessaires pour exploiter elle-même le complexe S-300. La Syrie n'a pas besoin d'aide pour gérer et exploiter ce complexe, a déclaré Kausari.
« Bien sûr, les Syriens ont une coopération étroite avec la Russie, qui leur a fourni ces complexes », a-t-il ajouté.
Kausari a rappelé que pendant la guerre avec l'Irak, certains officiers iraniens avaient été envoyés en Syrie pour suivre une formation au tir de missiles.
« Les Syriens ont plus d'expérience que les Iraniens dans l'utilisation des armes russes, et celles-ci leur ont été précédemment transférées par l'Union soviétique », a noté le général militaire.