La Thaïlande révoque le passeport de l'ancienne Première ministre Yingluck

Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a déclaré que la révocation du passeport d'Yingluck Shinawatra pourrait aider la police à ramener l'ancien Premier ministre dans le pays pour qu'il soit jugé.

L'ancienne Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra. Photo : AFP.

"Tous les passeports de Mme Yingluck ont ​​été révoqués", a déclaré le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Don Pramudwinai, cité par l'AFP, aux journalistes à Bangkok le 31 octobre.

Fin septembre, le ministère des Affaires étrangères du pays a reçu une demande de la part du Bureau de la police royale visant à révoquer le passeport de l'ancienne Première ministre afin de la ramener prochainement au pays.

Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, la Thaïlande a révoqué quatre passeports au nom de Mme Yingluck, dont deux passeports ordinaires et deux passeports diplomatiques. Cette décision contribuera à limiter les déplacements de Mme Yingluck.

L'ancienne Première ministre aurait quitté la Thaïlande le 23 août. Selon les médias occidentaux, Mme Yingluck se trouverait peut-être à Dubaï ou à Londres et aurait l'intention de demander l'asile politique.

Les autorités thaïlandaises ont contacté l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) pour coordonner la recherche de l'ancien Premier ministre, mais n'ont pas encore été en mesure de déterminer où se trouve Yingluck.

« Aucun pays n'a répondu ou n'a dit savoir où se trouve Yingluck », a déclaré le général Srivara Ransibrahmanakul, commandant adjoint de la police royale thaïlandaise.

« Je ne sais pas où se trouve Yingluck maintenant et j'ai seulement entendu dire qu'elle se trouvait au Royaume-Uni, mais je ne sais pas exactement dans quelle ville », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Pramudwinai.

Fin septembre, la Cour suprême thaïlandaise a jugé par contumace l'ancienne Première ministre Yingluck Shinawatra, accusée de mauvaise gestion d'un programme de subventions aux agriculteurs pour le riz, entraînant des pertes budgétaires. Yingluck aurait pris la fuite juste avant le procès.

Selon VNE