Le succès de la Russie en Syrie oblige l'Amérique à écouter
Pour la première fois depuis la guerre en Afghanistan, l'armée russe est entrée en confrontation avec les forces rebelles entraînées par la CIA, écrit le New York Times.
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Illustration : Spoutnik. |
Mais si à cette époque ces forces dominaient l’Afghanistan, aujourd’hui en Syrie la situation est inversée.
Le NYT note qu'il y a un an, sous la pression des militants, l'armée syrienne a été contrainte d'abandonner ses positions. Les rebelles attaquants ont bénéficié du soutien de la CIA et de missiles antichars. Puis, avec l'arrivée des Russes, les rebelles ont commencé à battre en retraite.
En réponse aux activités militaires de la Russie, la CIA a accru son soutien aux militants, mais cela n’a pas donné les résultats escomptés.
« La Russie a gagné », a déclaré le politologue Michael Kofman du Woodrow Wilson International Center, cité par le NYT.
Le NYT note que la stratégie réussie de Moscou dans la région contraint désormais l'administration Obama à établir un dialogue avec le président Vladimir Poutine. Cette stratégie va à l'encontre des récentes menaces d'isolement de la Fédération de Russie, privant ainsi la Russie de toute capacité d'influence sur la politique internationale.
« M. Poutine a atteint plusieurs objectifs importants : soutenir le gouvernement Assad, maintenir l’accès aux bases navales en Méditerranée et utiliser la Syrie comme terrain d’essai pour les technologies russes avancées », conclut l’article.
Selon Spoutnik