Supprimer les lacunes dans la mise en œuvre de la politique d’assurance maladie pour les pauvres et les quasi-pauvres

December 9, 2011 14:53

(Baonghean) -M. Nguyen Chi Tuyen - Directeur adjoint de l'assurance sociale Nghe An :En réalité, des abus persistent dans le processus d'évaluation des personnes pauvres et en situation de quasi-pauvreté, comme l'ont révélé les inspections et les contrôles menés sur le terrain : certaines familles, même avec des maisons et des motos, sont pourtant considérées comme pauvres ; à l'inverse, des familles en grande difficulté, qui devraient être considérées comme pauvres, ne le sont pas ; des abus consistent à emprunter des cartes de crédit aux personnes pauvres et en situation de quasi-pauvreté pour bénéficier d'une assurance maladie. On observe également une mentalité qui consiste à aller chez le médecin pour obtenir des médicaments, même en l'absence de maladie ou de douleur, uniquement pour son propre bien-être. Les infrastructures et le personnel médical, notamment au niveau local, sont encore insuffisants ; dans certaines localités, le poste de santé communal ne dispose que d'un seul lit.

À mon avis, pour résoudre les problèmes susmentionnés, il est nécessaire de promouvoir la promotion et la diffusion des politiques et régimes d'assurance maladie, en premier lieu afin de mieux sensibiliser la population à ses droits et responsabilités ; parallèlement, il est nécessaire de renforcer la responsabilité des autorités à tous les niveaux et secteurs dans l'examen et l'évaluation précise des dossiers, afin de garantir que 100 % des personnes pauvres et en situation de précarité jouissent de leurs droits légitimes. Les fonds restants du fonds d'assurance maladie destinés aux personnes pauvres et en situation de précarité devraient être consacrés chaque année à une politique de soutien à chaque région, localité et établissement clé afin d'améliorer les installations et les équipements destinés à la population. Le Conseil populaire provincial doit veiller à nommer un responsable spécialisé pour superviser le secteur de l'assurance maladie au niveau communal, en particulier dans le contexte de la transition vers l'assurance maladie universelle, indispensable pour résoudre les problèmes et les difficultés rencontrés par le passé.

M. Bui Nguyen Lan - Directeur du Département du Travail, des Invalides et des Affaires Sociales :Dans certaines régions, la gestion et la délivrance des cartes aux personnes pauvres et en situation de précarité restent lentes et inexactes, ce qui porte atteinte aux droits des bénéficiaires. Certains problèmes liés aux examens et traitements médicaux, à la qualité et au prix des médicaments suscitent des inquiétudes et ne répondent pas aux attentes de la population.

Les services fonctionnels du secteur continueront de suivre les corrections, garantissant ainsi les droits des personnes. Cependant, la responsabilité principale incombe toujours aux communes et aux hameaux de garantir l'exactitude de l'évaluation des ménages pauvres et quasi-pauvres, tandis que le district est chargé d'encourager et d'orienter la délivrance des cartes d'assurance maladie vers les personnes concernées. Il s'agit également d'une solution pour éradiquer la faim et réduire la pauvreté au niveau local, en aidant les ménages pauvres et quasi-pauvres à bénéficier de soins de santé de base gratuits. Par ailleurs, afin d'éviter les lenteurs de délivrance et autres facteurs négatifs, la durée d'utilisation des cartes d'assurance maladie devrait être portée à 24 mois, et non plus annuellement comme c'est le cas actuellement.

M. Bui Dinh Long - Directeur adjoint du Département de la Santé :Les procédures administratives relatives aux examens et traitements médicaux dans le cadre de l'assurance maladie en général, et pour les personnes pauvres et quasi-pauvres en particulier, sont très complexes. De plus, comme ces personnes ne consultent souvent les établissements médicaux que lorsqu'elles sont gravement malades, le coût des traitements est élevé, notamment pour des pathologies spécifiques telles que la dialyse, la filtration sanguine ou les maladies chroniques. Or, les revenus de ces personnes étant faibles, il est difficile de financer une quote-part de 5 % pour les personnes pauvres et de 20 % pour les personnes quasi-pauvres. L'État doit donc s'efforcer d'exempter les personnes pauvres de certaines de ces pathologies, afin d'éviter que les personnes déjà pauvres ne s'appauvrissent encore davantage et que les personnes quasi-pauvres ne le deviennent.


La Cité des Fleurs -prendre note

Journal Nghe An en vedette

Dernier

Supprimer les lacunes dans la mise en œuvre de la politique d’assurance maladie pour les pauvres et les quasi-pauvres
ALIMENTÉ PARUNCMS- UN PRODUIT DENEKO