Discussion de la loi sur l'expertise judiciaire et de la loi sur la diffusion et l'éducation du droit
(Baonghean) Le matin du 29 mai, l'Assemblée nationale a tenu une séance plénière afin d'examiner plusieurs points du projet de loi sur l'expertise judiciaire, sujets à des avis divergents. C'est ce projet de loi que l'Assemblée nationale approuvera lors de cette séance.
Selon le rapport d'explication et d'acceptation de la révision présenté par le membre du Comité permanent de l'Assemblée nationale (NASC), président du Comité judiciaire de l'Assemblée nationale, Nguyen Van Hien, il existe encore des opinions divergentes sur un certain nombre de contenus du projet de loi sur l'expertise judiciaire concernant : la portée de la réglementation ; le droit des plaideurs à demander directement une expertise judiciaire ; les organismes publics d'expertise judiciaire ; les organismes non publics d'expertise judiciaire ; la réévaluation et l'évaluation du Conseil.
Lors de leurs discussions, les délégués de l'Assemblée nationale ont souligné la nécessité de promulguer la loi sur l'expertise judiciaire et ont globalement approuvé les explications et l'approbation du Comité permanent de l'Assemblée nationale. Le principal sujet qui les a intéressés et commentés lors de la réunion concernait l'organisation de l'expertise judiciaire provinciale. Lorsque cette réglementation a été soumise à la discussion lors de la deuxième session, deux avis divergeaient :
Premièrement, il faut se concentrer sur les activités d'expertise médico-légale dans le secteur de la santé afin de garantir leur objectivité et leur professionnalisme. Deuxièmement, il faut maintenir la réglementation en vigueur. Selon la Commission permanente de l'Assemblée nationale, il s'agit de l'innovation la plus fondamentale du projet de loi sur l'expertise judiciaire soumis par le gouvernement à l'Assemblée nationale. Cependant, l'innovation du modèle d'organisation de l'expertise médico-légale au niveau provincial doit tenir compte des conditions réelles et évaluer les avantages et les inconvénients de chaque option.
De nombreux avis ont suggéré de conserver la réglementation actuelle sur la structure organisationnelle de l'examen médico-légal au niveau provincial et de l'améliorer dans une direction plus formelle et moderne, car grâce à de nombreuses années de pratique, l'équipe d'examinateurs médico-légaux du Département des techniques criminelles de la police provinciale effectue principalement des examens d'autopsie et s'occupe rapidement du traitement des cas de violations de la vie humaine.
Cependant, certains estiment que concentrer les activités d'expertise médico-légale sur les organismes d'expertise médico-légale relevant du secteur de la santé répondrait en partie aux exigences des réformes administratives et judiciaires, visant à réduire le nombre de points focaux et à garantir le respect de la nature de la gestion professionnelle, l'expertise médico-légale étant une discipline médicale relevant de la compétence du ministère de la Santé. Cela crée également les conditions permettant au gouvernement de concentrer ses investissements dans les ressources humaines et les infrastructures du système d'expertise médico-légale, comblant ainsi les lacunes actuelles.
En plus du contenu ci-dessus, les délégués ont également apporté de nombreuses opinions autour de trois groupes de questions : le droit du plaideur à demander directement une évaluation judiciaire ; l'organisme d'évaluation judiciaire non public ; l'évaluation supplémentaire, la réévaluation et l'évaluation du conseil.
Poursuivant leurs travaux, les députés ont débattu, dans l'après-midi du 29 mai, de plusieurs points du projet de loi sur la diffusion et l'enseignement du droit, avec des avis divergents. Selon le programme, ce projet sera également voté et approuvé par l'Assemblée nationale lors de cette session.
Le rapport du Comité permanent de l'Assemblée nationale expliquant, recevant et révisant le projet de loi sur la diffusion et l'éducation du droit présenté par le président du Comité des lois de l'Assemblée nationale, Phan Trung Ly, a soulevé les principaux contenus du projet, notamment la portée de la réglementation ; la socialisation de la diffusion et de l'éducation du droit ; le conseil de coordination de la diffusion et de l'éducation du droit ; la Journée du droit ; le contenu et la forme de la diffusion et de l'éducation du droit...
Lors de la séance de discussion, la majorité des députés de l'Assemblée nationale ont approuvé de nombreux éléments du projet de loi, réglementant le contenu et la forme de diffusion et d'éducation du droit ; le droit à l'information sur le droit et la responsabilité des citoyens d'apprendre et d'étudier le droit ; les responsabilités des organismes, organisations et individus compétents et les conditions pour assurer le travail de diffusion et d'éducation du droit.
Au terme des discussions, de nombreux délégués ont approuvé la création d'un Conseil de coordination pour la diffusion et l'enseignement du droit dans le projet de loi. Cette mesure est nécessaire car, dans la pratique, cette structure a permis d'orienter efficacement la mise en œuvre des activités de diffusion et d'enseignement du droit. Cependant, certains estiment qu'il est nécessaire de préciser les fonctions, les missions, les pouvoirs et la structure organisationnelle de ce Conseil.
En ce qui concerne le contenu des dispositions relatives à la Journée du droit (article 8), après discussion, de nombreuses opinions ont concordé avec les dispositions du projet de loi sur la Journée du droit de la République socialiste du Vietnam.
À ce propos, la Commission permanente de l'Assemblée nationale estime qu'outre les citoyens, il existe des groupes cibles moins susceptibles ou disposant de conditions d'accès au droit, ou qui ont besoin d'être sensibilisés au respect de la loi pour modifier leurs comportements. Il est donc nécessaire d'identifier clairement des cibles spécifiques pour la diffusion et l'éducation au droit.
Lors de la séance de discussion, les députés de l'Assemblée nationale ont donné leur avis sur les questions suivantes : sujets de diffusion et d'éducation juridiques ; éducation juridique dans les écoles et autres établissements d'enseignement du système éducatif national ; responsabilités des agences, organisations et individus dans la diffusion et l'éducation au droit ; journalistes juridiques et propagandistes juridiques...
MQ (Général)