Changer de modèle pour rendre la lutte contre la corruption plus efficace

June 4, 2012 18:14

(Baonghean) - Après la conclusion de la 5e Conférence centrale (11e mandat), le Comité exécutif central a publié un avis de conclusion sur 4 questions : résumer, amender et compléter la Constitution de 1992 ; le droit et la politique foncières ; le travail de lutte contre la corruption et de prévention du gaspillage ; et enfin, la question de la politique sociale et des salaires jusqu'en 2020.

(Baonghean) - Après la conclusion de la 5e Conférence centrale (11e mandat), le Comité exécutif central a publié un avis de conclusion sur 4 questions : résumer, amender et compléter la Constitution de 1992 ; le droit et la politique foncières ; le travail de lutte contre la corruption et de prévention du gaspillage ; et enfin, la question de la politique sociale et des salaires jusqu'en 2020.


Lors de la 5e Conférence centrale (11e mandat), outre l'évaluation des résultats de cinq années de mise en œuvre de la Loi anti-corruption (PCTN), qui a connu des avancées positives, le Comité exécutif central a également admis ouvertement que la lutte contre la corruption n'était pas encore à la hauteur des attentes. Par conséquent, le Bureau politique et le Comité exécutif central ont, après discussion, pris deux décisions : la création du Comité central de pilotage de la PCTN, placé sous l'autorité du Bureau politique et dirigé par le Secrétaire général ; la reconstitution du Comité central des affaires intérieures, qui remplirait les fonctions de comité du Parti et serait simultanément l'organe permanent du Comité central de pilotage de la PCTN ; la suppression de la création de comités provinciaux et municipaux de pilotage de la PCTN ; la responsabilité des comités provinciaux et municipaux de piloter directement les travaux de la PCTN.


Avec la conclusion ci-dessus, fondamentalement, la tâche de lutte contre la corruption et le gaspillage ne changera pas beaucoup (elle sera même renforcée), mais la responsabilité sera transférée du gouvernement (Premier ministre, président des comités populaires à tous les niveaux en tant que chef du comité directeur) à l'agence du Parti (secrétaire général et secrétaire des comités provinciaux et municipaux du Parti).


Cela a également suscité des inquiétudes quant à la nécessité pour le Parti de lutter directement contre la corruption, de se justifier ou de se substituer aux autorités. Or, conformément à son rôle constitutionnel, le Parti dirige directement et intégralement la société. En matière de lutte contre la corruption, le Parti n'agit pas en son nom, mais dirige directement la mise en œuvre de la mission par une force spécialisée dotée de l'autorité et des capacités nécessaires.


On peut dire que lorsque cette information a été relayée, nombreux étaient ceux qui se demandaient si ces changements permettraient de poursuivre la lutte contre la corruption et quelle serait la détermination de notre Parti à lutter contre la corruption et le gaspillage pendant cette période. À cette occasion, nous avons discuté avec des membres du Comité directeur provincial de lutte contre la corruption et avons appris que : « Tout d'abord, il convient de confirmer que la détermination du Parti dans la lutte contre la corruption n'a pas changé. Cependant, pour que la lutte contre la corruption soit plus efficace, des changements dans la méthode d'organisation doivent être apportés. Ce changement vise à organiser ce travail de manière plus systématique et plus sérieuse, conformément à la résolution 4 du Comité central, dont la résolution 5 (11e mandat) constitue la prochaine étape. »


La modification du modèle de l'agence permanente du Comité de pilotage de la lutte contre la corruption s'explique par le fait que, grâce à la mise en œuvre effective de la loi anticorruption et aux échanges et discussions, les délégués ont tous pris conscience que confier la présidence du Comité de pilotage de la lutte contre la corruption au Premier ministre (au niveau central) ou au président du Comité populaire provincial (au niveau provincial) présentait, outre ses avantages, des limites et une certaine instabilité. En effet, les agences de gestion de l'État, qui détiennent des ressources (actifs, projets, finances, etc.), sont sujettes à la corruption, mais bénéficient d'un droit d'inspection et d'enquête en matière de lutte contre la corruption. Cette situation conduit à une situation où « jouer au football et dénoncer » a quelque peu réduit l'indépendance et la transparence de la lutte anticorruption.


La deuxième raison du changement est que le modèle de création de comités directeurs de lutte contre la corruption à tous les niveaux, après une période de mise en œuvre, n'a pas pu jouer le rôle escompté. Le Bureau des comités directeurs de lutte contre la corruption à tous les niveaux ne joue qu'un rôle permanent de synthèse et de suivi des affaires de corruption et de gaspillage ; il n'a ni l'autorité ni la capacité de mener des enquêtes et des poursuites. Les enquêtes, les poursuites et les procès relatifs aux crimes de corruption et de gaspillage sont menés par le parquet.


Au niveau provincial, la question se pose de savoir comment, compte tenu des changements organisationnels susmentionnés, la lutte contre la corruption sera menée à l'avenir. Les recherches montrent que les exigences et les missions en matière de prévention de la corruption resteront inchangées et continueront d'être renforcées. Après l'annonce des conclusions de la 5e Conférence centrale, le Bureau politique décidera prochainement de créer le Comité central de pilotage pour la prévention de la corruption, doté de règles plus précises concernant sa composition et son fonctionnement. Par la suite, conformément aux directives du Bureau politique, les comités provinciaux et municipaux du Parti, sous la direction directe du secrétaire, piloteront la refonte du modèle, des missions et de la composition de l'agence spécialisée pour la prévention de la corruption, ainsi que le rétablissement du Comité des affaires intérieures sous l'autorité du Comité provincial du Parti.


Le représentant du Bureau du Comité de pilotage provincial de lutte contre la corruption a déclaré : Sur la base des conclusions de la Résolution 5 du Comité central, dans les temps à venir, parallèlement à la promulgation des réglementations visant à transformer le modèle organisationnel du niveau central au niveau local, la tâche de lutte contre la corruption continuera à être renforcée ; même avec de nouveaux points tels que l'esprit des Résolutions 4 et 5 du Comité central (11e mandat) énoncé, les masses et la presse auront un rôle de plus en plus grand dans la lutte contre la corruption.


Nguyen Hai

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