Le directeur et sept membres de sa famille se sont inscrits pour faire don d'organes.

Thi Tran March 1, 2018 14:59

Avec le concept « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir », M. Thinh, ses frères et sœurs et ses enfants se sont inscrits pour donner tous leurs organes.

Maître Pham Phuc Thinh est actuellement directeur d'un établissement scolaire international à Hô-Chi-Minh-Ville. À propos de sa décision de donner ses organes, cet enseignant de 54 ans a raconté qu'il y a sept ans, alors que toute la famille dînait, ils ont regardé par hasard une émission télévisée en hommage aux donneurs d'organes qui ont sauvé la vie de patients. À ce moment-là, toute la famille, des adultes aux enfants, a entamé une discussion enthousiaste et a finalement décidé de faire don de ses organes après sa mort.

Le professeur Pham Phuc Thinh (deuxième à partir de la droite) avec ses élèves. Photo :TT.

Depuis l'enfance, nos parents nous ont appris qu'il faut donner sans rien attendre en retour. Nous avons la chance d'avoir les yeux brillants et un cœur sain. Après notre mort, nous ne pourrons plus profiter de ces bienfaits, alors pourquoi ne pas les partager avec les moins fortunés ?, a partagé M. Thinh.

Ce soir-là, après le dîner, les dix membres de la famille de M. Thinh ont accepté de s'inscrire pour donner leurs organes à l'hôpital Cho Ray. Après cela, toute la famille a soigneusement étudié les conditions d'admission au don d'organes, mais seules huit personnes remplissaient les critères, et les deux aînés de M. Thinh avaient tous deux dépassé la limite d'âge (plus de 60 ans).

M. Thinh a fait part de son intention de donner ses organes à sa mère, qui lui a témoigné un soutien indéfectible. Ayant souffert de la perte de son mari, emporté par une leucémie, sans pouvoir trouver de donneur de moelle osseuse, cette femme de 80 ans comprenait parfaitement l'importance et la noblesse du destin que ses enfants et petits-enfants allaient accomplir.

Les frères et sœurs de M. Thinh ainsi que ses enfants se sont tous inscrits pour donner leurs organes. Photo :TT.

Le plus grand défi pour M. Thinh fut de convaincre sa femme. Celle-ci croyait qu'il fallait mourir avec son corps intact pour se réincarner ; elle refusait donc que son mari et ses enfants donnent des parties de leur corps. M. Thinh passa une journée à lui expliquer ses souhaits.

« Lorsque les gens meurent, ils ne peuvent rien emporter avec eux dans l'au-delà. Savoir que leur cœur ou leur rein est utilisé par quelqu'un signifie que leurs proches existent encore et que la vie continue. Il n'y a rien de plus heureux », a déclaré M. Thinh. L'émotion du professeur a touché sa femme, qui a acquiescé d'un signe de tête pour soutenir la décision de son mari.

M. Thinh a deux enfants, un garçon et une fille, qui souhaitent tous deux accompagner leur père pour s'inscrire au don d'organes. Ils ont convenu de choisir un jour pour se rendre à l'hôpital Cho Ray afin de finaliser la procédure d'inscription. À l'Unité de coordination des transplantations d'organes humains, M. Thinh et ses enfants ont coché sur le formulaire d'inscription dix cases correspondant à dix organes qui seraient donnés après leur décès.

Le fils et la fille de M. Thinh se sont également inscrits pour donner leurs organes. Photo :TT.

Depuis son inscription au don d'organes, M. Thinh a toujours conseillé à ses enfants d'avoir cette carte sur eux, ainsi que leurs cartes d'identité et autres documents personnels importants. « En cas d'incident mettant leur vie en danger, cette carte permettra aux services d'urgence d'identifier la personne inscrite au don d'organes. Ils préviendront l'Unité de coordination des transplantations d'organes humains afin qu'elle puisse recevoir, conserver le corps et procéder à la transplantation au patient dans les meilleurs délais », a expliqué l'enseignant.

La fille de M. Thinh, Pham Nguyen Nhu Minh, 22 ans, étudiante en quatrième année à la Faculté de pharmacie de l'Université Nguyen Tat Thanh, est très fière de sa carte d'enregistrement pour don d'organes à son nom. De temps en temps, elle la montre à tout le monde, affirmant que c'est « un bien rare que tout le monde ne possède pas ». M. Thinh enseigne également à ses enfants à adopter une alimentation saine, à ne pas fumer ni boire d'alcool, et à pratiquer une activité physique régulière pour rester en bonne santé. Cette habitude est non seulement bénéfique pour soi, mais aussi indispensable pour préserver la santé de ses organes avant de les donner.

M. Thinh a également appelé certains amis et collègues à faire un geste noble de don d'organes. Le directeur a confié : « Je crois que si chacun sait partager et donner sans rien attendre en retour, la moralité sociale s'en trouvera améliorée. Plus les dons d'organes seront nombreux, plus de patients seront sauvés. Ainsi, notre mort ne sera pas la fin. »

Selon vnexpress.net
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