Monde 24/7 : Le Moyen-Orient s'échauffe à nouveau, le dialogue entre les États-Unis et la Corée du Nord risque-t-il de se retrouver dans une impasse ?

L'Amérique provoque des querelles entre ses voisins

Des Palestiniens manifestent près de la barrière frontalière avec Israël, le 14 mai. Photo : Getty

Suite à la décision de transférer leur mission diplomatique de Tel-Aviv à Jérusalem le 6 décembre 2017, les États-Unis ont inauguré leur ambassade à Jérusalem le 14 mai, déclenchant un violent conflit entre Palestiniens et Israéliens. À Gaza, selon les premières statistiques, au moins 55 Palestiniens ont été tués par les forces de sécurité israéliennes, ce qui en fait la journée la plus meurtrière depuis la fin de la guerre dans cette zone en 2014.

Pendant deux jours (14 et 15 mai), plus de 40 000 Palestiniens de la bande de Gaza ont participé à une émeute « sans précédent » le long de la barrière de sécurité à la frontière entre Gaza et Israël, pour protester contre la décision américaine de déplacer son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem.

Puis, dans la nuit du 16 mai et au petit matin du 17 mai, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont annoncé avoir mené une série de frappes aériennes contre des « cibles terroristes » du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, en représailles aux tirs de balles, apparemment tirés de l’autre côté de la frontière, qui ont touché plusieurs maisons de la ville israélienne de Sderot.

Face à ces développements, la Turquie a retiré son ambassadeur d’Israël et la Palestine a également retiré son représentant diplomatique de Washington, aggravant encore les tensions diplomatiques entre les parties, approfondissant les divisions et les fossés sur la scène internationale.

Le sommet entre les États-Unis et la Corée du Nord est-il sur le point de se terminer dans une impasse ?

Le président américain Donald Trump (à droite) et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Photo : BBC

Face à la réaction de l'opinion publique, Pyongyang a annoncé le 16 mai qu'il ne participerait pas aux pourparlers de haut niveau avec Séoul, exprimant ainsi sa position concernant les exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud. « Cet exercice militaire de grande envergure, à l'échelle coréenne, qui nous vise, constitue une contestation manifeste de la déclaration de Panmunjom et une provocation militaire délibérée, malgré les évolutions positives sur la péninsule coréenne. Nous n'avons d'autre choix que de reporter les pourparlers de haut niveau entre la Corée du Nord et la Corée du Sud », a déclaré l'agence de presse centrale du pays, KCNA.

La Corée du Nord n'a pas arrêté là et a également menacé d'annuler le sommet entre Kim Jong-un et Donald Trump, prévu à Singapour le 12 juin. La Maison-Bleue a immédiatement exprimé ses « regrets » face à cette décision inattendue de la Corée du Nord et a affirmé qu'elle s'efforcerait de servir d'intermédiaire pour rapprocher les parties et faire en sorte que le sommet entre les États-Unis et la Corée du Nord ne soit pas interrompu.

Accident d'avion tragique à Cuba

Les autorités travaillent sur les lieux d'un accident d'avion à Cuba. Photo : EPA

Selon l'agence TASS, le Conseil d'État cubain a décrété le 19 mai un deuil national en mémoire des victimes du crash du Boeing 737 près de La Havane. L'agence précise : « Suite à l'accident aérien du 18 mai, le Conseil d'État a officiellement décrété un deuil national du 19 mai à 6 h au 21 mai à minuit », et les drapeaux seront mis en berne dans tout le pays pendant cette période.

L'agence de presse RT avait précédemment rapporté que plus de 100 personnes avaient été tuées et trois autres avaient survécu, mais étaient dans un état critique, après le crash du Boeing 737, loué par la compagnie cubaine Cubana de Aviacion à la compagnie mexicaine Global Air, peu après son décollage, alors qu'il effectuait un vol entre la capitale cubaine et Holguín, dans l'est du pays. Des témoins ont confirmé que l'avion avait tenté de regagner l'aéroport après le décollage et avait heurté une ligne électrique.

Seuls quatre des passagers ont été retrouvés vivants sur place, mais un homme est décédé lors de son transport aux urgences. Les trois femmes survivantes sont dans un état critique et sont sous étroite surveillance à l'hôpital Calixto Garcia.

Les autorités cubaines ont ouvert une enquête sur les causes du crash, mais n'ont pas encore émis d'hypothèse officielle. L'une des deux boîtes noires de l'avion a été retrouvée « en bon état » et Cuba espère retrouver la seconde prochainement. Il s'agit du deuxième bilan le plus lourd de l'histoire de l'aviation civile cubaine, après celui de septembre 1989, qui avait coûté la vie aux 126 passagers et membres d'équipage, ainsi qu'aux 24 personnes au sol.

Attentats à la bombe en Indonésie

La scène de l'attentat contre une église de Surabaya. Photo : BBC

L'Indonésie a récemment été confrontée à une série d'attentats suicides et d'attaques terroristes : trois attaques contre trois églises à Surabaya le 13 mai, faisant des dizaines de victimes ; une explosion de bombe dans un appartement de la ville de Sidoarjo, à 34 km de Surabaya, tuant deux personnes et blessant trois enfants dans la nuit du 13 mai ; un attentat à la bombe contre le siège de la police de la ville de Surabaya le matin du 14 mai, blessant 16 personnes ; une attaque à la voiture piégée et à l'arme blanche contre le département de police de Riau dans la province de Riau, sur l'île de Sumatra le matin du 16 mai, tuant au moins un policier, blessant un policier et deux journalistes.

Il est à noter que dans les incidents susmentionnés, sept enfants issus de trois familles ont été incités à participer à trois attentats-suicides. La presse a affirmé que ces enfants avaient subi un lavage de cerveau et avaient été endoctrinés par l'idéologie extrémiste après que leurs parents les eurent autorisés à assister à des cours de prêche coranique animés par un chef d'un réseau extrémiste local, qui était également l'un des kamikazes.

Les statistiques montrent qu'au moins 500 Indonésiens et leurs enfants sont rentrés de Syrie, où certains ont rejoint l'État islamique (EI). Cela soulève la question de l'extension des opérations de l'EI à l'Asie du Sud-Est, obligeant les pays de la région à renforcer leur coopération pour lutter contre le terrorisme.

Le mariage de conte de fées de la famille royale britannique

Le marié Harry embrasse la mariée Meghan devant des milliers de personnes. Photo : AFP

Le 19 mai, le mariage du prince britannique Harry, 33 ans, et de l'actrice américaine Meghan, 36 ans, a eu lieu au château royal de Windsor, à plus de 30 km de Londres, en présence de 600 invités. Quelques heures auparavant, environ 120 000 personnes venues de tout le Royaume-Uni et des touristes du monde entier avaient afflué vers la ville de Windsor, se massant des deux côtés de la route pour admirer les mariés.

La reine a conféré des titres au couple, le prince Harry devenant le duc de Sussex et sa fiancée Meghan Markle devenant la duchesse de Sussex.