Le monde condamne le gouvernement syrien après les affrontements
Les dirigeants mondiaux ont condamné le gouvernement syrien après les affrontements entre la police et les manifestants du 22 avril qui ont fait plus de 80 morts.
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« La Russie est un ami de la Syrie, mais Moscou estime que seuls le dialogue et de profondes réformes économiques, politiques et sociales peuvent apporter un développement stable et démocratique à la Syrie », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères. Ce communiqué appelle également les parties à
La France a également appelé le gouvernement syrien à s'engager immédiatement dans un dialogue politique, tandis que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a demandé au gouvernement du président Bachar Al-Assad de respecter les droits légitimes de son peuple.
Pendant ce temps, le président américain Barack Obama, le président du Parlement européen Jerzy Buzek, le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague et les dirigeants de l'Allemagne, de l'Italie et de la Grèce ont déclaré que l'augmentation de la violence en Syrie était « inacceptable » et ont exigé que la Syrie libère les prisonniers politiques et mène des réformes globales selon une feuille de route stricte.
Le 22 avril, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans la capitale Damas et dans de nombreuses grandes villes du pays.
Cette journée est considérée comme l'une des plus sanglantes depuis le début des manifestations en Syrie à la mi-mars, malgré le fait que la veille, le président Assad avait pris de nombreuses mesures positives pour apaiser les tensions, notamment en signant l'approbation de l'abolition de la loi sur l'état d'urgence en vigueur depuis plus de 48 ans et en dissolvant la Cour de sécurité nationale spécialisée dans le jugement des crimes politiques.
Pendant ce temps, la violence continue d'éclater
Selon VNA/Vietnam+
