Une autre école bombardée à Rafah

(Baonghean) - Le 3 août, au moins 10 Palestiniens ont été tués dans un attentat à la bombe contre une école des Nations Unies et un camp de réfugiés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon des groupes de secours locaux.

Au moins dix Palestiniens ont été tués dans l'attentat du 3 août. Photo : AFP/ Said Khatib

"Selon les premières informations, de nombreuses personnes ont été tuées et blessées lorsque l'école de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Rafah a été bombardée", a déclaré le porte-parole de l'agence.

Dimanche soir, les Israéliens ont admis avoir ouvert le feu dans la zone « proche » dans un communiqué : « L'armée israélienne a pris pour cible trois terroristes du Jihad islamique en fuite à moto près de l'école de l'UNRWA. Les Forces de défense israéliennes examinent actuellement les résultats de l'attaque. »

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit « choqué » par ce qu'il a qualifié de « nouvelle violation flagrante des droits de l'homme internationaux » dans un communiqué : « C'est un scandale d'un point de vue moral et un crime. Cette folie doit cesser. »

Sans véritablement attribuer la responsabilité de l'attaque de Rafah, M. Ban a simplement souligné que l'armée israélienne avait été « à plusieurs reprises informée des coordonnées » des camps de réfugiés de l'ONU, dont trois avaient été bombardés lors de récentes attaques meurtrières. Ces camps de réfugiés devraient être « des zones sûres, et non des lieux de conflit », a insisté M. Ban.

Plus tôt, une trentaine de Palestiniens ont été tués lors du bombardement des écoles de l'ONU à Beit Hanoun et Jabaliya-Nord, suscitant une vive indignation internationale et une condamnation de la part des Nations Unies. L'UNRWA a ouvertement imputé à Israël la responsabilité de la tragédie de Jabaliya. (Le Monde, 4 août)

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