Nouveaux développements liés au scandale politique en Corée

January 16, 2017 20:24

Le 16 janvier, une série de nouveaux développements liés au scandale politique en Corée sont apparus, provoquant de nombreux changements dans l'enquête sur le scandale.

Parmi les nouveaux développements, les procureurs spéciaux sud-coréens viennent d'inculper formellement le chef du service national des retraites, demandant au tribunal d'émettre un mandat d'arrêt contre le vice-président du groupe Samsung.

Le 16 janvier également, Mme Choi Soon-sil, figure centrale du scandale, a nié les allégations selon lesquelles elle aurait bénéficié personnellement ou commercialement de sa relation avec la présidente Park Geun-hye.

Bà Choi Soon-sil - nhân vật trung tâm của vụ bê bối chính trị Hàn Quốc. (ảnh: english.chosun.com).
Mme Choi Soon-sil - la figure centrale du scandale politique coréen. (photo : english.chosun.com).

Moon Hyung-pyo, directeur du Service national des retraites, a été inculpé d'abus de pouvoir et de parjure par des procureurs spéciaux. Le parquet a déclaré qu'il fournirait plus de détails sur les accusations lors d'une conférence de presse le 16 janvier.

Moon Hyung-pyo a déjà été accusé d'avoir fait pression sur le Service national des retraites pour qu'il soutienne une fusion de 8 milliards de dollars entre deux filiales du groupe Samsung l'année dernière, alors qu'il était ministre de la Santé et des Affaires sociales. Moon Hyung-pyo a jusqu'à présent nié ces allégations, affirmant n'avoir eu aucun contact avec la présidence ni avec Samsung au sujet de la fusion avant sa réalisation.

La fusion aurait eu pour but de renforcer le pouvoir de l'héritier du groupe Samsung, le vice-président Lee Jae-yong. Parallèlement, le groupe Samsung est soupçonné d'avoir versé 43 millions de wons (36 millions de dollars) de pots-de-vin à Choi Soon-sil, amie de longue date de la présidente déchue Park Geun-hye, afin d'obtenir l'aide du gouvernement pour la fusion.

Le bureau du procureur spécial sud-coréen a déclaré le 16 janvier qu'il demanderait au tribunal d'émettre un mandat d'arrêt contre l'héritier du groupe Samsung, Lee Jae-yong.

« Le bureau du procureur spécial a demandé un mandat d'arrêt contre le vice-président de Samsung, Lee Kyu-Chul, accusé d'infractions pénales, notamment de corruption, ainsi que de fausses déclarations lors d'une audition parlementaire », a déclaré Lee Kyu-Chul, porte-parole du bureau du procureur spécial.

Le tribunal se réunira le 18 janvier pour examiner la délivrance d'un mandat d'arrêt contre cette personne. Les enquêteurs coréens évaluent actuellement tous les facteurs, notamment l'impact économique de l'arrestation de M. Lee, la Corée du Sud imposant généralement des sanctions plus légères aux dirigeants de grandes entreprises afin d'éviter tout impact économique négatif.

Parallèlement, Mme Choi Soon-sil – au cœur du scandale qui a secoué la scène politique coréenne ces derniers jours – a nié toutes les accusations portées contre elle. Lors de la cinquième audience devant la Cour constitutionnelle, Mme Choi a demandé des preuves de ses méfaits présumés et a dénoncé la tactique des « aveux » de l'accusation.

Lorsqu'on lui a demandé si Mme Choi s'était rendue au bureau présidentiel ou non, cette personne a admis et déclaré qu'elle s'y était rendue uniquement pour aider la présidente Park Geun-hye dans des « affaires personnelles », mais n'a pas donné plus de détails.

Mme Choi a également admis avoir reçu des brouillons des discours de Mme Park Geun-hye et y avoir apporté quelques modifications pour y ajouter des « nuances émotionnelles ». Mme Choi Soon-sil est actuellement en détention et risque d'être jugée. Un tribunal de Séoul examine également la demande du procureur d'arrêter le vice-président de Samsung.

Selon VOV

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