Avec de nombreuses nouvelles réglementations, le marché automobile est sur le point de connaître de fortes fluctuations.
Le projet de décret réglementant les conditions commerciales de fabrication, d'assemblage, d'importation, de garantie et d'entretien des automobiles, élaboré par le ministère de l'Industrie et du Commerce, a introduit de nombreuses nouvelles conditions commerciales auxquelles les entreprises automobiles devront se conformer.
Supprimer l'autorisation authentique
Le nouveau projet stipule que les entreprises de fabrication, d'assemblage et d'importation d'automobiles doivent mettre en œuvre des politiques de garantie et de maintenance pour les clients, être responsables du rappel des automobiles lorsqu'elles présentent des erreurs techniques, enfreignent les réglementations et les normes, et payer les frais de rappel.
Pour les entreprises de fabrication et d'assemblage d'automobiles, il est nécessaire d'assurer les conditions des installations telles que les usines, les chaînes de montage, les chaînes de soudage, les chaînes de peinture, les chaînes d'inspection de la qualité des produits et les pistes d'essai des véhicules ; de posséder leurs propres installations de garantie et d'entretien des automobiles ; d'assurer les conditions de sécurité, d'hygiène du travail, de prévention et de lutte contre les incendies ; de protéger l'environnement et d'assurer la qualité des produits.
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À partir de juillet 2017, l'automobile deviendra une activité soumise à conditions. Autrement dit, outre les réglementations relatives à l'inspection des véhicules, aux dossiers et aux licences commerciales, les entreprises devront remplir les conditions fixées par les autorités pour pouvoir exercer leur activité. |
Les entreprises dont les projets de fabrication et d'assemblage de véhicules automobiles ont été confirmés avant l'entrée en vigueur du présent décret pourront poursuivre leurs activités pendant trois ans. Passé ce délai, elles devront se conformer aux dispositions du présent décret relatives aux conditions de fabrication et d'assemblage de véhicules automobiles.
Les entreprises qui importent des voitures doivent obtenir des codes d'importation auprès du ministère de l'Industrie et du Commerce ; disposer d'un département pour gérer les activités d'importation de voitures, gérer les ventes, la garantie et le rappel des voitures ; disposer d'une zone pour stocker les voitures importées ; disposer d'installations de garantie et d'entretien adaptées au type de voitures importées.
Les entreprises fournissant des services de garantie et d'entretien automobile doivent respecter les exigences réglementaires relatives aux locaux, aux équipements, aux outils, aux ressources humaines et aux systèmes de gestion de la qualité des ateliers d'entretien et de réparation automobile. Le ministère des Transports délivre un certificat d'atelier de garantie et d'entretien automobile. Ce certificat est valable trois ans à compter de sa date de signature.
Ainsi, avec ce projet, les entreprises de fabrication et d'assemblage d'automobiles devront ajouter une condition importante : disposer d'une piste d'essai d'au moins 500 m de long, garantissant les exigences techniques pour vérifier la qualité des véhicules fabriqués et assemblés avant de quitter l'usine.
Les entreprises importatrices d'automobiles n'ont plus besoin d'un certificat d'autorisation authentique pour la distribution de véhicules au Vietnam, comme le stipulait auparavant la circulaire 20. Pour obtenir un code d'importation automobile auprès du ministère de l'Industrie et du Commerce, les entreprises doivent simplement présenter un certificat d'enregistrement d'entreprise, un certificat d'enregistrement d'entreprise ou un certificat d'investissement, ainsi que des documents attestant qu'elles disposent d'une installation de garantie et d'entretien automobile conforme à la réglementation.
Le décret prévoit également trois options pour la propriété des installations de garantie pour les entreprises importatrices d'automobiles, notamment : Les installations de garantie et d'entretien détenues à 100 % par l'entreprise, détenues à au moins 30 % par l'entreprise et ayant signé un contrat de location.
En ce qui concerne les services de garantie et d'entretien des automobiles, les entreprises qui ne fournissent pas de services de garantie et d'entretien aux entreprises de fabrication, d'assemblage et d'importation d'automobiles ne sont pas tenues de se conformer aux dispositions du présent décret.
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Les entreprises de commerce et d'importation de véhicules attendent que le gouvernement publie de nouvelles conditions de commerce de véhicules. |
Les entreprises attendent
Depuis novembre 2016, le secteur automobile est classé comme activité soumise à conditions. Cependant, jusqu'à présent, les conditions d'exercice de cette activité n'ont pas été définies, ce qui suscite de vives inquiétudes chez les entreprises. En prévision de la prochaine réunion avec le Premier ministre et les entreprises, le Groupe de travail sur l'industrie automobile et moto du Forum économique privé vietnamien (VBF) a adressé une pétition au Premier ministre et aux membres du gouvernement, demandant la mise en place urgente de conditions d'exercice pour le secteur automobile, conformément à la réglementation.
Selon la VBF, à compter de juillet 2017, l'automobile deviendra une activité soumise à conditions. Autrement dit, outre les réglementations relatives à l'inspection des véhicules, aux dossiers et aux licences commerciales, les entreprises devront remplir les conditions fixées par les autorités pour être autorisées à exercer leur activité.
Cependant, à moins de deux mois de la date limite de mise en œuvre de la loi, les ministères et les agences fonctionnelles n’ont pas encore fourni de conditions et de critères pour guider les entreprises, ce qui rend impossible pour ces dernières d’être proactives dans leurs activités commerciales.
Le VBF recommande au ministère de l'Industrie et du Commerce et au ministère des Transports de se coordonner avec les ministères et les entreprises concernés pour établir les conditions commerciales nécessaires, réalisables et transparentes pour la production, l'assemblage et l'importation de moteurs de véhicules dès que possible.
De nombreuses entreprises qui commercialisent des voitures importées non officielles ont également déclaré qu'elles attendaient avec impatience le décret réglementant les conditions de commercialisation des voitures.
« Récemment, plusieurs entreprises d'importation de véhicules non authentiques ont dû suspendre temporairement leurs activités en raison de l'obligation de détenir un certificat d'autorisation authentique. Nous attendons actuellement que le gouvernement publie de nouvelles conditions pour l'activité automobile, afin de déterminer si nous pouvons continuer à commercialiser des véhicules importés et quelles normes nous devons respecter pour exercer nos activités. À l'approche du 1er juillet 2017, les entreprises sont très inquiètes, car elles doivent encore investir dans des infrastructures pour leurs activités, faute de quoi elles resteront très passives », a déclaré M. Nguyen Tuan, directeur de Thien An Phuc Company Limited.
Selon VNN