Plus de puissance dans le processus de normalisation des relations entre les États-Unis et Cuba

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La visite du président cubain Raul Castro aux États-Unis pour participer au Sommet des Nations Unies sur le développement durable a attiré l'attention internationale car il s'agissait de la première visite aux États-Unis d'un dirigeant cubain en 56 ans, confirmant ainsi la tendance à la réconciliation entre les deux anciens ennemis de la Guerre froide.

Chủ tịch Cuba Raul Castro tại Liên hợp quốc ngày 27/9. (Nguồn: AFP/TTXVN)
Le président cubain Raul Castro aux Nations Unies le 27 septembre. (Source : AFP/VNA)
Dans un discours prononcé à New York, le président Raúl Castro a salué le rétablissement des relations avec les États-Unis, le qualifiant de « progrès important », mais a souligné que l'embargo restait un problème non résolu qui devait être résolu ultérieurement. Selon lui, il s'agit du « principal obstacle » au développement économique de La Havane.

Faisant référence à une résolution des Nations Unies appelant à la fin de l'embargo contre Cuba, qui dure depuis des décennies, il a souligné : « Une telle politique, à laquelle 188 États membres des Nations Unies s'opposent, doit être levée. »

Les analystes affirment que Cuba et les États-Unis travaillent ensemble pour fermer un chapitre sombre de l'histoire des relations bilatérales, poursuivant les développements positifs après que le président américain Barack Obama et le président Raul Castro ont conclu un accord pour normaliser les relations diplomatiques en décembre 2014.

Les deux pays ont rapidement pris une série de mesures pour accélérer ce processus. Les États-Unis et Cuba ont tenu quatre cycles de négociations dans leurs capitales respectives, avec des progrès sur de nombreuses questions importantes.

Mi-juillet, Washington et La Havane ont officiellement inauguré leurs ambassades respectives. Les États-Unis ont également progressivement supprimé les obstacles aux relations commerciales entre les deux pays, notamment en assouplissant les restrictions de voyage et d'échanges, contribuant ainsi à ouvrir de nouveaux domaines de coopération bilatérale.

Juste avant la visite du président Castro, l'administration Obama a annoncé qu'elle envisageait de s'abstenir de voter sur la résolution annuelle des Nations Unies critiquant l'embargo contre Cuba.

Il s'agit d'un fait sans précédent dans l'histoire des relations bilatérales. Si les États-Unis s'abstiennent, ce sera la première fois que l'administration de Washington ne s'opposera pas à une résolution critiquant directement et exigeant la levée de l'embargo imposé par les États-Unis à Cuba il y a 54 ans, poussant le Congrès américain à une confrontation avec l'administration Obama et le reste du monde.

On peut dire que l'embargo constitue le dernier obstacle au processus de normalisation des relations entre les États-Unis et Cuba. Au cours du dernier demi-siècle, le « mur » construit par les États-Unis pour isoler Cuba du monde extérieur a causé d'énormes dommages à La Havane.

Le blocus américain a causé plus de mille milliards de dollars de pertes à cette nation insulaire des Caraïbes. Cependant, malgré la résistance et la pression de l'embargo, Cuba a résisté et a poursuivi son développement.

Entre-temps, les États-Unis ont eux-mêmes payé un lourd tribut à l'embargo. Les entreprises américaines ont perdu des milliards de dollars faute de pouvoir faire des affaires avec Cuba, sans parler des formidables opportunités commerciales qu'offre cette magnifique île, notamment dans le secteur pétrolier et gazier.

En outre, sur le plan politique, l'embargo contre Cuba a également fait perdre à Washington sa position dans la région autrefois considérée comme « l'arrière-cour » des États-Unis et a constitué le plus grand obstacle sur la voie de l'amélioration des relations entre les États-Unis et les pays d'Amérique latine.

La levée de cet embargo déraisonnable est donc inévitable pour clore un chapitre sombre de l’histoire des relations entre les États-Unis et Cuba, et apporter des bénéfices aux deux pays.

Malgré des divergences sur certaines questions, les dirigeants des deux anciens ennemis de la Guerre froide partagent une compréhension commune selon laquelle, dans les relations internationales actuelles, la tendance à la confrontation est devenue obsolète et doit être remplacée par une tendance à la réconciliation pour apporter des avantages aux peuples de chaque pays, au lieu de servir la volonté politique d'un groupe de politiciens conservateurs dans les principaux pays.

Les efforts concrets et les déclarations suggestives de l’administration Obama sur l’embargo contre Cuba et la première présence du dirigeant de La Havane dans le pays ennemi depuis plus d’un demi-siècle ont confirmé cette tendance inévitable.

Selon Vietnam+

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