Plus d'incitations pour les agriculteurs grâce à l'assurance agricole
Une série de changements dans les conditions d’indemnisation, les formes de risque, etc. seront ajustés dans une direction plus avantageuse pour les agriculteurs participant à l’assurance agricole.
Tels sont les contenus que vient d'annoncer le ministère des Finances dans la décision n° 2114 pour éliminer les difficultés des mécanismes et des politiques dans le processus de pilotage de l'assurance agricole.
Plus précisément, la nouvelle décision a porté le rendement assuré du riz à 90 % du rendement moyen de la commune ou de l'unité assurée, au lieu des 80 % actuels. Cette réglementation s'applique à toutes les localités expérimentant l'assurance agricole pour le riz.
Photo à titre d'illustration uniquement (Source : VNA)
Selon le ministère des Finances, cette nouvelle réglementation augmentera les prestations pour les assurés lorsque des dommages aux cultures de riz surviennent en raison de catastrophes naturelles ou d'épidémies et relèvent du champ d'assurance.
Par ailleurs, concernant les conditions d'indemnisation des frais de replantation, selon l'ancienne réglementation, les compagnies d'assurance n'intervenaient que dans les cas où plus de 20 % de la superficie rizicole réelle de la commune était endommagée. Cependant, la réalité des expériences pilotes d'assurance agricole montre que, pour certaines localités disposant de vastes superficies rizicoles, 20 % de la superficie rizicole endommagée de la commune pendant la période de repiquage/semis représente également un chiffre très élevé.
Ainsi, pour être cohérent avec la réalité, le ministère des Finances a décidé de calculer le coût de replantation dans les cas où plus de 5 hectares de rizières de la commune sont effectivement endommagés.
Également dans la nouvelle décision du Ministère des Finances, certains risques assurés pour les plants de riz et le bétail ont été ajoutés tels que : les catastrophes naturelles (tempêtes, tornades) ; les maladies des buffles et des vaches (septicémie, charbon), des porcs (maladie de Newcastle, paratyphoïde, septicémie, choléra), des poulets et des canards (maladie de Newcastle, gumboro et choléra du canard).
En outre, certaines réglementations considérées comme inadaptées à la réalité ont également été supprimées dans la nouvelle réglementation du ministère des Finances.
En particulier, la réglementation sur le nombre de têtes de bétail participant à l'assurance a été récemment décidée et sera abolie afin de créer les conditions permettant à tous les ménages agricoles de participer à l'assurance agricole en cas de besoin.
Auparavant (selon la Décision 3035/QD-BTC), les dégâts causés au bétail par des épidémies devaient être supérieurs à 10% du cheptel total à l'échelle de la commune (dans le cas d'une pisciculture individuelle) et supérieurs à 10% du nombre de têtes de bétail (dans le cas d'une exploitation agricole) pour être pris en compte et réglés pour l'indemnisation de l'assurance.
Toutefois, ces réglementations ont également été supprimées dans la dernière annonce du ministère des Finances pour aider les agriculteurs à résoudre les problèmes d’indemnisation.
À ce jour, après plus d'un an de pilotage de l'assurance agricole, 20 provinces et villes ont enregistré plus de 100 000 contrats d'assurance (dont 88 % sont des ménages pauvres). Avec ce nombre de ménages, la valeur totale de l'assurance récoltes et bétail s'élève à 1 027 milliards de VND, dont 53,9 milliards de VND de primes d'assurance. Durant la période pilote de 2011 à 2013, l'État a pris en charge 100 % des primes d'assurance pour les ménages agricoles et les personnes pauvres, 80 % pour les ménages agricoles et les personnes quasi pauvres et 20 % pour les organisations de production agricole. |
Selon (Vietnam+) - MD