Examen national de fin d'études secondaires 2019 : Les dissertations ayant obtenu les meilleures notes seront réévaluées.
Les candidats indépendants ne sont pas autorisés à passer l'examen séparément, contrairement à l'année dernière. Le lieu de stockage des sujets et des épreuves doit être placé sous surveillance policière et vidéo 24h/24 et 7j/7.
L'après-midi du 21 février, M. Mai Van Trinh, directeur du Département de la gestion de la qualité (ministère de l'Éducation et de la Formation), a indiqué que l'examen national de fin d'études secondaires de 2019 avait conservé les mêmes méthodes qu'en 2017 et 2018. Cependant, un certain nombre de nouvelles solutions, principalement techniques, ont été proposées à tous les niveaux pour remédier aux problèmes rencontrés l'année précédente.
Le premier point concerne l'organisation des salles d'examen. Le projet de règlement des examens, publié le 31 janvier, stipule clairement que chaque commission d'examen sélectionnera plusieurs centres d'examen où les candidats libres, les élèves de terminale et les élèves du cursus général passeront leurs épreuves ensemble. M. Trinh a souligné que, dans ces centres, les candidats seront répartis par ordre alphabétique et placés dans les salles d'examen grâce à un système informatique. Cette organisation diffère totalement de celle de l'année dernière, où les candidats libres étaient regroupés dans un seul centre.
La deuxième étape est l'impression des copies d'examen ; elle sera placée sous la responsabilité du chef de service de l'Éducation. La zone d'impression est isolée et organisée en trois anneaux indépendants.
Troisièmement, le transport des sujets d'examen. Le projet de règlement énonce clairement les responsabilités des parties concernées, en soulignant que ce transport doit impérativement se faire sous contrôle policier.
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M. Mai Van Trinh s'est adressé à la presse dans l'après-midi du 21 février. Photo :Duong Tam |
En ce qui concerne la phase de surveillance des examens, le ministère de l'Éducation et de la Formation a procédé à certains ajustements, tels que le renforcement de la surveillance et de l'inspection des zones d'examen dans une direction plus substantielle, et la modification de la méthode de scellage.
« Le scellage des sachets d'échantillons sera réglementé plus précisément. Nous utiliserons un tampon de scellage standard, conforme au modèle et fabriqué dans un matériau facilement déchirable. Ce tampon portera les signatures du premier et du second surveillant, ainsi que celle du responsable adjoint du site d'examen de l'université ou de l'établissement d'enseignement supérieur. Après avoir apposé le tampon sur le sachet, nous le recouvrirons d'un ruban adhésif transparent afin de détecter toute interférence », a déclaré M. Trinh.
Le lieu de stockage des sujets d'examen doit être placé sous surveillance policière et vidéo 24h/24 et 7j/7. Le directeur adjoint du centre d'examen ou le secrétaire de l'université ou de l'établissement d'enseignement supérieur y réside. De même, la zone de correction est également placée sous surveillance vidéo permanente. La découpe des copies est effectuée de manière isolée, garantissant ainsi l'absence de lien entre les informations des étudiants et leurs copies.
Pour la correction des dissertations, le règlement de cette année précise davantage les modalités de tirage au sort des copies et le déroulement des deux tours de correction. Un contrôle portant sur au moins 5 % des copies est toujours effectué.
« Toutefois, nous stipulons qu'en plus de la notation aléatoire comme l'an dernier, les copies ayant obtenu les meilleures notes seront sélectionnées cette année pour être corrigées afin de détecter toute tricherie éventuelle », a souligné M. Trinh.
Le directeur du département de gestion de la qualité de l'information a ajouté qu'un changement majeur cette année concerne la désignation des universités qualifiées pour la correction des tests à choix multiples. Le processus de correction sera plus clair et plus détaillé. Le logiciel de correction a également été adapté, testé et est désormais opérationnel. Les utilisateurs cibles du logiciel sont clairement définis et toutes les opérations effectuées sont enregistrées afin de pouvoir être consultées ultérieurement. Toutes les données de correction, depuis la numérisation des tests jusqu'à leur traitement, sont cryptées pour des raisons de sécurité..
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Candidats à l'examen national de fin d'études secondaires de 2018. Photo :Duong Tam |
Tout en soulignant de nombreuses solutions techniques, M. Trinh a affirmé que le facteur déterminant pour un examen sûr et rigoureux demeure l'humain. C'est pourquoi, dans la réglementation de cette année, le ministère de l'Éducation et de la Formation met l'accent sur la sélection du personnel.
Afin d'éviter toute réaction négative de la part des enseignants, M. Trinh a affirmé que le rôle des directeurs adjoints des centres d'examen universitaires avait été renforcé. Le ministère a également envisagé l'installation de caméras dans les salles d'examen, mais ne l'a pas mise en œuvre cette année.
« Nous envisageons d'organiser l'examen sur ordinateur à terme, lorsque la banque de questions sera suffisamment importante, que les étudiants de tout le pays seront prêts et que certaines autres conditions seront réunies. Toutefois, le passage à l'examen sur ordinateur ne résoudra pas tous les problèmes, car de nouvelles difficultés surgiront », a déclaré M. Trinh, insistant une fois de plus sur le facteur humain.
Le responsable du département de la gestion de la qualité a annoncé que le document d'orientation contenant le règlement des examens sera publié prochainement. Le ministère organisera ainsi, en mars, des formations à destination des collectivités locales, des universités et des établissements d'enseignement supérieur. Les inscriptions à l'examen national de fin d'études secondaires de 2019 seront ouvertes à partir du 1er avril..




