À quelles difficultés le marché immobilier sera-t-il confronté ?

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Le marché immobilier a connu une forte baisse au cours des neuf premiers mois de 2018, tant en termes d'offre de projets, de produits que de transactions sur les différents segments de marché. De plus, l'émergence de flambées locales des prix des terrains, des terres agricoles et des terres illégalement divisées dans certaines régions du pays a absorbé une part importante du capital de crédit et du capital social, ce qui a eu un impact négatif sur le marché.

Les segments immobiliers haut et milieu de gamme dominent toujours l'offre du marché en 2018. Cependant, le segment haut de gamme connaît également une nette évolution vers des facteurs valorisés tels que la qualité, l'intelligence, l'écologie et le respect de l'environnement. Cette tendance se poursuivra en 2019. L'immobilier industriel pourrait connaître une forte croissance en 2019, grâce à la tendance des investisseurs à délocaliser leur production vers notre pays, ce qui entraînera une demande accrue de bureaux et d'appartements locatifs.

Le segment du logement, dont la liquidité est élevée sur le marché, mais qui ne suffit pas encore à répondre à la demande, est celui du logement social et commercial à bas coût. L'offre sur le marché est insuffisante pour répondre à la demande, mais les investisseurs ne sont pas intéressés lorsque les profits dans ce segment sont faibles.

Le marché immobilier devrait être confronté à de nombreuses difficultés en 2019.

Le professeur Dang Hung Vo, ancien vice-ministre des Ressources naturelles et de l'Environnement, a déclaré que le développement de projets de logements sociaux pour répondre à la demande du marché dépassait le budget. Il est donc nécessaire de se tourner vers le logement commercial à bas prix, et ce segment doit être encouragé.

« Le gouvernement soutient le logement commercial avec des politiques telles que la réduction des impôts, le soutien aux procédures administratives... incitant ainsi les entreprises à investir davantage dans ce segment, aidant les personnes à faibles revenus à acheter des maisons bon marché », a déclaré le professeur Vo.

Trouver d'autres canaux de collecte de fonds

Selon l'Association immobilière de Hô-Chi-Minh-Ville (HoRE), le problème le plus préoccupant du marché immobilier au cours des derniers mois de 2018 et de 2019 est le déséquilibre entre l'offre et la demande. L'offre immobilière ne répond toujours pas à la demande.

Les entreprises sont confrontées au défi de la mise en œuvre par la Banque d'État d'une feuille de route visant à limiter le crédit au marché immobilier. Cependant, c'est aussi l'occasion de restructurer les entreprises, de restructurer leurs capitaux d'investissement et de réduire progressivement leur dépendance au crédit afin de développer davantage les entreprises.

HoRE recommande aux entreprises de se concentrer sur le segment du marché immobilier de petite et moyenne taille (1 à 2 chambres) à des prix abordables. Les entreprises doivent accroître leurs fonds propres pour renforcer leur solidité interne et privilégier la coopération, les coentreprises, les associations et les fusions pour former des sociétés immobilières.

M. Le Hoang Chau, président de l'Association immobilière de Hô-Chi-Minh-Ville, a déclaré que les entreprises devraient envisager de se transformer en sociétés par actions afin de réunir les conditions nécessaires pour obtenir des capitaux auprès de la société et s'orienter vers la cotation en bourse. Les entreprises doivent s'efforcer de remplir les conditions d'émission d'obligations d'entreprise, d'obligations de projets, d'émission d'actions et, au plus haut niveau, d'admission à la cote sur les marchés boursiers étrangers.

« La tendance des entreprises à choisir des partenaires parmi des fonds d'investissement et des entreprises étrangers réputés et financièrement solides pour coopérer en matière d'investissement et d'affaires est également une source de mobilisation de capitaux. Cela permettra d'améliorer le développement des projets, d'accroître les ressources et de réduire progressivement la dépendance au crédit bancaire », a déclaré M. Chau.