Catastrophes naturelles et entreprises durables
(Baonghean) - La communication est l'un des quatre piliers de la prévention, de la lutte et de la maîtrise des conséquences des catastrophes naturelles. Il s'agit du système de communication de commandement des forces armées, de la police et du Commandement de la prévention des inondations et des tempêtes, du niveau central aux niveaux locaux, et comprend l'ensemble des infrastructures de télécommunications de l'État et des entreprises opérant dans ce domaine. Si ces systèmes d'information fonctionnent correctement et efficacement, ils contribueront à diriger, orienter et coordonner les forces pour mener à bien les opérations d'urgence, à informer proactivement la population en cas d'évacuation et à protéger les personnes et les biens.
Dans ce système, les réseaux de téléphonie mobile jouent un rôle important.
Ayant été témoins directs des tempêtes n° 10 et n° 11 et des inondations en cours dans la région Centre, nous avons constaté qu'en cas de catastrophe naturelle, la communication mobile avec certains réseaux est très difficile, voire interrompue. Cependant, dans cette zone, elle reste possible avec d'autres réseaux mobiles. Lors de la tempête n° 10, au cœur de la tempête à Quang Binh, nous avons vu les responsables gouvernementaux et locaux demander aux responsables des réseaux mobiles de rétablir d'urgence leurs systèmes et de rétablir les signaux mobiles perdus par les vents violents qui ont détruit de nombreuses antennes relais et endommagé les lignes de transmission.
La question est, pourquoi seulement certains réseaux sont endommagés, gravement endommagés et complètement paralysés, alors qu'il existe encore des réseaux mobiles qui peuvent tenir bon, une fois la tempête passée, ils ont encore une large couverture, assurant une connexion d'information fluide ?
Certains pensent que, dans une économie de marché où la concurrence est féroce, outre les opérateurs mobiles qui définissent des stratégies commerciales durables, certains opèrent sur la base du profit immédiat, « vivent un temps » ; il leur suffit de conquérir rapidement des parts de marché, d'assurer une couverture rapide et étendue pour attirer un large public et réaliser des profits élevés. Par conséquent, il leur suffit d'investir dans la construction d'infrastructures, l'installation de machines et de véhicules de manière minimaliste et au moindre coût, et de négliger quasiment toute prévision de catastrophes naturelles. Or, lorsque celles-ci surviennent, ils en paient le prix fort : leur système de télécommunications est paralysé dès le départ !
Dans les jours qui ont suivi la tempête n° 10 à Quang Binh, nous avons vu le personnel de V. Network déployé partout pour reconstruire les pylônes. Malgré leurs efforts considérables, il a fallu plusieurs jours pour que le réseau rétablisse partiellement son signal 2G, et près de dix jours pour que le signal 3G soit de nouveau disponible à notre retour à Quang Binh. De nombreux habitants et responsables, militaires, policiers et miliciens de Quang Binh, nous ont confié que cette tempête leur avait appris à ne plus se limiter à un seul réseau mobile ; d'autres ont affirmé qu'ils allaient opter pour un réseau plus performant.
C'est peut-être une « leçon » coûteuse pour les opérateurs de réseau dont les systèmes d'information, en raison du manque de stabilité, ont été renversés par les tempêtes, l'information paralysée, causant de graves dommages à la réputation, à la marque et à l'économie.
En y repensant, l’idée d’une entreprise durable dans n’importe quel domaine, dans n’importe quel temps et dans n’importe quel espace reste une réalité, surtout dans la région centrale où les catastrophes naturelles se produisent souvent !
Tran Hoai
