Une jeune fille de 17 ans s'immole par le feu après avoir été violée par 8 personnes
Une adolescente marocaine s'est immolée par le feu après que huit hommes qui l'avaient violée ont été libérés sous caution et ont menacé de publier la vidéo sensible en ligne.
Le 4 août, le Daily Mail (Royaume-Uni) a rapporté qu'une jeune fille de 17 ans s'était aspergée d'une substance inflammable avant de s'immoler par le feu. L'immolation s'est produite dans une rue de Ben Guerir, au Maroc.
Des personnes présentes ont emmené la victime à l'hôpital, mais en raison de graves brûlures, la jeune fille n'a pas survécu.
Omar Arbib, membre d'une organisation de défense des droits de l'homme basée dans la ville voisine de Marrakech, a déclaré aux médias locaux que huit hommes qui ont violé collectivement la jeune fille ont menacé de publier une vidéo de l'humiliation en ligne.
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Le viol a eu lieu à la fin de l'année dernière dans un village situé entre les villes de Ben Geurir et de Marrakech. Photo : Alamy |
Le viol a eu lieu à la fin de l'année dernière dans un village situé entre Ben Geurir et Marrakech. Sept des suspects – des trafiquants de drogue notoires – ont été rapidement arrêtés. Le dernier a été arrêté deux mois plus tard pour avoir abusé d'un garçon.
La jeune fille de 17 ans a décidé de s'immoler par le feu le 2 août après avoir appris que les suspects avaient été libérés sous caution et prévoyaient de diffuser la vidéo choquante.
En 2012, Amina Filali, 16 ans, originaire de Larache, au Maroc, s'était suicidée après avoir été forcée d'épouser son violeur. En vertu d'une loi controversée, abrogée en 2014, les violeurs étaient autorisés à épouser leurs victimes pour éviter d'être condamnés.
Le père de Filali, Lahcen, a déclaré que sa fille n'avait avoué le viol que deux mois après l'agression. Le parquet lui avait même conseillé d'épouser l'agresseur.
Parallèlement, Amnesty International (AI) a condamné le 4 août la pendaison en Iran d'un mineur pour le viol d'un garçon en décembre 2014. À l'époque, Hassan Afshar n'avait que 17 ans. Afshar était accusé d'avoir forcé une enfant à avoir des relations sexuelles avec deux autres jeunes hommes.
Afshar a été pendu le 19 juillet à la prison d'Arak, dans la province de Markazi. Amnesty International a indiqué que les autorités judiciaires iraniennes avaient assuré à la famille d'Afshar qu'elles réexamineraient son cas le mois prochain, mais ont néanmoins procédé à l'exécution. Afshar n'a pas été informé de sa condamnation à mort avant son exécution.
Quelques jours après la pendaison d'Afshar, les autorités iraniennes ont reporté une autre exécution pour Alireza Tajiki, qui avait moins de 18 ans au moment de sa condamnation.
Le droit international, y compris la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, interdit la peine de mort pour les accusés de moins de 18 ans.
Selon VOV
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