La Turquie envoie des chars et de l'artillerie à la frontière avec la Syrie
La Turquie a renforcé sa présence militaire le long de sa frontière sud pour contrer les menaces des rebelles kurdes dans le nord de la Syrie, a rapporté l'agence de presse officielle Anadolu le 5 août.
Selon Anadolu, la Turquie a envoyé des unités d'artillerie dans la province de Kilis pour renforcer ses forces dans la région.
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Des chars de l'armée turque participent à la campagne de ratissage des militants de l'EI à la frontière entre la Syrie et la Turquie. (Source : AFP/VNA) |
Pendant ce temps, l'agence de presse privée Dogan a déclaré que la Turquie avait déployé six convois, comprenant des chars et de l'artillerie, en face de la région d'Afrin contrôlée par les Kurdes en Syrie.
La Turquie s'oppose fermement à la présence des Unités de protection du peuple kurde (YPG) dans le nord de la Syrie. Récemment, elle a bombardé sans relâche les positions kurdes dans cette région.
La politique d’Ankara dans ce domaine vise principalement à contenir l’influence croissante des groupes kurdes, qui ont établi des régions autonomes depuis le début de la guerre en Syrie en 2011.
Ankara considère les YPG comme une menace pour la sécurité, considérant la force comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une insurrection contre le gouvernement turc depuis des années.
Les YPG sont une force clé des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, qui mènent depuis des mois une campagne pour reprendre la ville syrienne de Raqqa aux mains de l'EI. Les États-Unis considèrent les YPG comme un allié dans la campagne contre l'EI à Raqqa, bastion de l'EI en Syrie.
Les relations entre les États-Unis et la Turquie, deux alliés de l’OTAN, sont devenues tendues après que les États-Unis ont soutenu l’armement des YPG.
Dans un autre développement, le même jour, une source militaire a déclaré que l'armée libanaise ne coopérerait pas avec l'armée syrienne pour combattre l'EI dans la zone frontalière entre les deux pays, démentant les informations précédentes des médias locaux.
La source a affirmé que l'armée libanaise a suffisamment de capacité pour faire face et détruire n'importe quelle organisation sans l'aide de la région ou de la communauté internationale.
La veille, le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, avait annoncé que le Liban lancerait une attaque contre les militants de l'EI à la frontière avec la Syrie dans les prochains jours. Plus tard, le journal libanais al-Joumhouria rapportait que les armées libanaise et syrienne coordonnaient directement cette campagne d'attaque contre l'EI.
Selon Vietnamplus
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