Le cessez-le-feu à Gaza risque de s'effondrer

Le monde continue de protester contre les attaques israéliennes, craignant que le cessez-le-feu dans la bande de Gaza ne soit en danger de s’effondrer.

Le 23 novembre, un Palestinien a été tué et 25 autres blessés lors d'un bombardement israélien sur la ville de Khan Younis, au sud de Gaza. Il s'agit du premier bilan humain depuis qu'Israël et le Hamas, le mouvement palestinien qui contrôle la bande de Gaza, ont conclu un accord de cessez-le-feu, mettant fin à une semaine de conflit. Cet incident a suscité des inquiétudes au sein de la communauté internationale quant à la possibilité d'une rupture du cessez-le-feu entre les deux camps.

Les victimes du bombardement du 23 novembre sont soignées dans un hôpital de Khan Younis (Photo : Reuters)

Des soldats israéliens ont ouvert le feu sur un groupe de personnes qui s'étaient égarées dans la zone tampon entre Israël et la bande de Gaza, tuant une personne et en blessant environ 25 autres, ont indiqué les autorités sanitaires palestiniennes.

Entre-temps, Israël a déclaré que des soldats avaient tiré des coups de semonce en l'air alors que le groupe tentait d'escalader la clôture de la zone tampon près de la ville de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza. La porte-parole de l'armée israélienne, Avital Leibovich, a déclaré que « tenter de franchir la clôture de Gaza pour entrer en Israël constitue une violation du cessez-le-feu ».

Le 22 novembre, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, avait averti que le pays pourrait reprendre ses attaques contre Gaza à tout moment si le cessez-le-feu n'était pas respecté. Cependant, les forces armées du Hamas n'ont pas réagi à cette perte.

Depuis qu'Israël et le Hamas ont conclu un accord de cessez-le-feu, la communauté internationale espère que cet accord perdurera. S'exprimant à Berlin, en Allemagne, le 23 novembre, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a souligné l'importance d'un cessez-le-feu durable dans le sud d'Israël et dans la bande de Gaza.

Dans un discours prononcé à Moscou le même jour, le ministre russe des Affaires étrangères, Lavrov, a également hautement salué l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement Hamas, soulignant la nécessité pour les deux parties de poursuivre une approche positive de leurs relations bilatérales. Toute solution aux conflits entre les pays arabes et Israël ne peut provenir que de négociations de paix entre les deux parties.

Pendant ce temps, dans de nombreux endroits du monde, des manifestations contre les attaques israéliennes sur la bande de Gaza qui ont causé de nombreuses victimes civiles continuent d'avoir lieu, comme en Bolivie, en Argentine, au Venezuela... Hier, des manifestants se sont rassemblés dans la capitale bolivienne La Paz pour condamner Israël pour « crimes de guerre ».

« La communauté palestinienne s'est rassemblée ici pour condamner le massacre israélien contre le peuple de Gaza, qui a tué des centaines de personnes et en a blessé des milliers, dont de nombreux enfants, des personnes âgées et des femmes », a déclaré le manifestant Altaramsi.

Craignant que le conflit entre Israël et la Palestine ne s'intensifie à tout moment, le commandement de la marine russe a annoncé hier après-midi avoir envoyé des navires de guerre de la flotte de la mer Noire dans la zone maritime proche de la bande de Gaza pour évacuer les citoyens russes.

Selon les analystes, bien qu'Israël et le Hamas aient conclu un accord de cessez-le-feu, le conflit sous-jacent entre les deux camps persiste. Par conséquent, pour garantir la pérennité du conflit au Moyen-Orient et mettre un terme définitif à ce conflit, des mesures plus concrètes et une bonne volonté positive de la part des Palestiniens et des Juifs sont nécessaires.

Selon (vov.vn)-LT