Lettre à ma future belle-fille

Nguyen Thi Thanh Yen November 5, 2018 10:22

(Baonghean.vn) - Tu sais, je suis tellement excitée, j'imagine le moment où je pourrai t'accueillir dans ma belle maison, te prendre dans mes bras et te confier mon fils idiot à aimer et à choyer.

Mon fils n'a que 10 ans, peut-être qu'il n'est pas encore né, peut-être qu'il est déjà une belle jeune femme.

Comment sais-je que tu es belle ? Parce que pour moi, il n'y a pas de fille laide, chaque fille est belle à sa manière.

Tu sais, je suis tellement excitée, j'imagine le moment où je pourrai t'accueillir dans ma belle maison, te serrer dans mes bras et te confier mon petit garçon turbulent pour que tu l'aimes et en prennes soin.

Je pense que je t'aimerai plus que ma propre fille pour une seule raison : tes parents ont pris la peine de te donner naissance et de t'élever jusqu'à ce que tu deviennes une femme. Pour eux, tu seras toujours un trésor à chérir et à choyer. Mais avant même qu'ils puissent recevoir un seul jour de ta part, tu es partie chez ton mari, c'est-à-dire chez moi, pour aimer et prendre soin de mon fils, et peut-être même prendre soin de mon mari et moi lorsque le temps changera. Surtout, tu me donneras des petits-enfants extrêmement adorables et intéressants.

Chère belle-fille, je suis convaincue que notre vie de famille sera encore plus heureuse et épanouie avec l'arrivée d'un autre enfant. Je serai toujours très reconnaissante envers tes parents de m'avoir donné naissance et de m'avoir élevée comme une si merveilleuse belle-fille.

N'hésite pas, je serai toujours à tes côtés car nous sommes toutes des femmes, j'ai moi aussi été fille, belle-fille, épouse, mère...

Ne gâte pas trop ton mari, les hommes sont facilement paresseux et dépendants. Aime-toi et donne à ton mari l'occasion de prendre soin de toi. Je serai très heureux quand mon fils partagera les tâches ménagères avec toi. Ne pense jamais qu'en tant que femme, tu dois te sacrifier. Ne laisse pas ton mari devenir un lâche en forçant sa femme à faire autant de sacrifices.

Bien sûr, je ne te conseille pas de vivre égoïstement, car la vie est faite d'échanges. Tu dois assumer tes devoirs sans effort. Si le mot « effort » te hante constamment, je crains qu'un jour tu ne t'épuises et que tu abandonnes tout. Alors, comment pourrons-nous, mon fils et mes petits-enfants, y faire face ?

L'amour unit les enfants, mais le bonheur familial exige amour et compréhension. Je suis convaincue que mon fils saura t'aimer et te chérir comme sa mère le lui a appris dès son plus jeune âge.

N'essaie pas d'être meilleure que ton mari en tout point, donne à mon fils la chance de prouver sa virilité, ne te précipite pas pour gagner de l'argent et n'oublie pas l'habitude de composer des bouquets, de lire des livres et de partager des repas en famille, laisse le fardeau matériel à ton mari, tu n'as qu'à t'occuper de tes propres besoins et c'est bien suffisant.

Écoutez-moi bien : si vous faites un nœud, faites-le bien serré. Ne vous disputez pas, ne perdez pas le contrôle de votre colère et n’échangez pas de paroles blessantes. Cela laissera une blessure profonde et durable.

Les femmes à forte personnalité sont faciles à impressionner, mais la douceur peut facilement faire fondre le cœur des hommes. Si vous parvenez à équilibrer ces deux aspects de votre personnalité, vous serez une épouse merveilleuse.

La vie est pleine de tentations de nos jours, et il se peut qu'à un moment donné, vous ou votre mari ayez un faible pour quelqu'un d'autre. Utilisez vos enfants et les doux moments d'amour conjugal pour surmonter cela, ne soyez jamais aveuglément jaloux au point de vous abaisser devant votre rival. Déterminez la cause de votre décision auprès de votre mari et de vos enfants, et non auprès d'eux, et comportez-vous de manière civilisée. Je crois qu'aucun homme ne troquerait une femme ainsi pour courir après des futilités extérieures.

Dans le pire des cas, si notre bonheur familial venait à être compromis, tu pourras te séparer sans hésiter. Si nous devons porter des masques ensemble, même dans la chambre, ce sera terrible. Nous élèverons nos petits-enfants ensemble jusqu'à l'épuisement.

Et tu sais quoi ? Alors tu ne seras plus ma belle-fille, tu seras ma fille.

Je t'aime et tu me manques tellement.

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