Le Premier ministre britannique subit une nouvelle défaite majeure alors que le Parlement rejette les élections anticipées
Les députés britanniques ont porté un nouveau « coup fatal » au Premier ministre Boris Johnson en votant contre sa demande d'organiser des élections anticipées.
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Le Premier ministre britannique Boris Johnson après avoir voté au Parlement britannique sur l'approbation ou non d'élections anticipées le 10 septembre. Photo : Reuters |
Selon le New York Times, le 9 septembre a été un jour d'échec pour le nouveau Premier ministre britannique. Le vote du Parlement rejetant la demande d'élections anticipées de Boris Johnson a eu lieu le jour même de l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi l'empêchant de poursuivre un Brexit sans accord.
C'est également la deuxième fois en une semaine que les députés britanniques rejettent la demande de Boris Johnson d'organiser des élections anticipées pour sortir de l'impasse actuelle sur le Brexit.
Le Parlement britannique est actuellement suspendu jusqu'à la mi-octobre (le 14 octobre plus précisément) suite à un report politique initié par M. Johnson. L'avenir du processus de Brexit est désormais assez flou et incertain.
Cependant, à la fin de la journée de lundi (9 septembre), il semblait clair que M. Johnson aurait du mal à mettre en œuvre sa prétendue intention d’empêcher délibérément le Parlement d’intervenir dans la feuille de route d’un Brexit sans accord.
Ainsi, le Parlement ayant rejeté la demande d’élections anticipées, le nouveau Premier ministre britannique, qui s’est engagé à sortir la Grande-Bretagne de l’Union européenne avec ou sans accord, sera contraint de rechercher une stratégie différente pour diriger le « navire du Brexit ».
Quelques heures après l'entrée en vigueur de la nouvelle loi empêchant un Brexit sans accord, Boris Johnson a annoncé qu'il ne demanderait pas de nouvelle prolongation du Brexit, a rapporté Reuters.
L'agence de presse a également indiqué que M. Johnson semblait avoir perdu le contrôle de la question de la sortie du Royaume-Uni de l'UE. En effet, avec la loi entrée en vigueur le 9 septembre, à moins que M. Johnson ne parvienne à un accord, il devrait trouver davantage de temps pour retarder le Brexit et ne pourrait pas sortir directement le Royaume-Uni de l'Union, comme il l'avait promis le 31 octobre.
Entre-temps, les dirigeants de l'UE ont déclaré à plusieurs reprises qu'ils n'avaient reçu aucune proposition concrète sur le Brexit avant le sommet de l'UE des 17 et 18 octobre. C'est également à ce moment-là que M. Johnson a exprimé l'espoir qu'un accord final sur le Brexit puisse être trouvé.