La chancelière allemande va « évincer » le président du Conseil européen après le Brexit

July 4, 2016 06:17

(Baonghean.vn) - Le 3 juillet, un ministre du gouvernement allemand a révélé que la chancelière allemande Angela Merkel pourrait « évincer » le président du Conseil européen Jean-Claude Juncker l'année prochaine, dans un contexte de profondes divisions au sein de la politique européenne sur la manière de traiter la question du Brexit.

« La pression pour que le président du Conseil européen, Juncker, démissionne s'accroît, et la chancelière Angela Merkel devra y faire face l'année prochaine », a déclaré un ministre allemand anonyme au Sunday Times.

La colère de Merkel envers le président du Conseil européen s'est accrue, a ajouté le ministre, dans un contexte de divisions en Europe sur la gestion de la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Les responsables politiques européens sont tiraillés entre utiliser les négociations sur le Brexit pour approfondir l'intégration européenne ou adopter une approche plus pragmatique à l'égard du Royaume-Uni.

Chủ tịch Hội đồng châu Âu Jean-Claude Juncker, người đang đối mặt với áp lực từ chức ngày càng lớn sau khi Anh rời khỏi EU. Ảnh: Getty
Le président du Conseil européen, Jean-Claude Juncker, subit une pression croissante pour démissionner suite à la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Photo : Getty

Le mécontentement de Mme Merkel s'est également reflété dans le fait que ce Premier ministre n'a rencontré à Berlin que les dirigeants français et italiens la semaine dernière, excluant M. Juncker du dialogue.

La colère de la chancelière allemande reflète une division croissante au sein de l’Europe, avec d’un côté M. Juncker et les dirigeants français et belge, qui souhaitent voir une « Europe plus unie » après le Brexit, et de l’autre Mme Merkel et son puissant ministre des Finances, Wolfgang Schauble, qui voient l’intégration post-Brexit comme une folie.

 Thủ tướng Đức Angela Merkel, vị lãnh đạo có tiếng nói tiên phong trong EU. Ảnh: Getty
La chancelière allemande Angela Merkel, figure emblématique de l'UE. Photo : Getty

Depuis le référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE du 23 juin, les ministres des Affaires étrangères tchèque et polonais ont publiquement appelé à la démission de Juncker. Cependant, le mécontentement qui émane des dirigeants berlinois constitue la véritable menace pour le mandat de Juncker.

Les divisions au sein de l'UE rendent également les futures négociations entre le Royaume-Uni et l'UE encore plus difficiles. Une source britannique de haut rang a déclaré que « les négociations avec le Royaume-Uni seront menées par la Commission européenne, entre les chefs d'État et de gouvernement des 27 États membres, et non par le Conseil européen ».

Que les 27 États membres restants de l'UE puissent ou non maintenir leur unité après le départ du Royaume-Uni de la « maison commune européenne », nous devrons attendre le 16 septembre, date à laquelle ils se réuniront à Bratislava – et non à Bruxelles – pour discuter de la position du bloc sur le Brexit.

Lan Ha

(Selon le Telegraph)

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