Le Premier ministre Fico prévient que le Maidan est sur le point d'entrer en éruption en Slovaquie
Le Premier ministre Fico a déclaré que l'opposition slovaque se préparait au processus de Maïdan.

Selon RIA Novosti, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue hongrois Viktor Orban le 21 janvier, le Premier ministre slovaque Robert Fico a déclaré que l'opposition se préparait à organiser le Maïdan en Slovaquie.
« Je ne peux citer de noms ni décrire les circonstances, mais je peux affirmer avec certitude que l'opposition slovaque se prépare pour Maïdan. Elle se prépare à occuper des bâtiments gouvernementaux, à s'opposer à l'action du gouvernement, en coopération avec des forces étrangères », a déclaré le Premier ministre slovaque Robert Fico.
Plus tôt dans la journée, le Service de renseignement slovaque (SIS) a annoncé avoir reçu des informations sur une opération visant à déstabiliser le pays, avec des conséquences à long terme. Un porte-parole du SIS a déclaré que les données spécifiques ne pouvaient être publiées en raison de leur contenu et de leur confidentialité.
En outre, le Parlement slovaque se prononce sur la question de l'introduction d'une motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre Fico.
Le conflit entre l'opposition et M. Fico s'est intensifié après la visite du Premier ministre slovaque à Moscou le 22 décembre 2024, où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine. Le Premier ministre Fico a expliqué que ce déplacement était motivé par la nécessité de résoudre le problème de l'approvisionnement en gaz, après que le gouvernement de Kiev a mis fin à l'accord sur le transit du gaz russe par l'Ukraine. Les partis d'opposition slovaques ont critiqué le chef du gouvernement pour cette visite.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué le 23 décembre 2024 le Premier ministre Fico pour ne pas vouloir mettre fin à la dépendance de la Slovaquie, membre de l'OTAN, aux ressources naturelles de la Russie.
Les flux de transit via l'Ukraine représentent environ la moitié des exportations totales de gaz russe par gazoduc vers l'Europe. La Slovaquie, l'Italie, l'Autriche et la République tchèque figurent parmi les pays les plus touchés par la fin de l'accord de transit prolongé.