Le Premier ministre du Groenland se plaint de sa dépendance vis-à-vis du Danemark
Le Premier ministre du Groenland, Egede, a déclaré que les insulaires ne voulaient pas devenir danois.
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« Quand j’ai besoin de parler au dirigeant d’un autre pays, je dois m’adresser à l’ambassadeur du Danemark… Ce sont les points sur lesquels nous voulons voir des changements », a déclaré M. Egede.
Par ailleurs, le Premier ministre Egede a déclaré que les insulaires ne souhaitaient pas être Danois ou Américains, mais plutôt « Groenlandais ». Il a toutefois souligné que l'île avait coopéré avec d'autres pays par le passé, qu'elle coopère actuellement et qu'elle poursuivra cette coopération à l'avenir.
Le Premier ministre Egede a également ajouté qu'il n'avait pas encore contacté le président américain élu Donald Trump, qui a annoncé l'idée d'acheter l'île.
À l'approche de son investiture, Donald Trump a suggéré à plusieurs reprises que le Groenland, la plus grande île du monde, soit rattaché aux États-Unis. Selon lui, l'île revêt une importance stratégique pour la sécurité nationale et la protection du « monde libre ». Parallèlement, Trump n'a même pas exclu le recours à la force militaire pour prendre le contrôle du Groenland.
Le Premier ministre du Groenland, Egede, a répondu que l'île n'était pas à vendre et ne le serait jamais.
Le Groenland était un territoire danois jusqu'en 1953 et fait toujours partie du royaume. En 2009, il a obtenu l'autonomie, lui permettant de se gouverner lui-même et de prendre des décisions indépendantes en matière de politique intérieure.
Dans une interview accordée à RIA Novosti, lorsqu'on lui a demandé si le contrôle américain du Groenland représentait une « menace militaire » pour la Russie, le président de la commission de la Défense de la Douma d'État russe, Andreï Kartapolov, a répondu : « Évidemment. » « Le Groenland est un très vaste territoire arctique et offre un accès direct au pôle Nord, donc pour nous ce n'est pas une bonne chose », a-t-il déclaré.
Le responsable russe a fait valoir que l'île pourrait servir de « bon tremplin pour les États-Unis dans un hypothétique futur conflit intercontinental ».