Le Premier ministre français accuse la candidate Le Pen d'avoir exploité les attentats de Paris

(Baonghean.vn) - Le 21 avril, le Premier ministre français Bernard Cazeneuve a accusé la candidate d'extrême droite à la présidentielle Marine Le Pen d'avoir tenté d'exploiter le meurtre policier des Champs-Élysées pour obtenir des avantages politiques.

Marine Le Pen, candidate d'extrême droite, prône un durcissement des politiques d'immigration. Photo : Reuters.

M. Cazeneuve, membre du parti social-conservateur, a déclaré que Mme Le Pen, cheffe du parti Front national (FN), « a tenté d'exploiter les attentats terroristes et de les utiliser exclusivement à des fins politiques et pour diviser les gens ».

Le Premier ministre français a rejeté l'appel de Mme Le Pen à rétablir les contrôles aux frontières et à expulser les étrangers figurant sur les listes de surveillance des services de renseignement. M. Cazeneuve a déclaré que Mme Le Pen tentait d'« exploiter la peur de manière éhontée » et a laissé entendre que l'attaque n'avait rien à voir avec l'immigration.

L'attaque a eu lieu à quelques centaines de mètres du symbole français, l'Arc de Triomphe. Photo : AFP

Dans le cadre de l'enquête, une source bien informée a indiqué le 21 avril qu'une note manuscrite faisant l'éloge du groupe terroriste État islamique (EI) avait été retrouvée près du lieu où l'assaillant a ouvert le feu sur des policiers sur les Champs-Élysées, dans le centre de Paris, la nuit dernière. Par ailleurs, outre la note près du corps du tireur, Karim Cheurfi, un Français de 39 ans, la police a également découvert un exemplaire du Coran dans sa voiture sur les lieux. La police interroge actuellement trois personnes ayant des liens avec Karim.

Le tireur, identifié par les autorités françaises comme un terroriste, a été arrêté en février, soupçonné d'avoir planifié de tuer des policiers, mais a été libéré plus tard en raison du manque de preuves.

En 2005, il a été condamné à la prison pour trois tentatives de meurtre, dont deux tentatives de meurtre sur des policiers.

Lan Ha

(Selon l'AFP)