Le Premier ministre français aime la boxe et le football
Le nouveau Premier ministre français, Édouard Philippe, est un grand amateur de sport. Il s'entraîne à la boxe trois fois par semaine et est également passionné de football.
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Édouard Philippe (à gauche) et le boxeur de renommée mondiale Jérôme Le Banner s'entraînent au Havre (France). Photo : Europe1 |
Édouard Philippe était peu connu du grand public jusqu'à sa nomination par le président français Emmanuel Macron, le 15 mai. Il est donc logique que le quotidien Le Parisien ait comparé son mandat à un combat de boxe poids lourds. Il a commencé par le tennis, puis s'est tourné vers la boxe.
Fanatique de football
Jérôme Le Banner, ancien kick-boxeur français de renommée mondiale, a raconté à Europe 1 qu'il y a deux ans et demi, alors qu'il était maire de la ville portuaire du Havre (2010-2016), Édouard Philippe s'est mis à la boxe après avoir fait un pari avec un ami.
Trois fois par semaine à 7 heures du matin, il se rend à la salle de sport de Mont-Gaillard, enfile des gants de boxe et s'entraîne avec le coach Madjid Nassah, le professeur du boxeur Jérôme Le Banner.
« Tous les sports aident à se détendre, mais la boxe donne confiance car elle exige de la force physique. Elle exige de la maîtrise de soi. Il faut maîtriser sa propre agressivité et celle de l'adversaire. Cela m'a aidé à devenir plus calme », explique Édouard Philippe.
Le Premier ministre français a confié son amour pour le légendaire boxeur américain Muhammad Ali. Bien qu'occupé par son poste de Premier ministre, il peut désormais continuer à pratiquer la boxe, car la résidence du Premier ministre dispose d'une salle de sport datant de l'époque de Manuel Valls.
Passionné de boxe, le nouveau Premier ministre français a un penchant pour le football, sport dont il est devenu un fervent amateur. Interrogé sur France Bleu en avril 2016, il confiait avoir rêvé de suivre les traces de son idole Michel Platini.
« J'ai toujours aimé le football », confie-t-il. « Enfant, je rêvais de devenir footballeur professionnel. J'ai toujours rêvé de jouer milieu de terrain. » Il adore le Havre AC, l'équipe de la ville du Havre qui évolue en Ligue 2. Il joue encore souvent au football avec ses enfants ou joue pour l'équipe de l'Assemblée nationale, qui affronte souvent le vétéran Variétés Club de France.
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M. Philippe (à gauche) a enfilé ses chaussures et s'est rendu sur le terrain de football pour l'équipe parlementaire française. Photo : FEP |
Du sport à la politique
La passion d'Édouard Philippe pour le football sera très compatible avec le nouveau président Emmanuel Macron car M. Macron est aussi un fan de football, un fan de l'équipe de l'Olympique de Marseille.
Comme le président Macron, M. Philippe est diplômé de l'Institut politique de Paris et de l'Institut national d'administration publique. Il est également issu d'une famille politique.
Né le 28 novembre 1970 à Rouen, Philippe est l'arrière-petit-fils de l'un des fondateurs de la section havraise du Parti communiste français. Son grand-père était docker et ses parents enseignants. Il a d'abord adhéré au Parti socialiste, puis à l'Alliance pour un mouvement populaire (devenue plus tard Les Républicains), parti de centre-droit. Père de trois enfants, il était avocat et dirigeant du groupe Areva. Il a été maire du Havre en 2010, élu député en 2012 et nommé Premier ministre le 15 mai 2017.
En politique, il a été nommé chef du gouvernement sans avoir jamais occupé de poste ministériel. Cependant, nombreux sont ceux qui ont souligné qu'il avait acquis une vaste expérience pratique grâce à ses fonctions de représentant local, de député à l'Assemblée nationale et de travail dans le secteur privé.
Édouard Philippe a rencontré Macron pour la première fois en 2011 et est resté en contact régulier depuis. La relation entre le président et le chef du gouvernement sera-t-elle aussi harmonieuse que leur passion pour le football ?
Le journal Le Parisien cite un parlementaire qui les connaît tous deux comme très optimistes : « Ils sont compatibles sur de nombreux points, comme l'ISF, la réduction des dépenses publiques, la réduction du nombre de fonctionnaires. Finalement, tous deux sont pleins d'espoir. On verra bien ce que l'avenir nous réserve… »
Selon TTO