Premier ministre : Les erreurs du Code pénal de 2015 sont très graves
En donnant son avis sur la modification d'un certain nombre d'articles du Code pénal de 2015, le Premier ministre a demandé de tirer les leçons de l'expérience, d'améliorer la responsabilité et d'éviter de répéter les erreurs.
Poursuivant la réunion régulière du gouvernement d'août, le matin du 1er septembre, les membres du gouvernement ont discuté du renforcement des institutions, notamment des avis sur le projet de loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles du Code pénal de 2015.
Le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc a demandé au Comité de rédaction et aux organismes concernés de tirer les leçons de l'expérience et de ne pas laisser les erreurs se reproduire. Si des erreurs sont constatées après examen, et qu'elles ne peuvent être mises en œuvre sans correction, elles doivent être résolument corrigées.
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Réunion ordinaire du gouvernement d'août |
Lors de la réunion, le ministre de la Justice, Le Thanh Long, a présenté un rapport sur le projet de loi n° 100/2015/QH13 modifiant et complétant plusieurs articles du Code pénal. Selon le ministère de la Justice, la portée de cet amendement et de ce complément au Code pénal se concentre principalement sur les dispositions du Code pénal de 2015 qui, en raison d'erreurs techniques, ne peuvent être appliquées de manière cohérente si elles ne sont pas modifiées. Parallèlement, des recherches sont nécessaires pour modifier les dispositions de plusieurs articles sans affecter les principales politiques approuvées par la XIIIe Assemblée nationale et parvenir à un consensus entre les ministères et les services afin de mieux répondre aux exigences de la lutte et de la prévention de la criminalité, ainsi que de la protection des droits et des intérêts légitimes des criminels.
Les discussions des membres du gouvernement ont porté sur des sujets tels que la portée des amendements et des compléments au Code pénal de 2015 ; l’amendement et le complément à la clause 2 de l’article 12 relatif à la portée de la responsabilité pénale des personnes de 14 à moins de 16 ans ; l’ajout de nouvelles substances stupéfiantes et de plantes contenant des substances stupéfiantes ; l’ajout de réglementations relatives à la question de savoir s’il faut ou non calculer en fonction de la pureté des substances stupéfiantes dans les délits liés à la drogue ; l’amendement et le complément à l’article 292 du Code pénal de 2015 relatif au délit de fourniture de services illégaux sur les réseaux informatiques et les réseaux de télécommunications.
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Le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc a prononcé un discours directif lors de la réunion. |
Soulignant que les erreurs du Code pénal de 2015 sont très regrettables et graves, le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc a demandé au Comité de rédaction et aux services concernés de tirer les leçons de l'expérience, d'assumer leurs responsabilités et d'éviter de répéter les erreurs. Le Comité permanent de l'Assemblée nationale a promptement reporté l'entrée en vigueur du Code, évitant ainsi des conséquences fâcheuses. Par ailleurs, les conditions favorables aux criminels continuent de s'appliquer depuis l'adoption du Code pénal de 2015. Le Premier ministre a déclaré que c'était dans cet esprit que la population pouvait être rassurée.
Suite aux débats de l'Assemblée nationale, nous constatons que le Code pénal de 2015 reflète le nouvel esprit de la Constitution de 2013, avec de nombreuses mesures progressistes et humaines. Il confirme que le Code pénal de 2015 est conforme aux points de vue, aux orientations et aux politiques du Parti, ainsi qu'aux principaux points sur lesquels le Bureau politique a donné des instructions et qui ont été débattus par le Comité permanent de l'Assemblée nationale et l'Assemblée nationale. Ces dispositions comprennent notamment la responsabilité pénale des personnes morales, la limitation de la peine de mort et la suppression de l'infraction de violation intentionnelle des réglementations de l'État en matière de gestion économique entraînant de graves conséquences. Par conséquent, l'objectif de cet amendement au Code n'est pas de modifier les politiques », a déclaré le Premier ministre.
Concernant l'avancement du projet de révision, le Premier ministre a demandé que les travaux de révision soient rigoureux, qu'ils ne forcent pas les choses et ne laissent pas d'erreurs. L'objectif général est de finaliser le projet et de le soumettre à l'Assemblée nationale lors de sa deuxième session en octobre prochain, à condition toutefois que la qualité du projet soit garantie. Si cette qualité n'est pas garantie, il faudra en informer la Commission permanente de l'Assemblée nationale afin qu'elle le soumette à l'Assemblée nationale pour qu'elle reporte le vote en vue de son approbation.
Concernant la coordination lors du processus d'élaboration, il s'agit d'une loi importante, dont le contenu affecte directement les droits humains et les droits civiques, et touche tous les domaines de la vie sociale. Par conséquent, le processus législatif doit s'appuyer sur la contribution de nombreux ministères et services, en particulier des organismes directement chargés de l'application de la loi, tels que la police, les tribunaux, les parquets et les forces de l'ordre. Par conséquent, afin de garantir la qualité du projet de Code, je propose que le chef du comité de rédaction, le vice-Premier ministre en charge, maintienne la composition du comité, en particulier celle du ministère de la Justice, du ministère de la Sécurité publique, du parquet et de la Cour populaire suprême, afin de garantir un large consensus sur les questions majeures, notamment la portée des amendements. Deuxièmement, le comité de rédaction doit s'organiser pour recueillir les avis des ministères et services concernés directement par le Code », a suggéré le Premier ministre.
Le Premier ministre a également ordonné aux ministères et aux branches d'être responsables de l'envoi d'avis écrits sur les questions liées à leurs fonctions de gestion au Comité de rédaction dans les délais requis ; de ne pas laisser une situation se produire où les ministères et les branches n'ont pas d'avis, laissant le ministère de la Justice et le chef du Comité de rédaction décider eux-mêmes, affectant la qualité du projet de loi.
Lors de la réunion de ce matin, le Gouvernement a également écouté et discuté le projet de loi sur la lutte contre la corruption (amendé) ; un rapport de synthèse sur le projet de mise en œuvre efficace du processus d'intégration internationale, en maintenant la stabilité politique et sociale dans le contexte de la participation de notre pays à des accords de libre-échange de nouvelle génération.
Selon VOV