Aliments dangereux : difficile de concurrencer dans le cadre du TPP
Les exportations alimentaires doivent se concentrer sur des matières premières de qualité stable en termes de technologie, d’hygiène et de sécurité alimentaire.
« Si les produits alimentaires ne sont pas contrôlés au niveau des intrants et ne garantissent pas la sécurité et l’hygiène alimentaires, les entreprises ne peuvent pas concurrencer les pays du TPP », ont affirmé de nombreux experts lors de l’atelier « Accord de partenariat transpacifique – Opportunités et défis pour l’industrie de transformation alimentaire » qui s’est tenu à Hô Chi Minh-Ville dans l’après-midi du 8 août.
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| La plupart des entreprises d'exportation vietnamiennes doivent passer par des distributeurs étrangers. (Illustration : KT) |
Selon les estimations, le TPP n'aura pas beaucoup d'impact sur les exportations des principaux produits alimentaires vietnamiens. Parmi les produits susceptibles de bénéficier de droits de douane réduits dans le cadre du TPP figurent le riz, le manioc, les produits laitiers et les confiseries.
Actuellement, la plupart des entreprises vietnamiennes d’exportation qui souhaitent vendre des produits alimentaires doivent passer par des distributeurs étrangers. Par conséquent, si les taxes sont supprimées ou réduites, les entreprises vietnamiennes vendront principalement plus de marchandises et n’en bénéficieront guère directement.
Selon M. Duong Nhu Hung, vice-directeur de l'Université d'économie et de droit de Hô-Chi-Minh-Ville, le plus grand défi de l'exportation alimentaire aujourd'hui est le contrôle des matières premières, le respect des normes techniques, l'hygiène et la sécurité alimentaires et la stabilité de la qualité.
« Les entreprises doivent viser des relations durables. Les importateurs achètent des matières premières aux entreprises nationales, mais ils contrôlent les intrants tels que les procédés agricoles, les soins, la nutrition, les pesticides, etc. Par conséquent, si les entreprises et les fabricants ne contrôlent pas strictement les intrants, les produits d'exportation auront du mal à se maintenir, sans parler des conséquences négatives », a commenté M. Hung.
Selon VOV
