La Commission permanente de l'Assemblée nationale a tenu une réunion extraordinaire en raison d'erreurs dans le Code pénal.
Après examen, il a été découvert que plus de 80 contenus et dispositions comportaient des erreurs, des doublons, des erreurs techniques... Ces erreurs ont conduit à l'impossibilité d'appliquer immédiatement le Code pénal selon la date d'entrée en vigueur prévue (1er juillet 2016).
Le matin du 27 juin, la Commission permanente de l'Assemblée nationale a tenu une réunion élargie avec des représentants, dont les chefs ou chefs adjoints des délégations de l'Assemblée nationale de 63 provinces et villes.
Étaient également invités à cette réunion extraordinaire le président de la Cour populaire suprême, le procureur général du Parquet populaire suprême, les ministres de la Justice et de la Sécurité publique, le chef du Bureau du Comité central du Parti, le directeur de la Présidence et le directeur du Bureau du gouvernement. Étaient également présents des représentants du Comité central des affaires intérieures, du Comité central de pilotage de la réforme judiciaire et de la Fédération du barreau du Vietnam.
L'objectif de la réunion est de permettre au Comité permanent de discuter et de parvenir à un accord avec les chefs des délégations de l'Assemblée nationale sur les questions liées à la correction des erreurs dans le Code pénal, qui a été adopté par la 13e Assemblée nationale en novembre 2015 et entrera pleinement en vigueur à partir du 1er juillet.
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Certaines sources ont indiqué que lors de cette réunion, le Comité permanent de l'Assemblée nationale a rapporté aux délégués les résultats de la révision du Code pénal de 2015, qui a trouvé plus de 80 contenus et dispositions comportant des erreurs, des doublons, des erreurs techniques, etc. Ces erreurs ont conduit à l'impossibilité d'appliquer immédiatement le Code pénal selon la date d'entrée en vigueur fixée.
Étant donné qu'il relève de l'autorité de l'Assemblée nationale, le Comité permanent de l'Assemblée nationale a proposé une solution consistant à soumettre aux délégués un projet de résolution sur le report de l'entrée en vigueur du Code pénal de 2015. Parallèlement, il reporte l'entrée en vigueur de deux lois connexes, le Code de procédure pénale et la Loi sur l'organisation des enquêtes criminelles - qui entreront toutes deux en vigueur à partir du 1er juillet. Ainsi, les lois actuelles continueront d'être en vigueur.
Lors de la première session de la XIVe Assemblée nationale, dans la deuxième quinzaine de juillet, la Commission permanente rendra compte de la demande d'ajout au programme d'élaboration des lois et ordonnances visant à modifier le Code pénal. Cette loi sera amendée par la nouvelle Assemblée nationale dans les meilleurs délais, puis, avec les lois connexes, entrera en vigueur et sera appliquée simultanément, remplaçant ainsi les lois actuelles.
Dans les prochains jours, 63 délégations de députés de l'Assemblée nationale des provinces et des villes se réuniront pour discuter et voter l'adoption de cette résolution spéciale. Ce point est particulier car cette résolution a été adoptée par l'Assemblée nationale non pas lors d'une séance plénière à Hanoï, mais lors de réunions de chaque délégation. Et surtout, elle vise à remédier aux faiblesses et aux erreurs de l'Assemblée nationale elle-même dans son processus législatif, notamment concernant le Code pénal de 2015.
Selon l'OLP
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