Continuez d'affirmer que la terre appartient au peuple

May 15, 2012 16:09

Amendement constitutionnel : Consultation du peuple



Dans son discours de clôture, le secrétaire général Nguyen Phu Trong a clarifié un certain nombre de points et a résumé les résultats importants obtenus par la conférence.

Amendement constitutionnel : Consultation du peuple

Concernant le résumé, la modification et le complément de la Constitution de 1992, le Secrétaire général a souligné qu'il s'agissait d'un point essentiel et particulièrement important de cette conférence. La modification et le complément de la Constitution constituent une exigence objective et nécessaire. Le Comité central a examiné et discuté le rapport du Comité de rédaction des amendements et compléments à la Constitution, et en approuve la plupart des points. Il a toutefois réaffirmé que la modification et le complément de la Constitution représentent une tâche particulièrement importante et délicate, exigeant une vision et une perspective globales, dialectiques, spécifiques et historiques, ainsi qu'une approche scientifique et prudente, en évitant toute spéculation déconnectée de la réalité.

Les propositions d’amendements et de compléments doivent se fonder sur les résultats d’un examen approfondi de la mise en œuvre effective de la Constitution de 1992 et des lois connexes ; appréhender pleinement les exigences d’institutionnalisation du Programme pour la construction nationale dans la période de transition vers le socialisme (complété et développé en 2011) et de la Résolution du 11e Congrès national du Parti ; et continuer à hériter des dispositions de la Constitution de 1992 et des Constitutions antérieures qui sont toujours pertinentes.

Concernant le processus de révision, la conférence a convenu qu'il était nécessaire de suivre l'esprit de la résolution n° 2 du Comité central (11e législature), de le mener de manière rigoureuse et scientifique, sous l'égide du Parti ; de mettre en place un mécanisme garantissant la participation d'experts, de scientifiques et de gestionnaires, et d'organiser une large consultation publique sur le contenu des amendements, afin que l'Assemblée nationale dispose d'une base solide pour les examiner et décider.

Outre ses avis sur l'orientation des contenus fondamentaux à compléter et à modifier dans la Constitution de 1992, le Comité central a également formulé de nombreux avis importants sur des options spécifiques, en clarifiant les avantages et les inconvénients de chaque option afin que le Comité de rédaction des amendements constitutionnels puisse poursuivre son examen et sa sélection.

Les droits d'utilisation des terres ne sont pas des droits de propriété.

La conférence a convenu à l'unanimité que : la terre est une ressource nationale extrêmement précieuse, un moyen de production essentiel, une source de subsistance pour la population ; un atout majeur pour le pays. Il est nécessaire de réaffirmer que la terre appartient à l'ensemble du peuple, représenté par l'État en tant que propriétaire et gérée de manière unifiée ; parallèlement, il est nécessaire de définir clairement et précisément, et d'appliquer plus pleinement et correctement, les droits du représentant du propriétaire et les droits de gestion unifiée de l'État… Les droits d'usage des terres constituent également une forme particulière de propriété, mais ne sont pas des droits de propriété. L'État ne reconnaît pas la récupération des terres qu'il a attribuées à des tiers dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique foncière ; il n'est pas question de réaffecter les terres agricoles attribuées aux ménages et aux particuliers.

Il est urgent d'étudier et de modifier la loi foncière afin de la perfectionner et de remédier rapidement à ses limitations et faiblesses actuelles. Elle doit mieux répondre aux exigences d'une répartition raisonnable, d'une utilisation appropriée des terres, d'économie et d'efficacité, garantissant des avantages immédiats et à long terme, et protégeant l'environnement. Il convient d'améliorer la qualité et de protéger les terres agricoles, d'assurer la sécurité alimentaire nationale, de maintenir la stabilité politique et sociale et de favoriser un développement durable. Il est également nécessaire de développer un marché immobilier sain, incluant les droits d'utilisation des terres, afin de garantir la cohérence des intérêts de l'État, du peuple et des investisseurs.

Il convient de poursuivre l'attribution et la location de terres agricoles aux ménages et aux particuliers pour une durée limitée, mais cette pratique peut être prolongée afin d'encourager les agriculteurs à s'investir davantage dans leurs exploitations et à investir en toute sécurité dans la production. Parallèlement, il est nécessaire d'élargir le plafond des transferts de droits d'utilisation des terres agricoles en fonction des spécificités de chaque région, afin de créer des conditions favorables à l'accumulation et à la concentration des terres, et de former progressivement de vastes zones de production agricole.

Le Comité directeur central de lutte contre la corruption auprès du Politburo

La conférence a reconnu que, depuis la promulgation de la résolution 3 du 10e Comité central, les organes du Parti, de l'État, du Front de la Patrie et l'ensemble du système politique ont fait preuve de proactivité et d'engagement dans la lutte contre la corruption et le gaspillage. Des progrès ont été réalisés en matière de prévention et de lutte contre la corruption et le gaspillage, tant au niveau de la sensibilisation que des actions entreprises, notamment en ce qui concerne la prévention, la transparence et la communication autour du fonctionnement de l'appareil d'État, la réforme des procédures administratives et la gestion des biens publics. Dans certains domaines, la corruption et le gaspillage ont été progressivement maîtrisés. Cependant, les efforts déployés pour prévenir et combattre la corruption n'ont pas encore permis d'atteindre l'objectif de « prévenir et d'éradiquer progressivement la corruption ».

Le Comité central a souligné la nécessité de persévérer et de promouvoir la lutte contre la corruption et le gaspillage… Il convient de renforcer le rôle et la responsabilité des comités du Parti à tous les niveaux, des autorités et des dirigeants ; de compléter et de perfectionner les mécanismes, les politiques et les lois en matière de gestion économique et sociale ; de renforcer l’organisation et le travail du personnel ; d’améliorer l’efficacité et l’efficience de la détection et du traitement de la corruption et du gaspillage ; d’étendre la démocratie, la publicité et la transparence ; et de promouvoir le rôle de contrôle de l’Assemblée nationale, des Conseils populaires, du Front de la patrie, du peuple et de l’opinion publique.

Le Comité central a approuvé la politique consistant à établir le Comité directeur central de lutte contre la corruption sous l'égide du Politburo ; à rétablir le Comité central des affaires intérieures, qui exerce à la fois les fonctions d'un comité du Parti et constitue l'organe permanent du Comité directeur central de lutte contre la corruption.
Sécurité sociale

En matière de politique sociale, le Comité central exige que, dans les prochains mois, il soit impératif de s'approprier pleinement les positions et les principes directeurs du Parti, en considérant l'amélioration continue des conditions de vie matérielles et spirituelles des personnes ayant rendu des services méritoires et la garantie de la sécurité sociale comme une tâche régulière et essentielle de tous les niveaux, de tous les secteurs, de l'ensemble du système politique et de la société tout entière. Il convient de s'efforcer, d'ici 2015, d'atteindre l'objectif de garantir aux familles des personnes ayant rendu des services méritoires un niveau de vie minimum égal au niveau de vie moyen de la population locale ; et, d'ici 2020, de garantir la sécurité sociale pour tous, en assurant un revenu minimum, l'accès à l'éducation, aux soins de santé, au logement, à l'eau potable et à l'information.

Pour ce faire, nous devons nous attacher à perfectionner et à organiser la mise en œuvre des lois, des politiques, des tâches et des solutions sociales, en mettant l'accent sur la création d'emplois, les revenus ; l'assurance sociale ; l'aide sociale ; et en garantissant un niveau minimal de services sociaux de base pour l'ensemble de la société, en particulier pour les personnes pauvres, les minorités ethniques et les personnes en situation difficile.

Les politiques incitatives en faveur des personnes méritantes et la sécurité sociale doivent être adaptées au niveau de développement socio-économique et à la capacité du pays à équilibrer et mobiliser ses ressources. La priorité doit être accordée aux personnes en situation de grande précarité, aux personnes pauvres et aux minorités ethniques. Le système de sécurité sociale doit être diversifié, complet, équitable et durable, et assurer un partage équitable entre les différents groupes de population, au sein d'une même génération et entre les générations, entre l'État, les entreprises et les travailleurs. L'État doit garantir la bonne application des politiques préférentielles en faveur des personnes méritantes et jouer un rôle moteur dans l'organisation de la mise en œuvre des politiques de sécurité sociale. Il doit promouvoir la sensibilisation et encourager la participation des organisations, des entreprises et des citoyens.

Révision des salaires dans les entreprises publiques

Concernant la question des salaires et de la sécurité sociale, le Comité central a demandé qu'en 2012-2013, il soit nécessaire de compléter et de modifier d'urgence un certain nombre de politiques qui doivent et peuvent être ajustées immédiatement afin de remédier rapidement aux irrationalités actuelles ; de donner la priorité aux ajustements salariaux des cadres, des fonctionnaires, des employés du secteur public et des forces armées, tout en remédiant à la situation de trop nombreux types d'indemnités ; de revoir le régime salarial dans les entreprises publiques, de remédier à la situation déraisonnable de l'écart trop important entre les cadres et les ouvriers ; les salaires et les revenus ne sont pas liés à la production et aux résultats de l'entreprise.

Promouvoir l'innovation et la réorganisation des services publics conformément aux conclusions de la 6e Conférence centrale (10e législature). Mettre en œuvre avec détermination le projet de restructuration des entreprises publiques conformément aux conclusions de la 3e Conférence centrale (11e législature). Ajuster les primes de mérite, les pensions et les allocations sociales, ainsi que le salaire minimum des cadres et des fonctionnaires, et procéder à son ajustement échelonné. Parallèlement, mener d'urgence des recherches et développer le projet de réforme du régime salarial pour la période 2013-2020, ainsi que les projets connexes, afin de dégager des ressources, de garantir la réforme salariale et d'obtenir des résultats concrets.

Mener de front la réforme salariale et la réforme administrative, rationaliser l'appareil organisationnel, la paie, restructurer les finances publiques et d'autres domaines connexes ; lier l'ajustement des salaires à l'ajustement de la politique d'assurance sociale et aux allocations préférentielles pour les personnes méritantes.

Le secrétaire général Nguyen Phu Trong a suggéré qu'immédiatement après cette conférence, chaque membre du Comité central devrait promouvoir davantage ses rôles et responsabilités individuels, de concert avec le Comité du Parti et le Gouvernement, afin de diriger et d'organiser la mise en œuvre effective des résolutions et conclusions de cette conférence du Comité central, ainsi que des autres résolutions du Parti, de l'Assemblée nationale et du Gouvernement ; assurant ainsi la réalisation des objectifs et des tâches de développement socio-économique en 2012.


Selon VNA

Journal Nghe An en vedette

Dernier

Continuez d'affirmer que la terre appartient au peuple
ALIMENTÉ PARUNCMS- UN PRODUIT DENEKO