Continuer à examiner la planification de l’hydroélectricité
Le 27 novembre au matin, les députés de l'Assemblée nationale ont voté une résolution visant à renforcer la gestion de la planification, des investissements dans la construction et l'exploitation des projets hydroélectriques, avec un taux d'approbation de 88,96 %. Par conséquent, ils continueront d'examiner et d'évaluer la planification hydroélectrique et d'organiser une évaluation globale de la situation des barrages et réservoirs à l'échelle nationale au cours de l'année à venir.
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Les insuffisances dans le débit des crues des centrales hydroélectriques provoquent des inondations en aval. (Photo : dantri.com.vn). |
Supprimer 424 projets de la planification
Le gouvernement a sérieusement mis en œuvre la révision globale de la planification hydroélectrique conformément à la résolution de l'Assemblée nationale, en retirant 424 projets de la planification, en suspendant temporairement 136 projets, en ne considérant pas 172 emplacements potentiels à inclure dans la planification et en continuant d'examiner et d'évaluer 158 projets.
L’étude montre que la gestion de la planification, des investissements dans la construction et l’exploitation des projets hydroélectriques présente encore de nombreuses limites.
La qualité des décisions de planification et d'investissement pour la construction de nombreux projets hydroélectriques, notamment de petite et moyenne taille, ne répond pas pleinement aux objectifs et exigences de sécurité, de protection de l'environnement, d'utilisation rationnelle des ressources en eau et d'efficacité socio-économique globale. Les évaluations environnementales stratégiques et les études d'impact environnemental pour la planification, les projets et les projets hydroélectriques de petite et moyenne taille n'ont pas reçu l'attention nécessaire et sont de faible qualité. Sur certains projets hydroélectriques, la gestion de la qualité de la construction, la sécurité de l'exploitation, la mise en œuvre des procédures d'exploitation des réservoirs et la régulation de l'eau ne sont pas strictement conformes à la réglementation, ce qui a entraîné des impacts négatifs.
De plus, la vie des personnes réinstallées reste difficile. Les forêts et les terres forestières converties pour les projets hydroélectriques ne sont pas gérées de manière rigoureuse. Dans certains endroits, on observe une exploitation forestière excessive et une exploitation illégale des ressources naturelles. La superficie des forêts de remplacement sur les sites de projets hydroélectriques est très faible ; l'obligation de payer des redevances pour services environnementaux forestiers n'est pas pleinement respectée conformément à la réglementation.
Les limitations susmentionnées sont en partie imputables aux directives du gouvernement. Certains ministères, services, comités populaires des provinces et des villes sous tutelle centrale, ainsi que les unités concernées, n'ont pas rempli correctement les fonctions et tâches qui leur ont été assignées : conseil, organisation de l'établissement, de l'évaluation, de l'approbation et de la mise en œuvre de la planification ; octroi des permis d'investissement dans la construction ; garantie de la qualité et de la sécurité ; exploitation ; coordination, inspection et supervision des projets et travaux hydroélectriques. Les capacités professionnelles de certains organismes, unités de conseil et agences de gestion de l'État dans de nombreuses localités ne répondent pas aux exigences. Les mécanismes et politiques d'indemnisation, de soutien, de migration, de réinstallation et de post-réinstallation, ainsi que de garantie de moyens de subsistance durables pour les ménages réinstallés par les projets hydroélectriques, n'ont pas été pleinement promulgués, ni mis en œuvre rapidement, synchroniquement et uniformément. Certains documents juridiques pertinents n'ont pas été promulgués en temps opportun et manquent de clarté quant à la coordination, l'attribution et la décentralisation associées aux responsabilités spécifiques. Les informations et les données sur les conditions naturelles et sociales des zones de projet et des ouvrages hydroélectriques font encore défaut.
Continuer à examiner la planification de l’hydroélectricité
La résolution souligne qu'à l'avenir, nous continuerons d'examiner et d'évaluer la planification hydroélectrique, notamment les projets temporairement suspendus et les projets en exploitation, afin de garantir une utilisation rationnelle des ressources en eau et de protéger la biodiversité ; nous éliminerons et arrêterons résolument les projets et ouvrages hydroélectriques inefficaces, qui ne garantissent pas la sécurité et ont des impacts négatifs sur le régime d'écoulement, l'environnement et la vie des populations. Nous améliorerons la qualité de la préparation, de l'évaluation, de l'approbation et de la gestion de la planification. Nous organiserons une mise en œuvre unifiée et synchrone de la planification hydroélectrique dans la planification globale du sous-secteur énergétique.
En outre, l’Assemblée nationale a demandé au Gouvernement de charger les agences et les localités concernées d’accomplir un certain nombre d’autres tâches.
Tout d'abord, en 2014, organiser une évaluation complète des barrages et réservoirs à l'échelle nationale ; élaborer des plans, des solutions et dégager des fonds suffisants pour la réparation et la modernisation des barrages et réservoirs présentant un risque d'insécurité ; s'efforcer d'achever la promulgation des procédures d'exploitation inter-réservoirs dans les bassins fluviaux restants ; préciser les responsabilités des ministères, services, localités, organisations et particuliers concernés dans la gestion et la garantie de la sécurité des barrages, réservoirs et zones en aval ; renforcer l'inspection et le traitement des infractions à la sécurité des barrages et réservoirs ; parachever le système de normes et de réglementations techniques pour les ouvrages de barrages et réservoirs, notamment en matière de résistance aux tremblements de terre ; élaborer et promulguer des normes pour un certain nombre de technologies nouvelles et avancées, afin de les adapter aux conditions réelles de notre pays.
Ensuite, il faut garantir une allocation adéquate des terres et appliquer rigoureusement le reboisement de remplacement, notamment dans les forêts situées en amont des projets hydroélectriques. Ce reboisement doit être achevé en 2015 pour les projets hydroélectriques déjà en exploitation. Il faut prévenir résolument et réprimer rigoureusement les abus des infrastructures hydroélectriques pour abattre illégalement, détruire les forêts et exploiter les ressources naturelles. Il faut également appliquer rigoureusement les politiques légales relatives aux services environnementaux forestiers.
En 2014 également, la politique d'indemnisation, de soutien et de réinstallation des populations riveraines des projets hydroélectriques a été revue, ajustée et complétée, et des politiques visant à stabiliser les conditions de vie et de production des populations après leur réinstallation ont été publiées. La construction et la mise en œuvre des projets visant à stabiliser la population et à améliorer les conditions socio-économiques des zones de réinstallation des populations riveraines des projets hydroélectriques ont également été accélérées.
Chaque année, le Gouvernement rend compte à l’Assemblée nationale des résultats de la mise en œuvre de la résolution sous la supervision du Comité permanent de l’Assemblée nationale, des organismes compétents et des députés de l’Assemblée nationale.
Selon NDDT