Nouveau signal optimiste pour le dialogue entre les États-Unis et la Corée du Nord

Le conseiller adjoint à la sécurité nationale sud-coréen Kim Hyun-chong a donné ce signal optimiste après avoir rencontré l'envoyé américain pour la Corée du Nord, M. Stephen Biegun, à Séoul.

Photo : Spoutnik

« J'ai l'impression que la Corée du Nord et les États-Unis reprendront bientôt le dialogue, et que celui-ci progressera bien », a déclaré Kim aux journalistes après cette réunion d'une heure, selon Reuters. Le responsable n'a toutefois pas divulgué de détails.

Le mécanisme de négociation au niveau opérationnel entre les États-Unis et la Corée du Nord n'a pas encore redémarré depuis le deuxième sommet entre le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et le président américain Donald Trump à Hanoï fin février.

Se rencontrant à nouveau fin juin dans la zone démilitarisée entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, MM. Trump et Kim ont convenu de poursuivre le dialogue.

« Nous sommes prêts à engager un dialogue dès que nous recevrons une réponse de notre homologue nord-coréen », a déclaré M. Biegun le 21 août.

Le responsable sud-coréen a également déclaré que le Conseil de sécurité nationale se réunirait aujourd'hui pour examiner l'accord de partage de renseignements avec le Japon. L'accord GSOMIA expirera ce samedi si le Japon ou la Corée du Sud décident de ne pas le prolonger, dans un contexte de tensions entre les deux pays.

Selon M. Kim, M. Biegun a soulevé cette question lors de la réunion car Washington craignait un abandon de l'accord. Cet accord est un effort déployé par les trois parties au fil des ans pour contrer la menace nucléaire et balistique de la Corée du Nord.

Pendant ce temps, un porte-parole nord-coréen a déclaré aujourd'hui que le récent test américain d'un missile de croisière à moyenne portée et les projets de déploiement d'avions F-35 et d'autres moyens militaires dans la péninsule coréenne étaient des mesures « dangereuses » qui pourraient « déclencher une nouvelle guerre froide » dans la région.

Mais la Corée du Nord maintient toujours sa position de résolution des problèmes par le dialogue et les négociations.
Cependant, Pyongyang a déclaré que « le dialogue accompagné de menaces militaires n'est pas quelque chose qui nous intéresse », a déclaré l'agence de presse KCNA, citant un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.

« Des actions militaires dangereuses et inhabituelles sont désormais à venir, qui pourraient déclencher une nouvelle guerre froide dans la péninsule coréenne et dans la région », indique le communiqué.

Le rapport de KCNA a également réitéré son opposition à l'achat par la Corée du Sud d'armes de haute technologie telles que le chasseur furtif F-35, les qualifiant de « graves provocations ».

Le Pentagone a annoncé plus tôt cette semaine avoir testé un nouveau missile de croisière à lanceur terrestre d'une portée de plus de 500 km. Il s'agissait du premier essai effectué par les États-Unis depuis leur retrait du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).