Les tensions entre le Pakistan et l'Inde persistent après les bombardements

SoldatL'Inde patrouille le long de la frontière avec le Pakistan. (Source : Reuters)

Selon l'agence de presse Xinhua, des responsables pakistanais ont déclaré le 17 août que le pays avait convoqué le haut-commissaire adjoint indien pour protester contre les bombardements transfrontaliers dans la région contestée du Cachemire qui ont tué trois civils et blessé 15 autres au cours des deux derniers jours.

Un communiqué du ministère pakistanais des Affaires étrangères indique que le haut-commissaire adjoint indien a été convoqué pour remettre une note diplomatique protestant contre les violations du cessez-le-feu par les troupes indiennes les 15 et 16 août le long de la ligne de contrôle (LoC) à Kotli.

Le Pakistan a demandé à New Delhi d'enquêter sur l'incident et d'informer Islamabad des résultats, tout en ordonnant aux soldats de respecter le cessez-le-feu et de maintenir la paix le long de la ligne de démarcation.

Le communiqué indique également que le Pakistan a exprimé sa profonde préoccupation face aux 70 violations du cessez-le-feu commises par l'Inde à la LoC et à la frontière internationale au cours des deux derniers mois.

Entre-temps, l'Inde a également accusé le Pakistan d'avoir violé l'accord de cessez-le-feu, causant de nombreuses victimes du côté indien. New Delhi a convoqué le haut-commissaire du Pakistan en Inde, Abdul Basit, pour lui remettre une note diplomatique de protestation contre ces incidents.

Les principaux conseillers en matière de sécurité des deux pays devraient se rencontrer à New Delhi les 23 et 24 août pour discuter des mesures de lutte contre le terrorisme et apaiser les tensions le long de la ligne de contrôle.

Ces dernières années, plusieurs incidents de tirs ont eu lieu entre les troupes indiennes et pakistanaises le long de la LoC, la frontière de facto de 720 km qui divise la région himalayenne du Cachemire en parties contrôlées par l'Inde et le Pakistan.

Cependant, les deux pays revendiquent la souveraineté sur l'ensemble du Cachemire. Les deux camps s'accusent mutuellement de provocations et de violations des accords de cessez-le-feu dans cette zone frontalière.

Selon VN+