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Un mandat d'arrêt est émis par un tribunal contre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol.

Hoang Bach December 31, 2024 08:37

Le 31 décembre, un tribunal de Séoul a approuvé une demande des forces de l'ordre visant à arrêter le président destitué Yoon Suk Yeol suite à sa brève déclaration de loi martiale, faisant de lui le premier président sud-coréen en exercice à faire l'objet d'un mandat d'arrêt.

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Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol. Photo : Reuters

Selon certaines sources, le tribunal du district ouest de Séoul a émis un mandat d'arrêt contre M. Yoon pour avoir orchestré la tentative ratée de proclamation de la loi martiale le 3 décembre, organisé une rébellion et abusé de pouvoir.

La Commission d'éradication de la corruption (CIO) a déposé une demande de mandat d'arrêt après que M. Yoon a ignoré trois convocations de l'agence anti-corruption lui demandant de participer à un interrogatoire sur la brève déclaration de la loi martiale.

L'ordonnance de détention du tribunal donne au CIO 48 heures pour détenir M. Yoon aux fins d'enquête et demander un mandat d'arrêt formel.

Toutefois, l'incertitude demeure quant à la capacité du CIO à exécuter l'ordre, car le Service de sécurité présidentielle a invoqué des raisons de sécurité militaire pour empêcher les enquêteurs d'entrer dans le complexe du bureau présidentiel et dans la résidence officielle de M. Yoon pour mener une perquisition approuvée par le tribunal.

Bien que M. Yoon bénéficie de l'immunité présidentielle contre les poursuites pénales pendant son mandat, ce privilège ne s'applique pas aux accusations de rébellion ou de trahison.

L'équipe juridique de M. Yoon a fait valoir que le CIO n'avait aucune autorité légale pour enquêter sur les émeutes, qui relèvent de la compétence de la police dans le cadre du système actuel, lequel a été révisé sous le gouvernement précédent.

Contrairement à un mandat de perquisition, un mandat de détention ou d'arrestation délivré par un tribunal ne peut être légalement bloqué, même par le président, a déclaré Oh Dong-woon, directeur de YES.

M. Yoon a été suspendu de ses fonctions après que l'Assemblée nationale, contrôlée par l'opposition, a voté sa destitution le 14 décembre suite à l'imposition de la loi martiale, qui a duré six heures avant d'être levée par l'Assemblée nationale.

La Cour constitutionnelle de Corée du Sud a entamé une procédure visant à déterminer s'il convient de destituer le président Yoon ou de le rétablir dans ses fonctions. Elle dispose de 180 jours à compter du 14 décembre pour rendre sa décision.

Selon Yonhap
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