Secrétaire général : Sécurisez les données, ne laissez personne s'en emparer.
Abordant la question de la sécurité dans la transformation numérique, le secrétaire général a insisté sur l'importance de la sécurité et de la sûreté : « Sinon, nous travaillerons gratuitement, d'autres prendront immédiatement le relais, et la divulgation de secrets sera encore plus dangereuse… »
Cet après-midi, le Comité du Parti de l'Assemblée nationale et le Comité permanent de l'Assemblée nationale ont organisé une conférence thématique intitulée « Alphabétisation numérique – Assemblée nationale numérique : Cadre de connaissances et de compétences numériques pour l'Assemblée nationale moderne ».
S'exprimant lors de la conférence, le secrétaire général To Lam a déclaré que lorsque le Politburo s'apprêtait à publier la résolution 57, il avait souligné la réalité inquiétante d'une grande proportion de personnes et de fonctionnaires n'ayant pas une bonne compréhension des connaissances en matière de transformation numérique, alors que la résolution 57 identifiait la transformation numérique comme une tâche politique clé, nécessitant la participation de l'ensemble du système politique et de la société.

« L’alphabétisation numérique pour tous – L’Assemblée nationale numérique a été lancée avec l’ambition de populariser les connaissances numériques auprès de tous les délégués et fonctionnaires du système de l’Assemblée nationale, perpétuant ainsi la tradition d’assiduité et de curiosité de notre nation à l’ère nouvelle », a déclaré le secrétaire général.
Le secrétaire général a déclaré que le Comité du Parti de l'Assemblée nationale a publié un plan pour mettre en œuvre la résolution 57, visant à sensibiliser tous les députés, cadres, membres du parti, fonctionnaires et employés du secteur public à la transformation numérique ; à former une pensée numérique et une culture d'application de la technologie au travail ; et à accompagner les électeurs dans l'accès aux connaissances numériques.
L’Assemblée nationale s’attache également à populariser les compétences numériques essentielles, à exploiter efficacement les plateformes numériques, les technologies numériques et l’intelligence artificielle, en vue de la formation d’un « Parlement numérique » à l’avenir…

Le secrétaire général estime que l'Assemblée nationale peut atteindre et dépasser l'objectif de 2025, à savoir qu'au moins 40 % des fonctionnaires et députés de l'Assemblée nationale obtiennent le certificat « Culture numérique - Assemblée nationale numérique », et que d'ici 2026, 100 % des fonctionnaires et députés auront terminé le programme et répondront aux normes de compétences numériques sur la plateforme VNeID.
Le programme « Éducation numérique pour tous – Assemblée nationale numérique » doit être reproduit dans l’ensemble du système politique. Le secrétaire général a demandé aux comités de partis, aux autorités et aux organisations à tous les niveaux d’étudier ce modèle et de s’en inspirer.
Selon le secrétaire général, l'amélioration des connaissances numériques des responsables, des fonctionnaires et des citoyens doit être une tâche importante, étroitement liée à la réforme administrative et au développement socio-économique.
« Le mouvement pour l’alphabétisation numérique doit devenir un mouvement révolutionnaire, universel, global, inclusif et de grande envergure. Chaque membre du parti, cadre et fonctionnaire doit être un pionnier et un participant exemplaire dans l’apprentissage des compétences numériques et la transformation des méthodes de travail pour les adapter à l’ère numérique », a déclaré le secrétaire général.

Concernant l'Assemblée nationale, le secrétaire général a déclaré qu'il ne fallait pas se contenter des premiers résultats, mais poursuivre le développement du mouvement « Éducation numérique pour tous – Assemblée nationale numérique » de manière approfondie et substantielle. Il ne s'agit pas seulement d'une initiative à court terme, mais aussi d'un fondement pour la formation continue du personnel de l'Assemblée nationale.
« La transformation numérique est un processus continu, la technologie est en perpétuelle évolution. Nous devons sans cesse apprendre, nous perfectionner et exceller pour rester créatifs. Chaque député et fonctionnaire de l'Assemblée nationale doit cultiver l'esprit d'auto-apprentissage, se tenir informé des dernières nouveautés et considérer la pratique des compétences numériques comme une exigence personnelle quotidienne… », a suggéré le Secrétaire général.
Le secrétaire général a proposé de mettre en place des formations destinées « aux bonnes personnes et répondant à leurs besoins » afin d'éviter les formalités excessives et les formations généralisées et inefficaces.
Il est nécessaire de promouvoir la construction et le développement d'une plateforme numérique complète de connaissances, de concevoir des manuels électroniques, des cours en ligne et des applications d'apprentissage mobile, afin que les étudiants puissent étudier facilement, où qu'ils soient et à tout moment. Il convient également de diffuser et de déployer le mouvement « Éducation numérique pour tous – Assemblée nationale numérique » auprès des conseils populaires provinciaux et communaux.

Le secrétaire général a déclaré qu'il était nécessaire de prendre en compte les résultats d'achèvement du programme « Éducation populaire numérique » comme critère d'évaluation du niveau d'accomplissement des tâches des cadres et des membres du parti, dans le cadre du travail annuel d'émulation et de récompense.
L’objectif de généraliser à 100 % les connaissances et compétences numériques de base pour tous les députés, fonctionnaires et agents de l’Assemblée nationale d’ici 2026 doit être atteint. Le secrétaire général a souligné qu’il s’agit d’un objectif ambitieux, mais parfaitement réalisable.
« Si 100 % des délégués et fonctionnaires de l'Assemblée nationale deviennent des citoyens numériques exemplaires, capables d'utiliser habilement les technologies, les résultats des activités de l'Assemblée nationale seront décuplés », a estimé le secrétaire général.
Des données erronées produiront des résultats erronés.
Le secrétaire général a également réaffirmé les principaux axes de développement de la culture numérique pour le grand public et d'application des sciences et des technologies.
À proposaspect juridiqueLe secrétaire général a déclaré que la transformation des activités, passant d'une pensée basée sur le papier à une pensée numérique, constitue une transformation inédite, et que le système juridique et les lois doivent donc évoluer en conséquence. Le système juridique doit créer les conditions propices à une transformation numérique réussie dans tous les domaines de travail, et ce, pour tous. Il s'agit d'un domaine tout à fait nouveau. Non seulement l'Assemblée nationale, mais l'ensemble du système doit mettre en place un cadre juridique adapté.
À proposinfrastructure numériqueConcernant les technologies de l'information, le Secrétaire général a fait remarquer que l'infrastructure avait été progressivement améliorée grâce à des systèmes de transmission, des systèmes de machines, du matériel, des logiciels... « Nous devons garantir cette infrastructure technique pour pouvoir mener à bien la transformation numérique... », a-t-il affirmé.

À proposdonnéesLe Secrétaire général a analysé : « Parler de transformation numérique sans données, c'est parler de transformation numérique inexistante. Les données doivent être correctes, suffisantes, propres et dynamiques… Des données erronées produisent des résultats erronés. Des données correctes, suffisantes et propres doivent être dynamiques, entretenues, enrichies et mises à jour quotidiennement… L'intelligence artificielle existe car elle repose sur les données. Sans données, elle est vouée à l'échec et fournit des réponses et des résultats inattendus. »
À proposexigences de sécuritéLe secrétaire général a insisté sur la nécessité de garantir la sécurité et la confidentialité, car « sinon, nous le ferons gratuitement, d'autres prendront immédiatement le relais, des secrets seront divulgués, ce qui est encore plus dangereux, et les gens n'auront plus confiance car la confidentialité des participants sera révélée ». Il a souligné que la confidentialité et la sécurité devaient impérativement être maintenues.
À proposressources humainesLe Secrétaire général a souligné qu'il est nécessaire de posséder des connaissances, une compréhension et une formation en matière de transformation numérique.
Finalement, il doit y avoirbudget d'investissement, il faut s'assurer que le système fonctionne et, en même temps, le mettre à jour, car la science et la technologie évoluent constamment....


